- Un « remake » vite fait fera l’affaire !
Ça aurait dû être un grand événement coïncidant avec la fin du mois. Malheureusement, ceux qui ont pris la peine de venir à l’Eldorado, qui n’est pas la porte d’à côté, ont dû rentrer insatisfaits car le cabaret concert marquant le retour du groupe Johary sur le devant de la scène a été interrompu, suite à une coupure de courant. Une situation qui a remis en question, une fois de plus, le « professionnalisme » dans le milieu du showbiz.
Primo, il y eut la qualité des « matos » qui a été utilisée durant cette soirée figurant parmi la dernière génération, à l’image des façades et bain de pied de marque « Peavey » amplifiant les guitares « Godin », sans parler de la table de mixage numérique « Yamaha O2R ». Tout a été calé pour que le public puisse assister à une prestation digne de ce nom, promis par le groupe Johary lors de l’annonce de ce grand retour avant que la situation n’empire.
Secundo, une assistance composée en majeure partie par des « amateurs » restés sur leur faim depuis longtemps et qui était venue en masse à tel point que la salle a été tout près d’afficher « complet ». Un public prêt à s’exploser et de revivre des instants magiques en compagnie des lascars. L’ambiance qui régnait dès le début de la soirée le confirme.
Et en troisième lieu, le groupe Johary au grand complet sur scène. Suite à plusieurs jours de répétition qui s’est déroulé sans incident et dans une bonne condition, ils étaient enfin prêt à donner le meilleur d’eux . Après une longue année d’absence, le groupe a été impatient de retrouver son « cher » public.
Mais la soirée a mal tourné. Une partie des matériels n’a pu être mis en marche, à cause de l’insuffisance d’énergie. Il a fallu éteindre toutes les lumières, même celles qui devaient éclairer la scène, pour que la fête puisse reprendre. Et imaginez, quelle « qualité » aurait-on pu apprécier dans le noir total ?
Une « qualité » qui a été enlevé à cause juste d’une coupure de courant. Une situation qui n’est pas du tout nouvelle avec l’existence du « délestage », mais l’espace Eldorado n’a pas fait face à cette coupure en se dotant d’un groupe électrogène ou en proposant une autre solution.
Quoi qu’il en soit, le public, premier acteur d’un tel évènement, reste la première victime de ce « non professionnalisme ». En attendant le « remake » pour se faire pardonner !
