Facebook Twitter Google+ Les dernières actualités
dimanche 28 avril 2024
Antananarivo | 15h33
 

Economie

Vente de scooters

Un marché florissant

mercredi 30 janvier 2008 |  1345 visites  | Herimanda R.

Voilà une affaire qui marche bien. Les scooters ou les motos en général de marques chinoises, se vendent mieux à Madagascar . Un des responsables d’un concessionnaire a avoué que l’offre n’arrive pas à suivre la demande, chiffres à l’appui. « Généralement, nos importations ont lieu 2 fois ou 3 fois dans l’année. En 2007, nous avons importé 4 fois, soit 200 scooters de plus par rapport aux périodes précédentes ». Une telle situation n’est pas en fait surprenante. Les scooters sont plus pratiques et sont adaptés aux besoins des entreprises et de certains Malagasy. D’ailleurs, leurs prix sont abordables par rapport aux autres types de véhicules. Ils varient entrent Ar 1 million et Ar 2,400 millions selon leur capacité et leur puissance.

5 motos par jour

Ce concessionnaire que nous avons contacté a affirmé que ses principaux clients ne sont pas seulement à Antananarivo mais également en province. C’est pour cette raison qu’il a ouvert ses antennes dans ces régions. Selon le responsable, c’est surtout en hiver, à partir du mois de juin jusqu’en fin d’année, et en période de fête que la vente atteint son plafond. « 5 motos écoulées en moyenne par jour à notre guichet sans compter les commandes émanant des entreprises que nous avons reçues. Parfois, il arrive que nous retirions les motos que nous avons envoyées à nos représentants dans les chefs lieux de province. Et ce, pour satisfaire les besoins d’Antananarivo ». Pour ce concessionnaire, 75% des motos vendues sont des motos cross, des motos tout terrain qui sont utilisées en brousse. Le reste, soit 25%, sont des scooters.

=======================
- Atelier de réparation : 1 à 10 scooters réparés par jour

« Au maximum, nous réparons 10 scooters ou motos par jour. Parfois, il n’y en a qu’un. Il ne se passe pas une journée où il n’y a aucune moto à réparer ». C’est ce qu’a dit Ramiarana, chef d’atelier à Andavamamba.

Créé voici quelques mois, son petit garage assure toute réparation de scooter. Du remplacement de la bougie, des carburateurs obstrués, des échappements, des ferodos au retapage de la carrosserie en passant par le vidange et l’entretien du moteur. Les tarifs varient selon le type de travaux effectués. Pour avoir une idée, le remplacement des câbles de frein coûte Ar 5 000. Cela représente juste le coût de main-d’œuvre. Les pièces sont à la charge du client. Le garage n’assure que le montage, l’assemblage, l’installation et la remise en état du scooter. Ils sont 5 à travailler dans cet atelier. Ces mécaniciens n’ont pas de spécialités telles qu’on voit chez les garagistes ou réparateur d’automobiles. Ils peuvent donc tout faire. Selon Ramiarana, le métier de réparateur des motos n’est pas tellement rémunérateur. « Avec un à 10 scooters par jour, nous ne sommes pas débordés. De plus, la plupart des travaux n’accaparent pas tout notre temps. Ce sont des petits travaux qu’on peut effectuer en quelques dizaines de minutes ou en une heure tout au plus. De plus, ce genre d’atelier est de plus en plus nombreux. On les voit presque dans tous les coins de la ville. Le marché est donc partagé ». Malgré tout cela, ses mécaniciens touchent journalièrement Ar 2 000. Leur rémunération peut être élevée en fonction des chiffres d’affaires réalisés dans la journée.

Publicité




Newsletter

[ Flux RSS ]

Suivez-nous

Madagascar-Tribune sur FACEBOOK  Madagascar-Tribune sur TWITTER  Madagascar-Tribune sur GOOGLE +  Madagascar-Tribune RSS