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Société

Insécurité dans le Sud

Une « force spéciale » en permanence pour réduire au silence les dahalo

mercredi 12 septembre 2012 | Valis

Le président de la Transition, Andry Rajoelina, est arrivé ce mardi 11 septembre à Betroka, précédé des grands responsables des forces armées et d’un contingent de plusieurs centaines d’éléments armés jusqu’aux dents en charge du rétablissement de l’ordre et vraisemblablement aussi de la protection du « chef suprême des armées » en déplacement dans une zone rouge dans un contexte d’insécurité brûlante. Deux cents (200) hommes armés, issus des sections et unités spécialisées des forces armées, conduits par le colonel Lylison seront, en plus des renforts qui les avaient précédés, déployés dans cette partie du pays dont les régions Anosy, Androy, Ihorombe et Atsimo Andrefana. Ils utiliseront des fusils mitrailleurs, des bazooka et si on a bien compris des grenades défensives. Cette « force spéciale » est dotée de véhicules tout-terrain, de deux (2) motos tout terrain elles aussi en plus des aéronefs (deux hélicoptères et deux petits avions) qui viennent en appui. Toute cette troupe spéciale et ces matériels et logistiques sont installés de manière permanente dans la zone afin de restaurer la sérénité dans cette partie de l’île ; seuls les hommes feront l’objet de rotation après un mois d’opération, a-t-on compris.

Le ministre des Forces armées a promis que cette « force spéciale » ne reculera devant aucune intimidation de tout genre, allusion sans doute aux allégations de sorcelleries et autres amulettes ou sortilèges des dahalo. En tout cas, selon le président de la transition, un budget de 600 millions d’ariary - hors acquisition des matériels et équipements -, est affecté à la troupe pour combattre et anéantir (hamongorana) les dahalo. Sans nulle doute pour mettre en confiance les habitants et les autorités civiles des lieux, Andry Rajoelina ajoute qu’il se rendra prochainement en Europe et aux États-Unis pour négocier d’autres hélicoptères gros porteurs, capables de transporter une trentaine de soldats prêts à répondre à toutes les éventualités et appels, ripostes ou traques. La Russie qui a récemment proposé ses offres n’a pas été expressément citée mais d’anciens étudiants et militaires formés dans l’ancienne Union soviétique estiment que les hélicoptères russes peuvent faire l’affaire et beaucoup de nos pilotes et mécaniciens militaires en sont familiers. Selon ces anciens de l’ancienne URSS, les Russes disposent aussi de matériels de haute technologie en mesure de satisfaire les souhaits du président de la transition d’utiliser les images satellites pour surveiller les déplacements de troupeaux et pister les dahalo.

Bref comme il s’agit donc d’éradiquer les vols de zébus, c’est la guerre contre les dahalo qui est ainsi lancée dorénavant tant le discours du président de la transition a été ferme ; il disait : « Nous ne laisserons guère le mal vaincre dans ce pays. Si nous sommes ici en ce moment, c’est pour apporter des solutions efficaces et pérennes ».

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