Au cours des trois dernières décennies, les cyclones, les sécheresses et les inondations ont été cinq fois plus fréquentes et ont tué et menacé soixante dix fois plus les êtres humains, selon les données recueillies par le « Swiss Agency for Development ».
Récemment, la pluie, le beau temps, le froid se succèdent dans la capitale.
« Alternance du soleil et des nuages », c’est devenu un refrain sur la météo. Un phénomène qui a provoqué des gênes et des pathologies.
En effet, le changement climatique ne menace plus, il sévit. Les événements climatiques extrêmes sont devenus fréquents : les tempêtes, les cyclones où les systèmes dépressionnaires, les inondations, la sécheresse. Les pays pauvres sont encore plus fragilisés. Plus de 95% de décès lors des catastrophes surviennent dans les pays en voie de développement et les pertes sont vingt fois plus importantes que dans les pays industrialisés, selon encore ces données.
Nourriture, eau, écosystème, affectés
Outre les phénomènes climatiques extrêmes et le risque de changements brusques et irréversibles, le changement climatique menace sans pitié la nourriture, l’eau et les écosystèmes. La production agricole diminue dans de nombreuses régions et Madagascar n’en est pas préservée. Cela va davantage aggraver la pauvreté déjà existante si l’on ne cite que le prix du riz. En ce qui concerne l’eau, sa raréfaction est palpable dans certaines régions (dans le bassin méditerrannéen et Afrique du Sud) autant que sa surabondance dans d’autres. A ce-ci s’ajoute l’élévation des niveaux des mers qui menace les grandes villes. Et pour les écosystèmes, la destruction massive des récifs coralliens rend vulnérable des espèces animales et végétales. Car quand il s’agit de catastrophe naturelle, il n’y a aucun échappatoire. Mais la catastrophe provoquée par l’homme telle que le feu de brousse, quand est-ce qu’elle prendra fin ?
