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Développement

Développement durable

Un 2e forum international à partir de ce jour

mardi 6 novembre 2007 | Volana R.
Le responsable de CEMEA Madagascar et, à l’extrême droite, le secrétaire général de la FICEMEA.

50 ans au service de l’éducation. L’ONG CEMEA (Centre d’entraînement aux méthodes d’éducation active), sise à Ilafy, intervient en effet dans la formation des enseignants, avec la collaboration de l’INFP (Institut national de Formation Pédagogique). Un forum international se tient, à partir de ce jour 6 novembre, en vue de définir et de présenter des recommandations de pratiques concrètes, destinées aux éducateurs pour renforcer les dimensions éducatives innovantes du développement durable.

À partir de ce jour, le 2è forum mondial de la FICEMEA (Fédérarion internationale) se tient à Ilafy, réunissant une centaine d’acteurs responsables associatifs venant d’une quarantaine de pays d’Afrique, d’Amérique Latine, d’Europe et de l’Océan Indien. Il donnera la parole aux experts, mais aussi et d’abord aux praticiens qui expérimentent au quotidien des « bonnes pratiques » d’éducation en vue du développement durable sur le terrain. L’objectif sera de définir des recommandations de pratiques concrètes destinées aux éducateurs, à présenter aux décideurs tels l’UNESCO, l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie), l’Union Européenne, l’UNICEF. D’ailleurs, l’ONU a proclamé une décennie d’actions sur l’enjeu du développement durable et dont la gestion a été confiée à l’UNESCO.

Le développement en question

La question du développement durable est aujourd’hui au centre des enjeux de société. Selon les constats de la FICEMEA, « les recherches menées ne prennent suffisamment en compte ni le bien-être des humains, ni la durabilité du développement. » Le secrétaire général de la FICEMEA, Jean Marie Michel, explique : « il faut former les citoyens pour qu’ils aient les moyens de peser sur les choix des décideurs économiques et politiques et pour qu’ils modifient eux-mêmes leurs propres pratiques. L’action éducative que la FICEMEA veut développer vise la construction de connaissances et la mise en œuvre de comportements individuels et collectifs, indispensables aux transformations sociales et culturelles nécessaires pour inverser les tendances actuelles ».

De fait, chaque individu s’éduque lui-même, en premier lieu. Comme un enfant qui se palpe avant d’entamer un geste par rapport à sa personne, ou un comportement qu’il juge important au niveau des adultes, dans le cercle familial ensuite, et enfin dans les dédales de la société. « Les conversations et les échanges évoquent des changements à prendre, positifs ou négatifs, » ajoute le directeur de CEMEA Madagascar, Rodin Ramanalinarivo. Et lui de souligner que les éducateurs, chercheurs et enseignants constituent seulement des conducteurs dans les décisions de tout individu. Bref, le développement, qui se veut durable, tiendra compte des contextes économiques, de cultures, de publics différents, tout en abordant des problématiques globales.

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