La réunion du bureau central de la Fiba/Afrique en Egypte a reconnu le dynamisme de la zone 7, présidée par Ntsay Abel. A preuve l’autorité législative de l’instance dirigeante de cette discipline en Afrique a accédé à sa demande de faire de la Coupe des Clubs Champions de l’Océan Indien (C.C. C.O.I), un tournoi qualificatif pour la phase finale du sommet continental des clubs champions. Une décision qui donnera sans doute une autre dimension à ce tournoi régional et une motivation en plus pour les équipes championnes des membres de la commission indianocéanique composée de l’île Maurice, des Seychelles, des Comores, de Madagascar, de l’île de la Réunion et de l’île Mayotte. Les clubs de ces dernières ont été en effet accepté par la Fiba/Afrique de faire partie de la grande famille de la balle au panier du continent.
C.A.N. cadets en vue
Outre ces bonnes nouvelles pour les clubs de l’Océan indien, une autre compétition régionale décidée par le bureau central de la Fiba/Afrique pointe également son nez. Il s’agit de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) zonale des moins de 16 ans, garçons et filles. Cette innovation cadre avec le défi lancé par l’ancien Président de la fédération malagasy qui prône la politique de la relève au niveau de la zone 7.
« Cette compétition régionale des sélections nationales cadettes, prélude de la 1ère Can U16 de l’année prochaine, aura lieu dans le courant du mois de juillet ou août en un lieu qui reste encore à déterminer.
Pour l’instant, seule la candidature de Madagascar a été déposée auprès de la Fiba/Afrique mais les autres îles intéressées pour l’accueillir vont certainement se manifester d’ici peu », précise Ntsay Abel, non moins Vice Président de la Fiba/Afrique.
Stages de formation
Concernant la Grande île en particulier, elle bénéficiera cette année de différents stages de formation. Un destiné aux techniciens pour l’obtention du diplôme d’entraîneur de niveau 2 de la Fiba/Afrique et un autre sanctionné d’un diplôme d’instructeur de la Fiba.
A noter que Madagascar n’a, en ce moment, qu’un seul instructeur continental en l’occurrence l’ancien ministre des sports, Henri Randrianjatovo. Et comme l’obtention de ce « grade de supérieur » s’effectuera cette année sur place, il faut s’attendre à une ruée des postulants. La porte d’accès n’est toutefois ouverte qu’aux entraîneurs nationaux ou aux personnes ayant déja occupé le poste de Directeur Technique National.
Remis sur les rails, à charge de la fédération nationale maintenant de faire avancer la machine.
