Comment assurer une couverture médiatique neutre et non conflictuelle des élections ? C’est ce qui a été débattu ce vendredi 15 mars au centre de Presse Malagasy à Antsakaviro, le lieu de rendez-vous des acteurs des médias et des partenaires de Search For Common Ground (SFCG). Il s’agissait de trouver des stratégies afin que les médias jouent leur rôle lors du processus électoral. Le débat a vu la participation de personnalités issues du monde des médias et de la société civile :
Ruffin Rakotomaharo, journaliste de longue date à la radio nationale et ancien président de l’ordre des journalistes
Ketakandriana Rafitoson : membre du SEFAFI (observatoire de la vie publique)
Vola Rakotonandrasana : propriétaire de la Radio Akon’i Tsienimparihy, une radio privée à Ambalavao
Herivonjy Rajaonah : rédacteur en chef de Gazetiko,
Avec la modération de Modeste Ranaivoson, journaliste à SFCG Madagascar.
La discussion est lancée au niveau des journalistes malagasy, dit Lalatiana Rakotondranaivo, journaliste senior de Tokotany Iraisana, à Search For Common Ground. « Ce débat, nous espérons aussi le faire avec la population, qui a le droit d’attendre une couverture médiatique neutre et responsable des élections, afin d’éviter des conflits violents ». Les discussions de ce matin ont fait ressortir que la couverture médiatique du processus électoral est toujours délicate, surtout dans un contexte de crise. Assumer le rôle de journaliste, en donnant des informations précises, complètes et de manière objective en évitant de répandre les rumeurs, reste un défi de taille. Outre les « felaka » et le militantisme des journalistes, ont surtout été évoqué lors de ce débat, les « recommandations » ou les ordres du patron de presse.
Ce débat public sera diffusé dans « Tokotany Iraisana », un magazine radiophonique produit deux fois par semaine par SFCG Madagascar. Il fait partie du projet « la promotion de la cohésion sociale à travers les médias à Madagascar », financé par l’Union européenne à travers l’Instrument pour la Démocratie et les Droits de l’Homme. Elle aborde les thèmes courants qui touchent la population malgache, allant de la politique, jusqu’à la culture, en passant par le sport, les faits de société et l’économie. Tokotany Iraisana se veut être un espace de dialogue modéré, tenant compte de tous les points de vue et orienté vers la recherche de solution. Diffusée à travers 25 radios partenaires de SFCG dans 7 régions de Madagascar, Tokotany Iraisana réunit des informations émanant des régions, grâce à son réseau de correspondants.
A propos de Search For Common Ground
Search for Common Ground (SFCG) est une organisation non gouvernementale internationale ayant pour mission de changer la gestion des conflits en privilégiant la coopération par rapport à la confrontation. Elle a été créée en 1982 et a son siège à Washington DC avec une représentation à Bruxelles. SFCG est représentée dans 30 pays à travers le monde. Elle dispose d’une expérience considérable dans la prévention des conflits en mettant en oeuvre des projets en lien avec les médias. L’ONG Search For Common Ground est présente à Madagascar depuis 2012.
Recueilli par Bill
Vos commentaires
Akory lahaly,
il a fallu 30 ans pour que la VOIX de la RAISON daigne à pointer son nez à Madagascar....
Le CANCER s’est installé et la réponse est autrement plus compliquée que la simple RAISON....
Espérons que des radios des« milles collines » n’attisent pas TROP le feu...car FEU il y a et il y aura...
après on verra bien....!
SFCG...la voix de la raison pour CHE TARANAKA.
"IL A FALLU 30 ans pour que la Voix de la Raison daigne (-à-) pointer son nez à Madagascar ;
Souvenez-vous de l’Amnesty International US qui a fait déclencher la « GUERRE D’IRAK » par une plaisanterie -des poussettes d’enfants kowetiens envoyés par les soldats irakiens ou la présence d’armes chimiques etc...
QUELLE NAIVETE !
Basile RAMAHEFARISOA-1943
b.ramahefarisoa@gmail.com
Enfin, voilà une attitude responsable et mature !
