Madagascar enregistre actuellement un taux des malvoyants de 1,4%. Un chiffre qu’on ne peut pas encore classer d’alarmant, d’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). En cette période de pluie, les maladies occulaires font également rage. Les troubles réfractaires, les conjonctivites, et les cataractes sont les principales maladies occulaires qui touchent la majorité des malgaches. Les troubles visuelles ou réfractaires constituent le premier motif de consultations. Des troubles dûs au fait de porter trop longtemps des lunettes alors qu’elles ne sont plus adaptées et doivent être déja changées ou aux erreurs de réfraction.
La conjonctivite quant à elle, est surtout liée non seulement à la pollution qui pèse actuellement, mais aussi à des manques d’hygiène. D’origine infectieuse, virale, toxique ou allergique causée toujours par la pollution, le taux de cataracte a connu un véritable baisse avec les sensibilisations du Lion’s club. Désormais, il n’ya plus que 2 à 3 patients atteints qui passent en consultation chaque semaine si auparavant leur nombre atteignait la dizaine durant la même période, selon les statistiques de l’institut d’hygiène Analakely. Deux formules de consultations fonctionnent au sein de cet établissement : la première, gratuite pour ceux qui ont les moins nantis et la seconde, payantes (10 000 ar) pour ceux qui ne veulent pas attendre la longue file d’attente.
Notons que toute personne, sans distinction d’âge, est susceptible d’être atteinte de ces maladies oculaires. Toutefois, selon le Dr Robson Antsa ophtalmologue de l’institut d’hygiène, « les parents ont un rôle crucial. Ils doivent limiter les horaires que passent leurs enfants devant les jeux vidéo, la télé et l’ordinateur ».
