Les Etats-Unis auront officiellement ce jour leur 44e Président. Une ère nouvelle s’ouvre avec l’arrivée de Barack Obama à la magistrature suprême du premier Etat démocratique et non moins première puissance économique mondiale. Une puissance certes amoindrie par la crise financière, mais qui demeure tout de même le régulateur du tableau économique planétaire.
Madagascar, terre d’investissement public et privé
Une force que les hommes d’affaires du pays de l’Oncle Sam profitent en investissant leur masse d’argent dans des Nations susceptibles de leur donner profit. Malgré les appréhensions de certains, Madagascar figure bel et bien parmi les pays bénéficiant de l’investissement, privé ou public, des Etats-Unis. L’African Growth and Opportunity Act (AGOA) et le Millénium Challenge Corporation (M.C.C) constituent les fers de lance de l’appui public américain au gouvernement malgache. Le secteur privé n’est pas également en reste. Plus discret que d’autres, sa présence ne passe pas inaperçue dans le milieu économique malgache. La première société de téléphonie mobile opérant à Madagascar était « Américaine », à savoir, Telecel. L’unique minoterie de la Grande île, La Kobama, était entre les mains des opérateurs américains, avant que ceux-ci, pour des raisons diverses, ne plient bagages. En dépit de ces retraits, d’autres investisseurs continuent d’opérer à Madagascar et résistent tant bien que mal à la rude concurrence.
Du tourisme au gisement pétrolier
Présentes dans différents secteurs, du tourisme à l’exploration pétrolière en passant par les industries textiles, les sociétés américaines jouent pleinement leur rôles en apportant les nerfs de la guerre et leur savoir-faire dans leur champ d’action respectif. Exxon Mobil, avec ses explorations de gisements pétroliers dans la partie Ouest de la Grande île, détient le record en matière de volume d’investissement. Cottonline, Mazava SportsWear, Nova Knits…brillent dans le domaine du textile. Certains opérateurs délaissent, par contre, les grands chantiers en choisissant des petites activités qui sont toutefois pérennes et prometteuses. Cortez Expeditions se spécialise dans le tourisme en faisant découvrir l’île Rouge aux Américains. Madagascar Bamboo transforme les « fataka » (bambous) en parquet solide ou en planches pré-débitées pour l’industrie du meuble. Le tout destiné à l’exportation.
En dehors de cette présence directe, les produits et marques émanant de la bannière étoilée sont représentés également à Madagascar et inondent le marché local. Produits alimentaires, voitures, vestimentaires, matériels agricoles, engins de travaux publics…
Le souhait des pays pauvres, dont Madagascar, est d’accueillir encore plus d’investisseurs durant l’ère de Barak Obama, quatre ou huit ans.
