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Divers

Béton France

Procès sur un bon de 20 millions d’Ar.

mercredi 27 février 2008 |  760 visites  | Manjaka Hery

Une affaire judiciaire opposant Béton France avec son ancien chef d’usine et deux de ses fournisseurs a été présentée devant la barre du tribunal de première instance d’Anosy hier. Les parties se déchirent sur une affaire de 20 millions ariary. Elle remonte en 2003, selon les explications de l’avocat de l’une des parties. Les deux fournisseurs ont livré du sable et du gravillon à Béton France. Les marchandises ont été reçues à Amboropotsy par des agents de sécurité avec un bon de livraison. C’est là que commence le litige. L’entreprise Béton France prétend que la valeur réelle des marchandises fournies ne correspond pas à la somme payée aux fournisseurs. Elle prétend l’existence de fausses écritures sur le bon de livraison. En conséquence, elle a intenté une poursuite contre les deux fournisseurs et son chef d’usine. Ce dernier, par le biais de sa défense, dégage sa responsabilité et avance que « les marchandises ont fait l’objet d’un contre-pesage en présence du magasinier, des agents de sécurité et des fournisseurs, avant l’établissement d’une facture par les fournisseurs. C’est après qu’intervient le chef d’usine pour la vérification avant le début de la procédure de paiement ».

Étonnement

Le chef d’usine a démissionné de son poste en 2004 pour un même poste dans une autre entreprise concurrente, Béton de l’Océan Indien. Il s’étonne que son ancien employeur n’a introduit son action qu’en 2006. L’avocat de la défense qualifie cet acte de « vengeance ». « Un chef d’usine n’a rien à voir avec l’établissement d’une facture ou d’un bon de livraison », a déclaré l’avocat.Selon toujours cet avocat, « Béton France passe actuellement une période de crise. Ses principaux actionnaires sont déjà partis avec leurs matériels pour rejoindre sa concurrente. Alors la demanderesse se venge de ces anciens alliés ». Par contre, l’un des deux fournisseurs a reconnu les faits et Béton France a abandonné la poursuite. Toutefois, le ministère public ne l’a pas entendu de cette oreille et maintient les charges contre toutes les parties.

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