Au lieu de vouloir à chaque occasion repousser les élections pour mille et une
raisonsexcuses, prenons enfin nos responsabilités en main !Le SFCG semble nous en indiquer la voie, alors que les autres corps de métiers (avocats, magistrats, fonctionnaires, experts-comptables, etc.) et l’ensemble des citoyens en fasse de même au lieu de s’accrocher à des refus et oppositions systématique ... mais en sont-ils suffisamment conscients et adultes pour celà ?
Heureusement que les « Zanak’i Dada » ET assimilés ne sont qu’une infime minorité sinon nous serion encore là à attendre le gourou, le doigt dans le cu/ !
Vive Madagascar, Une et Indivisible !
Pour des Institutions républicaines, démocratiques et laïques FORTES, respectées par TOUS !
La lutte continue ...
On parle de la presse et de la maniere la plus appropriee de faire de la communication avant, pendant et apres les elections. Et certains trouvent toujours un moyen de parler de Zanak’i Dada... C’est devenu une obsession, ma parole ! Ils vont meme murmurer son nom dans leurs reves ! Il y a un adage qui dit « la haine ne blesse que ceux qui l’eprouvent ». A mediter.
Vous avez raison Eleonore , Iarivo n’arrive pas à cicatriser une blessure
Il ne trouvera jamais la paix , incapable de dépasser cette barrière mentale
enfouie au plus profond de lui mème
Conseillez lui un bon psy Eleonore
Une cicatrice qui ne risque pas de se refermer. Iarivo va s’étouffer de haine quand Ra8 sera de retour (car il viendra ! nul ne peut s’opposer au retour d’un malgache dans son propre pays). Ca a commencé par celui de Lalao.. Il était bon le chapeau ? Ce n’est que le début.
Cette façon de s’auto-persuader que les zanak’i Dada sont minoritaires n’est que le début de la fin..mdr.
Ce régime est spécialiste de crise sans fin , d’ insécurité sans précédent, et il a réussi à propager et à bien cultiver la haine , c’ est tellement efficace , c’est mieux qu’une arme chimique de destruction massive, ce régime a crié la haine pour rendre sourd et aveugle certains de nos compatriotes , et c’est fait, ce moyen , classique et très primitif , suffit pour masquer les trafics en tout genre , pour masquer le manque d’entretien de nos routes, pour faire accepter une misère de plus en plus cruelle, et pour mettre tous les échecs sur le dos de celui qui n’a plus de pouvoir , moi je dis bravo, c’est fort !
Bonne initiative que de mettre en place cette structure. D’aucuns diront que les journalistes malgaches se trouvent à leur tour sous la tutelle d’un organisme étranger. Peut-être conviendrait-il de regarder la réalité en face et de constater que les journaliste malgaches, dans leur grande majorité ne font pas leur travail de journaliste, soit par servitude au pouvoir en place, soit par peur du pouvoir en place, soit par méconnaissance de la déontologie du journaliste. Le militantisme est une atteinte à la déontologie du journaliste car il trahit le devoir d’objectivité du journaliste. Le journaliste n’est pas là pour mettre le feu aux poudres, mais pour informer en rapportant ce qu’il voit ou entend avec objectivité et après avoir vérifié les informations qu’il va divulguer.
Etre journaliste chez nous n’est pas chose aisée
Il faut bien savoir nager (c’est eux qui le disent)
Mème ici en France il faut une bonne dose de courage pour perdurer dans ce métier
Voyez les procés intentés contre Médiapart et le Canard Enchainé
Mais cela ne signifie pas qu’il faille se lacher pour faire plaisir à un collègue ou ami : l’article de la gazette de la grande ile a propos de Mme Lalao Ravalomanana en est une illustration parfaite
Uniquement pour dire merci à Madagate pour son reportage sur les dix ans de cette gazette
J’ai déclaré ici qu’on ne doit pas ’toucher’ à un journaliste malagasy qu’il soit indépendant ou non et je le maintiens
Et vive le sophisme et l’impertinence
Bonjour,
Le média n’a pas les places qu’il mérite à Madagascar et cela ne date pas d’hier, et c’est dommage. Le pays a plus que besoin d’un média fort et impartial.
