La marche en avant d’une société doit- être accompagnée d’une élaboration d’un système de communication avec ses publics internes qu’externes. Une obligation pour faire face à la dimension prise par l’entreprise. Les relations publiques sont devenues de facto une stratégie indispensable pour diriger une société.
De cette évolution, piloter une entreprise n’est plus un rôle voué uniquement au chef. Premier acteur de la politique de communication, en tant que responsable, il doit en être également l’auteur. La définition de la politique et de la gestion incombe entièrement au chef d’entreprise, son conseiller en relations publiques ou le département de communication, prévoit, exécute et contrôle l’application de la politique. Le conseiller est ainsi le dépositaire de la confiance du chef, ses yeux et ses oreilles. Il doit ainsi occuper une place à part au côté de la direction. Interprète de l’opinion publique, traducteur des informations à mettre à la portée du public, le conseiller en relations publiques, transite des données ascendantes et descendantes, s’avère ainsi le bras droit du « Souverain ». Une mission dont l’accomplissement nécessite une confiance réciproque entre les deux protagonistes.
L’entreprise peut intégrer ces relationnistes en son sein, soit les extérnaliser.
Conseil intégré
En conseil intégré, les activités du responsable des relations publiques ne doivent–être limitées au rôle de communicateur interne ou externe. Etant un partenaire de la Direction, il participe à l’élaboration de la politique d’information interne et externe de l’entreprise, à la production et diffusion de l’information ainsi qu’à l’animation du service des relations publiques.
De ces tâches, la capacité d’écoute, d’analyse, de synthèse et d’organisation demeure la qualité primordiale d’un chargé des relations publiques. En outre, il doit connaître comme sa poche, les services de l’entreprise et ses problèmes.
Les avantages d’un chargé en relations publiques intégré sont multiples dont entre autres les faits qu’il connaît son entreprise et qu’il y est connu. Ce qui lui permet de véhiculer et de transmettre une image cohérente de la société.
Pour la réalisation de sa mission, le conseil intégré doit travailler avec d’autres collaborateurs spécialisés dans leur domaine respectifs. Les collaborateurs se chargent à la mis en application du programme. La liste est non exhaustive mais on peut citer pèle mêle comme étant des partenaires incontournables des relations publiques, les attachés de presse, en service intégré ou consultant, les photographes, les graphistes, les imprimeurs, les dessinateurs, les loueurs de matériels et d’espace… Et bien d’autres.
Conseils extérieurs
A défaut d’un conseil interne, les relations publiques d’une entreprise peuvent–être également assurées par des agences. En général, il y trois types d’agences : Agence de relations publiques, Agences de communication et Agences conseils. A Madagascar, ces types d’agences sont englobés en une seule en assurant à la fois la gestion du budget de publicité et à la création des évènements. Le recours à ces agences offre aussi des avantages différents avec des missions riches et diverses. On peut avancer parmi les avantages d’une agence, son équipe et sa position. Elle regroupe en son sein des professionnels en relations publiques. Une agence est plus libre de ses jugements, c’est-à-dire hors hiérarchie, et offre ainsi un regard neuf sur l’Entreprise. En outre, la diversité des entreprises qu’il conseille, enrichisse encore un peu plus l’expérience du conseil extérieur, le rendant plus crédible.
L’action des relations publiques doit être permanente et coordonnée avec celle des autres secteurs de l’entreprise.
Dans tous les cas, le chef d’entreprise reste le premier acteur des relations publiques dans son entreprise. Ses attitudes et ses décisions peuvent influencer sur l’image du groupe.
