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Société

Nutrition

Quelques améliorations dans le Sud

samedi 20 octobre 2007 | Volana R.

En nutrition et en agriculture, une situation de difficulté alimentaire peut provoquer une réaction en chaîne. Elle peut entraîner l’insécurité alimentaire, pour aboutir sur des conséquences graves sur les groupes vulnérables.
Les enfants en priorité

Pour garantir une amélioration permanente de la situation nutritionnelle et alimentaire, un certain nombre d’actions sont d’ores et déjà envisagées. Les CRENI (Centre de récupération nutritionnelle intensive) de routine sont à renforcer. L’intégration de la prise en charge des enfants malnutris sur les activités de routine des CSB et la mise en place des CRENA (Centre ambulatoire) dans 14 communes de la Région Androy sont suivis du renforcement du contrôle de la croissance des enfants au niveau communautaire. Et enfin, le gouvernement a relancé la culture du sorgho dans le Sud. La relance s’inscrit également dans le cadre de la Révolution Verte. De juin à novembre 2006, le nombre de communes en difficulté alimentaire dans le sud de Madagascar est passé de 22 à 28.

Trois actions principales ont été prises pour faire face à la situation : la distribution ciblée dans les communes d’Ifotaka et de Tanandava en octobre 2006, les travaux communautaires (Action contre Travail), et la distribution de 17 tonnes de semences (maïs et riz). Des enquêtes menées dans lesdites communes ont révélé que la difficulté alimentaire n’a pas encore gravement affecté au point de causer des décès au niveau des enfants. De fait, le taux de malnutrition aiguë globale est inférieur à 10% pour les Régions Androy et Sud-Ouest. Cependant, il atteint les 12,5% dans la Région Anosy. D’autre part, il y a eu moins de 0,5 décès pour 10.000 enfants de moins de 5 ans par jour dans les derniers 6 mois pour les trois Régions. Les enquêtes après interventions révèlent alors, en juin 2007, que la situation est restée stable depuis décembre 2006. L’état nutritionnel des enfants de moins de 5 ans ne s’est pas détérioré.

Pour les communes en difficulté alimentaire du Sud-Ouest, la situation nutritionnelle s’est améliorée avec une baisse significative du taux de malnutrition aiguë de 7,9 à 4,1%.

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