Le message est clair. Il faut être d’accord avec le chef de l’Etat pour aspirer occuper un poste fut-il électif. C’est du moins ce qu’on a compris des propos du président de la République en matière de politique quand il est rentré de New-York. A certains égards, une partie de l’opinion lui donne raison car comme il l’a dit, comment peut-on poursuivre un même objectif avec des idées divergentes ou opposées. La majorité doit être acquise à l’Assemblée nationale pour une stabilité politique indispensable pour la mise en œuvre du « Madagascar Action Plan », a-t-il fait comprendre. De la même manière, les maires et autres conseillers qui seront élus avant la fin de l’année, doivent eux-aussi être sur la même longueur d’onde que le président Ravalomanana.
Ce qui fait tiquer dans tout ceci c’est que le président ne semble pas vouloir accorder de l’intérêt, aucune, à la multitude d’idées et de propositions ou au « hevitry ny maro mahataka-davitra ». Que va-t-il faire alors des aspirations ou des souhaits de ceux qui n’ont pu voter ou de ceux qui ont tout simplement boudé les urnes mais qui constituent pourtant, jusqu’à preuve du contraire, la majorité de la population malgache ?
