Une hausse de prix d’Ar. 440, Ar. 390, ou une baisse de prix d’Ar. 30, 20 Ar, ou Ar. 10. Les compagnies pétrolières appliquent des tarifs « dix fois en haut et une fois en bas » ces derniers temps. En effet, si au mois de juillet, elles ont augmenté leurs tarifs au grand galop, ce mois d’août par contre, on constate qu’elles les ont révisés à la baisse, au petit trot. Les prix d’un litre de gazole, de super 95 ou 91 dépassent maintenant un euro à Madagascar. Ils sont proches des tarifs appliqués en Europe car en Belgique, le prix d’un litre de gazole est d’1Euro14 et le prix de l’essence 95, 1 euro 32. Par contre, le pouvoir d’achat est diamétralement opposé entre les deux pays. En outre, la qualité des carburants « malagasy » serait loin d’atteindre les normes internationales. La teneur en soufre du gazole, par exemple, doit être 0,005%, alors qu’à Madagascar elle serait de 0,5%.
Vagues d’augmentations
Les prix actuels des carburants reviennent presque aux tarifs antérieurs appliqués avant les vagues d’augmentations successives depuis quelque temps. Ainsi, ces évènements ont provoqué des impacts sur les frais de transports : plus de Ar. 200 pour les « tapa-dàlana » en taxi - be, la course fixée à Ar. 3000 pour les taxis et une hausse de 30% des tarifs des zones nationales, sans parler des impacts sur les prix des produits de premières nécessités stratégiques comme le riz, l’huile ou autres produits comme le bois.
