A quelques jours près des fêtes, le prix de la viande de bœuf connaît une augmentation de prix de 10 à 15%. En effet, la tranche-fine est maintenant à Ar 6 000 le kilo s’il était à Ar 5 200 auparavant, de même les bas-morceaux coûtent actuellement Ar 4 200 s’il ont été à Ar 4 000 auparavant. Enfin, le prix d’un kilo de filet est de Ar 8 000 si initialement il était à Ar 7 000. Cette hausse de prix est peut-être justifié par le fait que la viande de bœuf n’est pas un met de fêtes. Michel, un boucher au pavillon d’Analakely, appuie cette hypothèse en disant que « la viande de porc et les volailles connaissent toujours une meilleure vente pendant les fêtes, si l’écoulement des viandes de bœuf reste stationnaire ».
100 kg par jour
Ce boucher, pourtant, ne se plaint pas car depuis trente ans, il a constitué une fidèle clientèle et peut alors écouler sans problème ses marchandises : « notre ratio journalier de viande vendue est de 100 kilos par jour. C’est toujours comme ça, ni plus ni moins, cela nous évite de congeler les restes si, par malheur, il en a », précise Michel. « La fin du moins marque une bonne affaire pour nous, de même que le samedi et le vendredi », explique-t-il. En ce qui concerne son fournisseur , il dit s’approvisionner à Itaosy.
Par ailleurs, lee prix d’un kilo de saucisses aussi a subi une hausse de 10% car s’il coûtait Ar 6 000 auparavant, il est maintenant à Ar 6 2400. Et d’après Michel, ces nouveaux tarifs se maintiendront même après les fêtes.