La question que je me pose, c’est :
Je me retiens pour ne pas critiquer ouvertement les rôles des médias et les journalistes malgaches depuis quatre ans maintenant. Je me retiens pour ne pas dénoncer l’attitude ambiguë, qui est interprétée, assez souvent, comme une allégeance envers les hommes forts du pouvoir en place. Mais, j’ai toujours pensé, aussi, que les médias, les journalistes sont aussi les victimes de cette crise, des crises successives que notre pays a pu traverser depuis notre indépendance. Ils sont aussi victimes de sous développement du pays. Il faut être lucide avec nos constats, hélas, oui, les médias et les journalistes sont aussi victimes de sous-développement, de la pauvreté récurrente de notre pays et leurs travaux s’en ressentent, portent les séquelles.
Les journalistes sont comme vous et moi, ils ont peur pour leur propre vie et je suppose, encore plus pour la vie et la sécurité de leurs proches. Il faut faire attention quand on a un général qui se promène en ville, dans la Capitale, qui pense que le retour au pays de l’ex première dame du pays puisse déstabiliser le pouvoir en place, à noter pouvoir illégal. Les journalistes doivent donc, j’imagine, faire attention, ils marchent sur un fil.
Si élection il y avait aujourd’hui, ce serait Rajoelina et son gouvernement, ses alliés et le général qui vont contrôler les médias. La grande question qui se pose est comment les médias vont se comporter dès maintenant, durant la campagne électorale et après, parce que :
Je suis pour et à côté d’un média fort, indépendant et impartial, qui ne raconte pas ce qu’on a envie d’entendre, mais nous donne des informations fiables et véritables. Il est assez facile d’être impartial, indépendant vis-à-vis de la situation politique et économique qui prévaut à Madagascar depuis quatre ans, si tel était l’objectif. En effet, un pays en crise politique connaitra, tôt ou tard, une crise économique sans précédente si ladite crise dure. Un thème porteur.....journalistes auraient pu surfer là-dessus....
Je viens tout de même de critiquer, gentiment, le média et les journalistes malgaches ! Un peu seulement !
diego
Un média fort , indépendant et impartial qui ne raconte pas ce qu’on a envie d’entendre ...
Durée de vie de ce genre de média chez nous : 3 mois maximum
Pour survivre , chez nous , il faut au moins en vendre 3000 tous les jours
Alors : raconter ce que les gens n’ont pas envie d’entendre relève d’un idéalisme d’un multimilliardaire
Et comme je ne connais aucun multimilliardaire qui jetterait son ’fric’ uniquement pour satisfaire cet IDEAL .......
Cette crise innommable que traverse Madagascar
16 mars 2013Par Philippe DIVAY
Une petite conversation entre amis, toujours au sujet de cette crise innommable que traverse Madagascar. Une de mes connaissances me demande dernièrement si Pierrot Rajaonarivelo a une chance d’être élu à la Présidence. Ma réponse : non !
Il a été un des hauts cadres de l’Arema qui a conduit Madagascar dans les ténèbres de la pauvreté. Apparemment, Pierrot a oublié qu’il en faisait partie.
C’est le même Rajaonarivelo qui, en revenant d’exil en 2009 après le coup d’État, a fait un meeting avec des milices armées de kalachnikovs à Tamatave.
L’Ambassadeur de France, François Goldblatt, déclare : « Les choses sont très apaisées en ce moment« . Il rajoute : »Nous avons depuis quelques semaines un climat très apaisé. On a sorti le calendrier électoral, le gouvernement a adopté le projet de décret de convocation des électeurs et les membres du FFM ont prêté serment. C’est pour dire que les choses vont très bien. Tout le monde travaille bien. La CENI-T fait bien son travail. Tout semble indiquer qu’on s’achemine vers les élections. »
Je ne sais si le language diplomatique est oublié mais je pense beaucoup plus à une déclaration d’un ancien Gouverneur Général distribuant des notes et satisfécits aux indigènes du coin, au temps des colonies !
Que pense ses Collègues en poste à Madagascar ? Le Conseiller politique de l’Ambassade quitte ce poste pour une autre affectation, je suis certain qu’il doit être rassuré. .
