A moins d’une semaine de la rentrée parlementaire, il n’y a ques des intox sur le nom du candidat du TIM à l’élection du président de l’Assemblée nationale.
Le suspense est levé quant à la date des prochaines élections communales et municipales. Le conseil du gouvernement de ce lundi a officialisé la date du 12 décembre, date d’anniversaire du chef de l’Etat et a sorti les textes réglementaires y afférents. D’autres suspenses restent cependant, dont celui relatif au nom de celui qui sera le président de la future Assemblée nationale. Jusqu’ici, alors que la rentrée parlementaire est prévue dans moins d’une semaine (16 octobre), il n’y a que des intox. Des noms circulent à Ambohitsorohitra, au sein du gouvernement et dans les couloirs du Palais de Tsimbazaza. Reste à savoir si c’est le président de la République qui fait circuler ces noms pour sonder l’opinion. Quoi qu’il en soit, des noms des présidentiables sont souvent répétés dont Mahafaritsy Samuel (président sortant et qui expédie les affaires courantes à l’Assemblée nationale depuis la dissolution de cette Institution), Me Jacques Sylla (ancien premier ministre), Yvan Randriasandratriniony (ministre de la Décentralisation), Koto Bernard (ministre de l’Environnement), Emile Rakotomalala (PDS de la province d’Antananarivo) ou autre Botozaza Pierrot (DG du Port de Toamasina).
Silence stratégique
Bien que silencieux, certaines de ces personnalités politiques du parti au pouvoir qui viennent de remporter les Législatives du 23 septembre dernier agissent secrètement pour faciliter leur accession au perchoir. L’ancien premier ministre Jacques Sylla mobilise tous ses atouts pour s’imposer.
Et on chuchote qu’il se présenterait à l’élection du président de l’Assemblée nationale, même sans la bénédiction du président Marc Ravalomanana et sans le soutien officiel du TIM dont les députés représenteront la majorité absolue à Tsimbazaza.
Quant au ministre Koto Bernard, il adopte pour le moment le silence total sur la question. L’indiscrétion de quelques membres de son cabinet a cependant permis de savoir que le futur député d’Ifanadiana ambitionne, lui-aussi, d’accéder au perchoir. En ce qui concerne le président sortant Mahafaritsy Samuel, il fait, ces derniers temps, profil bas bien qu’il figure parmi les quelques candidats du parti au pouvoir qui ont réalisé de beaux scores lors des dernières Législatives. Interrogé sur une éventuelle candidature à sa propre succession au perchoir, Mahafaritsy Samuel se cantonne à déclarer qu’il se plie à la décision du président de la République qui aura le dernier mot sur le nom du candidat que le TIM soutiendra.
Une manière pour l’élu de Toliara II de faire entendre qu’il ne sera pas candidat sans le feu vert et le soutien du chef de l’Etat et du TIM.
