Le nombre des clients, qui tendent vers le microcrédit se multiplie à grande vitesse. Statué à uniquement 400 abonnés en décembre 2006, le nombre de dossier s’élève à l’heure actuelle à 4400, au « Microcred », soit à onze fois supérieur à son effectif total en son démarrage.
Michel Iams, le directeur général de cette institution de micro-finance non mutualiste a confirmé la multitude de ses clients qui augmentent avec le temps :
« Les commerçants, les petits et moyens entrepreneurs, composent la majeure partie des clients, soit les 60%. Et les 40% restants sont partagés pour les artisans et les prestataires de service. L’objectif de ces clients, c’est l’ avenir florissant de leurs entreprises », selon le directeur général.
En effet, les crédits micro-finances permettent aux usagers, âgés de 18 ans révolus, d’emprunter un montant variant de Ar.100 000 et Ar.10 000 000 avec des conditions moins contraignantes dont en l’occurrence le délai de remboursement entre 2 et 12 mois, pour les commerçants, et entre 4 et 24 mois pour les petits et moyens entrepreneurs. Un taux d’intérêt de 2% par mois, un frais de 2% sont également à la charge des clients. Petites entreprises ou individuels souhaitant rénover les marchandises, en ajouter ou renflouer les caisses, ou encore acheter de nouveaux matériels, non destinés à la vente forment la population ciblée.
Solvables
Le directeur général a confirmé la solvabilité des clients. L’insolvabilité de ceux-ci demeure à un taux très faible soit de moins de 1%.
Décidément les gens préfèrent investir et monter leurs propres affaires bien qu’au début, ce ne soit qu’un petit commerce pour ne pas chômer. Si dans les entreprises, ils sont soumis à des règlements intérieurs ou à d’autres disciplines, nombre de gens choisissent d’être autonomes et travaillent pour eux-mêmes.