Je n’ai pas lu ou entendu un seul Représentant des pays amis de Madagascar s’exprimer sur la venue de Mme Ravalomanana. Comment un haut représentant de la France n’ a pas su faire la différence entre un repris de justice et l’épouse du Président Marc RAVALOMANANA , qui n’a commis aucun crime ! ,Je veux ici défendre et appliquer le Droit.
Comment peut-on admettre qu’un « putschiste" décide de qui a droit ou non de rentrer dans son propre pays. En France, pays d’état de droit, je défie Hollande d’empêcher un Français de rentrer dans son pays, d’où qu’il vienne.
Entre les prises de position tranchées de l’Ambassadeur de France et les brimades au quotidien subies par les Malgaches demandeurs de visa, la politique française ne change pas du tout. Là aussi, le « changement ce n’est pas maintenant », contrairement aux discours électoraux de Hollande avant son élection.
L’équipe de l’Ambassade n’écoute qu’elle-même. Les français, qui connaissent bien mieux qu’eux le pays, se plaignent de ne pas avoir droit à la parole et de n’être pas du tout écoutés. Partout dans ses anciennes colonies, l’arrogance et la suffisance de la politique française, appliquée par des fonctionnaires bornés des ambassades et des consulats, ont ruiné et affaibli les intérêts français. Regardez en Asie, au Maghreb, en Afrique. Les entreprises françaises perdent pied et le massacre continuera. Vive les énarques qui sont à l’écoute.
Les études de la Banque Mondiale disent que le pays a perdu le 1/3 de son PIB à cause de la crise…
En ce qui concerne les élections, vous connaissez ma position : le 24 juillet c’est impossible.
Depuis quatre ans,le pouvoir de choisir ses dirigeants est aux mains d’une bande de vautours et de vampirs. Rajoelina et sa clique essaie de faire durer la transition pour qu’ils puissent continuer à profiter de tout, mais je sais que la contre-offensive s’organise.
Pour terminer ce message je rapelle que cette semaine, la France a été condamnée par la Cour Européenne des Droits de l’Homme ou CEDH. Verdict de la CEDH :
« La France a violé la liberté d’expression en condamnant pour offense à Nicolas Sarkozy l’homme qui avait brandi en août 2008 un écriteau en carton marqué du slogan « Casse-toi pov’kon » lors d’une visite présidentielle à Laval, en Mayenne. La cour juge « disproportionné » le recours à une sanction pénale, qui risque, selon elle, d’avoir "un effet dissuasif sur des interventions satiriques qui peuvent contribuer au débat sur des questions d’intérêt général ».
Par conséquent, au nom de la liberté d’expression, je dis : « cassez-vous pov’kons de la HAT".
Fin de citations.
COMMENTAIRES
Les vrais journalistes de Mada sont ils vraiment libres quand le journaleux en chef de la pravda locale brandit à chaque fois les lois liberticides d’un autre temps (celui du régime Deba) pour sanctionner les médias ?
Soi disant un éminent juriste de renommée internationale (-du Machin-) traite son propre PAYS,MADAGASCAR,d’un Etat Sauvage :
« TROUVEZ-VOUS QUE CET HOMME EST-IL NORMAL » ou un « SAUVAGE ».
Basile RAMAHEFARISOA-1943
b.ramahefarisoa@gmail.com
Emplacement de SFCG :
Angola,
Burundi,
RDC,
Guinée,
Indonésie,
Côte d’Ivoire,
Jérusalem,
Kénia,
Kosovo,
Liban,
Libéria,
Macédoine,
Martoc,
Népal,
Nigéria,
Timor-Leste,
Le Yemen
et le Zimbabwe
Etudiez bien l’implantation de SFCG,vous allez vous apercevoir que c’est un média des lobbies « américains » et « belges ».
Face à la crise mondiale dont les perspectives sont très sombres pour le Pays industrialisés ils planifient de faire main basse par tous les moyens sur les médias,sur les réserves en minerais,en espace vert,en eau et en faune animale.
Des délégations occultes ,en provenance des Pays occidentaux et de l’ONU, pour concocter des solutions de sortie de crise qu’ils ont eu mêmes crées.
Le dernier emplacement de SFCG,à Madagascar n’est pas un « HASARD ».
Basile RAMAHEFARISOA-1943
b.ramahefarisoa@gmail.com