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Editorial

Référendum

vendredi 22 août 2008 | R. C.

Un pays deux systèmes. Le système scolaire public d’un côté et celui du privé catholique de l’autre. C’est le premier résultat de la réforme de l’enseignement voulu par le pouvoir. Une réforme qui divise le pays en deux blocs puisque l’école publique et l’enseignement confessionnel et non-confessionnel se partagent plus ou moins à égalité la population scolaire du pays. Et par conséquent, les millions de parents. Sous d’autres cieux et plus généralement dans les pays démocratiques, une réforme de cette ampleur a fait l’objet de débats. Houleux, contradictoires, longs, ennuyeux, constructifs. Peu importe le qualificatif mais l’important, c’est que les citoyens n’auraient jamais accepté d’avaler la pilule sans en discuter les tenants et aboutissants. Et au final, à 90% de chance, les gouvernements auraient organisé un référendum pour donner à la population l’opportunité de trancher en toute connaissance de choses.

Balkanisation

L’allongement du primaire de 5 à 7 ans ainsi que le retour à la malgachisation bouleversent en effet tout. Par le fait même, il aurait été plus responsable et plus juste de consulter l’avis de tout le monde. Le seul et unique moyen d’y parvenir reste l’organisation d’un vote populaire. Sans fraudes, sans tricheries. Et auquel, tout le monde se soumet. C’est pourquoi, l’exécutif est appelé à tenir à cet effet un scrutin afin de mettre tout le monde sur le même chemin. Car le risque est énorme de voir la balkanisation du pays suite à cette Réforme rejetée par beaucoup. A moins que par elle, le pouvoir ne souhaite diviser encore plus pour régner encore plus.

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