55 personnes ont été arrêtées à Antsiranana dans le cadre de l’opération de sécurisation de la ville. Parmi ces 55 personnes : 24 sont des mineurs et 31 sont des détenus récidivistes, selon une source locale. Les 24 mineurs font partie des deux bandes rivales « Pirate » et « Foroch » qui terrorisent la ville. Pour ce qui est des 31 adultes, deux d’entre eux sont des femmes, dont l’une est connue sous le surnom de « Maman’i Lôla » ; la dame en question est réputée être une grossiste et fournisseur de cannabis des deux bandes. Les mineurs ont été envoyés à Anjanamasina Antananarivo à 3 heures du matin dès hier. Une information confirmée par le communiqué du ministère de la justice, sauf sur leur nombre. En effet, selon ce communiqué : « le juge des enfants d’Antsiranana a pris des mesures d’assistance éducative à l’endroit de vingt-trois (23) mineurs ».Tous les « 55 individus ont été inculpés de crimes et délits de : meurtre, vol d’armes à la maison centrale, vols avec violence, association de malfaiteurs, coups et blessures volontaires, consommation de chanvre indien dit « rongony », violences et voies de fait », selon toujours le communiqué. Les inculpés adultes placés sous mandat de dépôt ont été transférés à la maison centrale d’Antanimora et à la maison de force de Tsiafahy.Selon nos sources, il y a eu une fuite d’information dans la procédure de transfert des mineurs. Les parents des mineurs inculpés sont venus à la prison d’Antsiranana pour confirmer l’information. Ce qui a engendré quelques problèmes pour les autorités locales.« Dans le cadre de l’ordonnance n° 62-038 du 19 septembre 1962 sur la protection de l’enfance, le juge des enfants d’Antsiranana a pris des mesures d’assistance éducative à l’endroit de vingt trois (23) mineurs » explique le communiqué du ministère. Les juges des enfants d’Antananarivo ont reçu délégation de pouvoir de leur collègue d’Antsiranana.
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Le centre de rééducation d’Anjanamasina, est le seul établissement public pour enfants en situation difficile à Madagascar. 48 enfants sont actuellement rééduqués dans ce centre avant le transfert des 24 nouveaux mineurs, selon une enquête menée auprès de son directeur lors de la célébration du 50ème anniversaire de l’ASPE à Ambohimangakely. Et environ 75% de ces enfants sont en conflit avec la loi.
