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Société

Agence matrimoniale

Un client de 76 ans à Tana

mardi 12 février 2008 | Felana

Trouver une âme sœur pour partager le bonheur n’a pas d’âge. Tout comme l’amour. Effectivement, l’âge des gens ayant recours à l’agence matrimoniale varie entre 18 et 76 ans, chez « Reciproq », une des agences matrimoniales de la place. Ces personnes qui ont recours à ces agences ont tous les mêmes objectifs : avoir une rencontre facilitée pour que celle-ci aboutisse à une relation sérieuse ou même au mariage. Encore chez « Reciproq » 1800 personnes l’ont consultées depuis leur implantation en 2005. Le nombre des femmes qui sollicitent ce service est plus élevé que celui des hommes, soit de 65%, contre 35%. Depuis ces trois années, 400 couples se sont formés dont une cinquantaine ont fait un mariage civil. 15% des femmes en quête de mari aspirent à ce qu’ils soient des « Vazaha ». Les frontières ne limitent pas l’amour.

Sécurité et confiance

L’agence procure la sécurité et inspire confiance, nous fait-on comprendre. Pour que ceux qui y ont recours ne tombent pas dans les bras des hommes ou femmes mariés par exemple. Ce sont les personnes qui consacrent la majorité de leur temps au travail et s’y fient. En plus de ceux qui sont beaucoup trop timides. En effet, des informations telles que le numéro de téléphone, l’adresse de l’intéressé, reçues entre les mains du prestataire sont confidentielles. Car quand un homme ou une femme vient chercher une compagne, il remplit d’abord deux formulaires.

Le premier donne une information sur lui et le deuxième contient les détails sur la personne qu’il souhaite rencontrer. L’agence matrimoniale étudie le profil recherché par l’intéressé et lui propose d’examiner certains formulaires qui pourraient remplir ces critères.

Et avec le consentement des deux parties, ils peuvent se rencontrer. Surtout en ces fêtes de Saint Valentin, l’affaire est dans le sac.

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- « Les Malgaches dissimulent leur problème sentimental »

« Les Malgaches, à 80%, ne sont pas encore en mesure de s’ouvrir, de raconter leurs problèmes personnels », souligne Haingo Lalaina Rajaonarison, gérant d’une agence matrimoniale appelée « Reciproq ». « Encore moins quand les problèmes touchent le domaine sentimental. Dans une agence matrimoniale, il est impossible de faire une copie-collée de ce qui se fait dans les pays développés où les psychologues font parler les gens pour pouvoir détecter et découvrir leurs personnalités. En vue de proposer par la suite une personne, compatible à leurs personnalités et aspirations ».

Et lui de continuer : « Les Malgaches viennent et disent eux-mêmes les caractéristiques de la personne à laquelle ils veulent partager leur bonheur. ». C’est bien pour cette raison que « Réciproq » ne met pas d’enseigne d’identification, mais fait des annonces publicitaires dans les journaux pour se faire connaître. « Les Malgaches aiment la discrétion. Et nous tenons à le respecter », affirme ce gérant.

Des critères rigoureux

Or, les solliciteurs de l’agence matrimoniale sont souvent exigeants. Notre interlocuteur continue « Plusieurs personnes, notamment les hommes âgés et divorcés imposent nombre de critères rigoureux, et les satisfaire est parfois impossible. C’est pareil pour les célibataires endurcis. Dans ce cas, l’agence matrimoniale propose des rencontres entre les membres en organisant pour eux une sortie d’ensemble. Il s’agit donc d’une orientation mais indirecte. C’est souvent efficace car dans la majeure partie des cas, ces hommes changent d’idées. Ils trouvent que les caractères des femmes, même ce qui sont en dessous de leurs exigences, leur plaisent ». Ceci est aussi valable pour les femmes, car selon encore H. Rajaonarison, l’homme et la femme qui ont recours à leur prestation jouissent tous du même droit. Leurs objectifs sont les mêmes : aboutir à une relation sérieuse.

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