La Loterie malagasy est désormais sur les rails. Cette nouvelle société, qui dit avoir constaté le « manque de loisirs et de divertissements » des habitants de la Grande Île, se propose de lancer « une gamme de jeux simples, amusants et abordables », pour « allier plaisir et gain ».
Le tout premier de ces jeux sera le classique Loto, dont les bulletins seront en vente à partir du 24 février prochain. Les tirages, quant à eux, démarreront le 5 mars et se dérouleront tous les samedis dans un studio de la RTA. Ils seront effectués en public et transmis en direct sur plusieurs chaînes de télévision.
Lors de la conférence de presse de la Loterie malagasy, mercredi 13 janvier 2010, le directeur des opérations, Michel Saint-Germain, a insisté sur la sécurité du jeu, assurée par la haute technologie des terminaux et du boulier utilisés, et par la présence de la police des jeux et de la Sel (Société d’exploitation de la loterie de Madagascar) lors des tirages.
11,5 millions de dollars investis
Afin de démarrer cette activité, 11,5 millions de dollars ont été investis par les actionnaires de la Loterie malagasy. « Nous sommes conscients qu’avec l’importance des fonds investis, nous ne pourrons pas faire de profits dans les premières années », a concédé Michel Saint-Germain, qui s’est cependant dit certain de la rentabilité à long terme des jeux de sa société, que ce soit pour les actionnaires, pour l’État, qui récupérera 30% des revenus nets, ou pour les 3000 détaillants qui devraient à terme proposer les produits de la Loterie malagasy, produits « qui deviendront leurs articles les plus rentables, pour l’instant ils ne peuvent s’imaginer à quel point ». Les tentatives de lancement de ce type de jeux à Madagascar ont jusque-là toutes échoué, mais la nouvelle société estime qu’aujourd’hui « le public est prêt, et même demandeur de jeux », et affiche la réussite de l’implantation récente de la Loterie nationale de l’Ile Maurice pour soulever l’optimisme.
Le prix du bulletin toujours inconnu
Le loto sera lancé dans à peine plus d’un mois, ce qui génèrera 120 créations d’emplois directs (dont la moitié sont déjà effectives), et 1000 sources de revenus indirectes par l’intermédiaire du réseau de distribution de la capitale, où seront cantonnées les premières ventes. Mais une inconnue subsiste encore : le prix du bulletin de jeu, Michel Saint-Germain se contentant de promettre qu’il serait « abordable » : « le prix sera connu dans trois ou quatre semaines, quand tout sera entièrement finalisé », a seulement répondu le directeur des opérations aux demandes de précision des journalistes.
Quant au montant des gains, ils devraient s’élever à « plusieurs millions, voire même centaines de millions d’ariary », cumulables tant qu’ils ne sont pas gagnés.
Vos commentaires
Encore des requins qui ont flairé le jackpot ,avec l’aval des autres rapaces moyennant 30% quoi de plus alléchant
Que de se partager des centaines voir des millions à ne rien foutre,si non que donner des autorisations de saigner encore d’avantage une population,qui ne souhaite qu’avoir de quoi manger, « Donnez leur du pain et des jeux »et qu’ils s’amusent pour le vin et le pain on verra plus tard ,car contrairement aux jeux , ça ne rapporte rien.Vivement le 24 qu’on s’amuse ...