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Politique

Loi de règlement pour 2004

Rejetée par les sénateurs, hier

jeudi 14 juin 2007 | Eugène R.

Ayant rejeté hier la loi de règlement de la loi des Finances pour 2004, les sénateurs voulaient transmettre aux contribuables et surtout au président de la République qu’eux aussi, ils se soucient du respect de l’Etat de droit.

Les sénateurs de Madagascar ont dit « Non » hier, à la loi de règlement de la loi des Finances pour 2004 présentée par le ministre des Finances et du Budget, Andriamparany Radavidson. Une loi de règlement que la majorité à l’Assemblée nationale a adopté le 24 mai dernier malgré les observations émises par la Cour des Comptes sur le non respect des autorisations de la loi des Finances 2004.

En effet, 33 sénateurs (contre 32 qui ont dit « Oui » à ladite loi) ont voté contre cette loi de règlement qui, d’après le rapport de la Cour des Comptes, enregistre un dépassement de plus de 1611 034 942 584 fmg. Des sénateurs de l’Arema et du Leader-Fanilo se sont constitués hier, en bloc pour que les déclarations faites à Fort-Dauphin par président de la République quant à la nécessité d’instaurer l’Etat de droit à Madagascar ne soient pas vaines.

Orthodoxie financière bafouée

Il est vrai que l’année 2004 a été marquée sur le plan politique par des événements qui ont obligé l’Etat d’aller au-délà de la prévision en matière des dépenses. Les fréquents remaniements de gouvernement ont impliqué des dépenses supplémentaires. La mise en place des régions en vertu de la Loi n° 2004-001 du 17 juin 2004 a nécessité d’autres dépenses qui n’ont pas été prévues par la loi des Finances. Et enfin, l’Etat a été obligé de venir en aide aux sinistrés des deux violents cyclones qui ont frappé le pays au cours du premier trimestre de l’année 2004. Compréhensifs, les sénateurs ont reconnu hier que ces événements ont été imprévisibles bien qu’il y ait l’adage : « gouverner, c’est prévoir ». Cependant, ils se sont demandés pourquoi le gouvernement n’a pas informé par le biais d’une loi des Finances rectificative le Parlement qui a adopté la loi des Finances avant d’engager ces excédents de dépenses.

Le gouvernement s’est caché derrière des motifs d’urgence. L’occasion a été hier pour la majorité à la Chambre Haute de sanctionner ce non respect de l’orthodoxie financière.

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