Corruption, faut-il encore la définir avant d’avancer dans les résolutions proprement dites ? Des résolutions, pourtant, Dieu sait que tous les pays signataires de la Convention internationale se sont donnés la peine d’ériger leur politique en la matière. Et Madagascar, on le sait aussi, fait figure de modèle, du moins au sein du continent africain. Non seulement en matière de politique et structures de lutte, mais aussi côté actions.
Le 14 décembre 2005, la Convention des Nations Unies contre la Corruption, a été saluée par la communauté internationale pour être l’avant-garde du combat commun de tous les mortels. Cette année, pour donner et promouvoir un plus grand engagement des pays signataires et parties, la deuxième conférence internationale a réuni un plus grand niveau d’événements en parallèle, comme le cas d’un Forum intitulé : « Peer-to-Peer media forum : covering corruption with integrity. » Prennent une importante place le journalisme d’investigation et le media en la matière. Quatrième force, les médias se sont distingués dans leur manière d’évoquer le cas des journalistes gouvernementaux ou publics qui se voient leur domaine d’actions assez restreint. Ou encore, une protection inexistante, tant pour les journalistes que pour les « indics », en d’autres termes la protection des sources. Pour Madagascar, le Code de la Communication reviendrait au goût du jour....
D’autre part, les bailleurs de fonds et les pays bénéficiaires des fonds se font face-a-face quant à la décision de faire avancer les choses, dirait-on. Mais il y a aussi ceux qui aimeraient bien que les « choses » restent au stade théorique, pour que la vie continue, au bénéfice des concernés par la corruption. Dans cette dernière catégorie, les pays arabes africains trainent les pieds, tout comme certains pays occidentaux qui trouvent leurs avantages, malgré leurs engagements publics. Le clan des « 77 », dont fait partie Madagascar, avance, ou plutôt aimerait avancer davantage.
Des événements parallèles, mais pas du tout au pas ?
