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Culturel

DONIA 2009

Quatre groupes de l’Océan Indien sont déjà annoncés !

lundi 23 mars 2009 | Arena R.

Quatre groupes de renom de l’Océan Indien vont participer à la 16ème édition du festival Donia, à Nosy Be, cette année. Eliasse des Comores, Rity Baco de Mayotte, Ti Rat & Rouge Reggae et Firmin Viry de La Réunion. En ajoutant à cette liste le nom de quelques groupes malgaches, Lianah et Wawa, on sent déjà que Nosy Be vibrera cette fois sur les rythmes tropicaux chauds.

Wawa et Lianah, ne sont plus à présenter dans le petit cercle musical national et même dans l’Océan Indien. Pour Nosy Be et surtout pour les membres du comité d’organisation du festival (Confestin), Wawa est un « zanaka an-trano ». Il est originaire de Nosy Be et il doit sa carrière, en partie, au Confestin qui l’a beaucoup poussé. Lianah par contre, est qualifiée comme une étoile montante de la musique tropicale du Nord. Elle véhicule surtout l’« antosy » et a déjà sa part dans le marché national de l’art musical.

Eliasse des Comores.

Eliasse est originaire des « îles de la lune », de l’archipel des Comores, situé entre l’Afrique et Madagascar. Au cours de sa carrière musicale, il a su créer un style original et épuré qui séduit un public grandissant. Depuis 1999, il participe aux tournées internationales de Maalesh en tant que choriste et percussionniste. Mais il avoue que la guitare l’a toujours attiré depuis son enfance. Grâce à sa voix douce, à ses mélodies pures et à la maîtrise de son instrument, on le désigne à Mayotte comme « l’étoile montante des Comores ».

Ti Rat, n’est autre que le leader du groupe Rouge Reggae, une figure emblématique du reggae réunionnais. Il se définit comme un combattant insulaire. « Rouge Reggae » a été créé en 1991 à St Anne (La Réunion) dans un esprit visant l’ouverture spirituelle sur une vision du monde où la discrimination raciale, la honte, l’exclusion sociale, la violence et les guerres n’ont plus leur place. « Nous sommes prisonniers de la culture NIKE et Mc do, et dans ce sens, notre combat rejoint celui de nos frères jamaïcains », dit l’artiste.

Rity Baco de Mayotte.

Rity Baco fait partie des jeunes artistes mahorais qui ont commencé dans le rap. Lorsqu’ils sont arrivés en France, ils se sont tournés vers la musique locale : le Migôdro. Adepte du célèbre proverbe, « l’habit ne fait pas le moine », dans son look au quotidien, il ne présente aucun trait d’un rappeur. Il est le deuxième artiste mahorais (après Alpha Dini) à avoir intégré le Conservatoire de Musique. Pour perfectionner son œuvre Rity Baco a suivi durant une année le Conservatoire de Musique de Limoges.

Firmin Viry de La Réunion.

Firmin Viry chante et joue le « maloya », une musique traditionnelle créole de La Réunion qu’on ne présente plus dans la Grande île. Chez les Viry, tout le monde est musicien. Sur scène, il est accompagné par toute sa famille. Grâce à eux, le « maloya » a pu sortir la tête de l’eau puisque ce style, issu de l’esclavage, a failli être étouffé par les pouvoirs publics. Le « maloya » est en fait la face profane d’un rite sacré et confidentiel : le « kabaré » ou le culte des ancêtres, fondamental pour rester en communion avec les esprits et les anciens. Firmin a évidemment conservé l’héritage instrumental de ce rituel.

Visiblement, la liste des artistes qui vont participer à la 16ème édition du festival Donia cette année n’est pas encore close. On sait par ailleurs que des spectacles auront lieu dans la capitale et à Antsiranana, une semaine avant la manifestation générale de Nosy Be. D’autres artistes vont certainement venir.

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