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Divers

Viol sur des mineures

Travaux forcés à perpétuité pour un père de famille

samedi 5 avril 2008 |  1230 visites  | Manjaka Hery

Un père de famille a été jeudi dernier, condamné à des travaux forcés à perpétuité par le tribunal correctionnel Anosy, suite à l’accusation de viol sur ses deux filles qui ont maintenant 17 et 16 ans.

Les deux filles aînées et leur petite sœur qui a maintenant 14 ans, ont accusé leur père de les avoir violées entre 2003 et 2006. Selon les deux filles aînées, leur père les passe à tour de rôle chaque nuit. Les certificats médicaux fournis au procès ont prouvé que les deux filles aînées ne sont plus vierges. Mais pour la petite cadette, son certificat médical indique que son hymen est encore intact.

  • Une affaire familiale...

C’est sur cet état de virginité de la cadette que l’avocat de la défense a tenté de convaincre le tribunal sur l’innocence de son client. « Nous nous souvenons tous de l’affaire Dutroux en France », affirme l’avocat dans sa plaidoirie pour signaler la possibilité d’erreur des 3 filles, et les conséquences que cela peut entraîner. Le tribunal n’a pas retenu le viol sur la cadette.
Pour ce qui est du père de famille, il a nié tous griefs portés contre lui.
« Ce sont les familles de ma femme qui ont tout monté pour m’accuser », a-t-il affirmé devant la barre.

Lui et ses belles familles ont eu une relation un peu tendue depuis qu’il a changé de confession religieuse avec sa femme en 1997. Depuis ce temps, sa famille est devenue adventiste sabbathien.

Les fêtes de samedi sont devenues des problèmes pour les deux familles. En décembre 2006, les deux filles ont eu des problèmes avec leur père à cause leur rentrée tardive à la maison. Les deux filles se sont enfuies chez leur oncle.

C’est à ce moment qu’elles ont affirmé à la famille de leur mère qu’elles ont été violées par leur père pendant pas mal de temps.

Elles ont aussi indiqué qu’elles se sont déjà plaintes devant leur mère, mais celle-ci les a conseillées de se taire. La femme, accusée de complicité dans ce procès, a nié cette affirmation de ses filles devant le tribunal, même si elle a accepté au niveau du parquet.

Elle affirme avoir été soumise à la pression de sa famille durant les instructions de l’affaire. Elle a été relaxée par le tribunal. Les parties ont maintenant trois jours pour faire un appel.

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