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Politique

Droits de l’homme

Prisonnier politique, un danger pour l’Etat

jeudi 28 août 2008 |  1458 visites  | Franck Raj

Le transfert de Pety Rakotoniaina, vers la maison de force de Tsiafahy a provoqué tant de polémiques. Pour une certaine opinion, les droits de l’homme sont bafoués. Ce qui n’est pas le cas pour le gouvernement qui l’entend d’une autre oreille car, pour ce dernier, le prisonnier politique représente vraiment un danger pour lui. Les propos d’un aumônier qui a préféré garder l’anonymat sont explicites sur ce point : en principe, seuls les détenus, ceux qui sont déjà passés en procès et non les prévenus, c’est-à-dire en détention préventive qui n’ont pas encore été jugés, sont incarcérés à la maison de force de Tsiafahy. Justement, Pety Rakotoniaina a été accusé pour tentative de déstabilisation du régime d’où la justification de son séjour à Tsiafahy. Or, les gouvernants avancent toujours qu’il n’existe aucun prisonnier politique à Madagascar.

Etrange rumeur sur Pety Rakotoniaina

Aux yeux de cet aumônier avec qui nous avions conversé, la détention n’est d’aucune utilité. « Si on soustrait un délictueux de la société sous prétexte de la protéger, d’une part, et de corriger le comportement du concerné, d’autre part, nous constatons tous les mauvaises conséquences », poursuit-il. Concernant donc le cas Pety, c’est au gouvernement de le classer comme relevant d’un délit correctionnel.

Quoi qu’il en soit, de folles rumeurs en provenance de Fianarantsoa circulent ces dernières heures sur Pety Rakotoniaina. Certes, le détenu est malade, pour ne pas dire très mal en point, car il se ferait assister pour satisfaire ses besoins physiologiques, mais de telles rumeurs ne laissent pas indifférents. Une telle rumeur a déjà circulé sur Herizo Razafimahaleo quelques jours avant son décès, et elle provenait aussi de Fianarantsoa. Etrange !

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