Les membres du corps diplomatique à Madagascar estiment que rien ne permet de justifier la violence de la part d’un parti quelconque, et qu’en fait, davantage de violence rendrait l’avènement d’une solution pacifique et négociée plus difficile et moins probable. La communauté internationale résidant à Madagascar condamne la récente résurgence de la violence et l’intimidation à Madagascar dans son communiqué en date de ce mercredi 29 avril 2009. Elle déplore ainsi le mépris déconcertant des droits de l’homme qui a accompagné ces violences et intimidations.
« La crise ne sera pas résolue par le bain de sang. Ce qui s’est passé dernièrement n’a fait qu’illustrer le besoin de procéder au dialogue et de respecter les libertés fondamentales d’expression et d’assemblée, afin de permettre l’expression pacifique d’une contestation ». Tel est le message contenu dans le communiqué rédigé par les membres du corps diplomatique résidant à Madagascar.
Appel au dialogue
Le dialogue demeure le seul chemin pour aller de l’avant indique la communauté internationale. Elle réitère son appel pour un retour rapide à la démocratie à travers des élections libres et justes, et une administration de transition qui soit véritablement inclusive et consensuelle. Elle exhorte davantage les différentes mouvances politiques à reprendre la table de la négociation, avec la volonté de parvenir à un compromis dans l’intérêt suprême de la nation.
Enfin, la communauté internationale résidant à Madagascar accueille favorablement et soutient fermement l’avènement de la toute première réunion du Groupe de Contact sur Madagascar, prévue se tenir le 30 avril prochain à Addis Abeba, sous les auspices conjointes de l’Union Africaine et des Nations Unies. La communauté internationale avoue que la formation de ce groupe reflète les profondes préoccupations de la communauté concernant la crise politique à Madagascar. Elle réitère qu’il appartient d’abord au peuple Malagasy lui-même de résoudre cette crise.
Cependant à l’allure où vont les arrestations et les intimidations actuelles, le principal acteur dans cette crise risque de disparaître ou du moins de ne plus avoir de leader en mesure de défendre ses positions. Le dialogue, la table ronde ou le consensus n’auraient alors plus de raison d’être.
Vos commentaires
La communauté appelle au dialogue ! Rajoelina n’a jamais voulu dialoguer ! Faudrait que la communauté internationale agisse plus fermement au lieu de blablater ainsi. Il faut faire un blocus sur Madagascar ! Le peuple va en crever mais on ne fait pas d’omelette sans casser les oeufs !
De toute façon les blanc ne peuvent que profiter des situations comme celle ci et si ils ne réagisse pas c’est pour en profiter un maximum, pour moi on est tous manipuler et le peuple n’a toujours pas compris que l’indépendance de Madagascar est une fausse indépendance .
Peut-on dialoguer avec M. Rajoelina ? Maintenat il a son armée, ses adversaires sont en prison et ceux qui osent les contredire risquent de se retrouver face à face à ce fameux commandant Charles.
Comme dialogue, cela doit être à la façon nord-coréenne, tout va bien, tout le monde est d’accord et toutes les résolutions sont adoptées à l’unanimité ! Ou, pour montrer un semblant de liberté, on demande à certains camarades de voter contre. J’ai déjà vécu une situation semblable à l’élection des représentants des étudiants en sciences en 1988 à Ankatso. Le seul candidat était un MAREMA et on a demandé à un autre étudiant MAREMA qui venait juste d’arriver de Fianarantsoa (donc inconnu)d’être son « adversaire ». 20 ans se sont écoulés, ils ont appris cette méthodes étant jeunes, ils maintenant ils l’appliquent.
Façon « nord-coréenne »,RALITA !!!!nous sommes en 2009....Réveillez-vous !
Madagascar suspendue par l’UIP (Union interparlementaire)28 avril 2009
http://nymarinatsymaty.over-blog.com/article-30779437.html
En 2002, la communauté internationale a appelé l’ex-président ra8, « le président auto-proclamé », et puis après tout le monde a fini par s’ incliner devant le fait accompli ;
Depuis l’accession au pouvoir de ra8, en 2002, la communauté internationale a assisté, impuissante, aux dérives de toutes sortes de la part de Ra8 et du pouvoir TIM.Il y a eu, de temps en temps, quelques « toussotements » timides et discrets mais qui se sont mués en sourires diplomatiques après ;
Depuis 2002,des opposants ont été interpelés, emprisonnés, torturés, mais la communauté internationale n’a rien vu, et n’a rien dit.Et pis, comble de ridicule diplomatique, quelques uns d’entre eux s’évertuent même à affirmer que l’opposition est « faible » à Madagascar.Comme pour accuser les Zafy et ceux qui ont échappé à la chasse aux sorcière perpetrée par le TIM,de ne pas faire leur devoir d’opposants ;
Quand Rajoelina, élu démocratiquement maire de la capitale, a été injustement et de façon scandaleuse malmené par ra8, ces mêmes ci n’ont rien fait
Je ne peux qu’approuver totalement ce que dit Ikopa et je me réjouis qu’une réflexion sensée apparaîsse quelquefois sur ces pages. La communauté internationale n’est pas exempte de propos creux, qui versent dans la facilité et l’irresponsabilité. Ne prenant presque jamais en considération la souffrance insoutenable d’un peuple, en légalisant les dirigeants qui savent pleurnicher auprès d’eux... Il n’approuveront JAMAIS les révoltes même si c’est contre un dirigeant qui a vendu les terres de ses ancêtres... ni d’ailleurs la révolte contre l’AUTRE type qui avait tenté de diviser la nation malagasy pour garder sa province natale sous son pouvoir, alors qu’il était aux abois. Je parle de Ratsiraka.