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Editorial

Pour une démocratie à la Malgache

vendredi 18 mai 2012 | Ndimby A.

NDLR : le texte qui suit, écrit par Ndimby A. le 8 mars 2009, n’avait pas été publié sur Madagascar-Tribune.com. Constatant qu’il n’avait guère pris de rides, nous avons choisi de le reprendre aujourd’hui.

En cinquante ans de retour à l’Indépendance, Madagascar a subi cinq crises violentes pour se défaire d’un Chef d’État en exercice : crises de 1972, 1991, 2002 et 2009, sans oublier l’assassinat de Ratsimandrava en 1975.

Censée être l’expression de la volonté de la majorité, la démocratie à Madagascar tend de plus en plus à être l’otage de minorités : celles qui ont de l’argent, celles qui estiment être les seuls à détenir la clé du Paradis, celles qui une fois arrivées au pouvoir souhaitent y prendre racine, ou encore celles estiment avoir le droit d’exiger le pouvoir par la force, comme au bon vieux temps de la loi de la jungle.

Mêmes causes, mêmes effets

On connaît les causes des problèmes, depuis 50 ans de retour à l’Indépendance. Manipulation des élections pour s’assurer un confort trompeur et des réélections. Emprisonnement d’opposants sous des prétextes fallacieux. Utilisation des prérogatives de l’État pour jeter des bâtons dans les roues des rivaux potentiels, tels que contrôles fiscaux. Mélange des caisses de l’État et de son propre business. Mélange des affaires de l’État et de son propre parti. Et surtout, mise au pas de la presse, style « politique de l’autruche » (sans que cela ne soit une insulte envers le Ministre de tutelle de la communication à Madagascar) : à partir du moment où aucun média n’est autorisé à parler des facteurs de mécontentement, c’est que la population est heureuse. Le Docteur Coué n’est pas mort, Staline non plus et Adolf n’est pas loin…

On connaît les effets. Toute crise politique s’est basée sur un triptyque. Primo, un leader charismatique. Secundo, une union de l’opposition. Tertio, des thèmes populistes qui plaisent à la plèbe. Le tout mis ensemble et jeté sur la Place du 13 mai, endroit symboliquement historique (et vice-versa). Ensuite, pour faire monter la pression, annoncer un pouvoir insurrectionnel. Enfin, comme toute révolution a besoin de martyrs, « il a fallu, pour les ailes extrémistes (…), utiliser le moyen machiavélique, de pousser le mouvement jusqu’au bout, pour créer des affrontements et pour qu’il y ait un nombre suffisant de victimes ». Cette belle citation concerne la Marche de la liberté du 10 août 1991. Là où cela pose problème, c’est que l’auteur de ces mots se nomme Gilbert Raharizatovo (in Madagascar 2002, Genèse et silences d’une crise, 2008). Quelques mois après avoir publié ce livre, cet illustre journaliste est devenu Ministre du tourisme du gouvernement insurrectionnel dirigé par Monja Roindefo. Question : a-t-il pris soin d’alerter les leaders du mouvement TGV sur le côté machiavélique qui a présidé à la Marche sur Ambohitsirohitra le 7 février 2009 ?

Cercle plus que vicieux

L’enchaînement est donc mécanique. Chaque régime tenté par le vertige de l’absolutisme et de la cleptomanie se verra immanquablement rappelé à l’ordre par des mouvements de rue. Certains « analystes », se trompant sûrement d’époque pour avoir gardé leur raisonnement au temps de l’âge des cavernes, se gargarisent et se glorifient de cette forme de « démocratie directe ». Puis, toute action entraînant une réaction, les coups d’état sont stoppés par la seule méthode possible : la répression. La devise de notre république nous dit : patrie, liberté, progrès. Mais la pratique de notre démocratie se décline hélas ainsi : mauvaise gouvernance – coup d’état – répression. Sommes-nous bien sûrs que c’est le genre de Nation dont nous voulons pour nos enfants : sentiment d’impunité des dirigeants, sentiment d’autorisation de putsch pour n’importe quel opposant impatient, permis de tuer sous prétexte de défense de la légalité ?

Qui a donc la responsabilité de briser en premier ce cercle plus que vicieux ? Comment faire en sorte que les dirigeants appliquent réellement les principes de bonne gouvernance économique et démocratique ? Comment faire en sorte que les opposants soient enfin capables de se baser sur des projets de société, et non sur des coups d’État ? Comment s’assurer que l’exercice de la politique devienne (enfin) respectable ? Comment rédiger une Constitution qui ne soit plus à géométrie variable, pour que chaque dirigeant successif ? Comment faire en sorte que les résultats des élections s’imposent à tous, ainsi que la durée des mandats ? Comment garantir que les forces de sécurité aient pour mission de protéger les biens et les personnes, et non de servir de garde prétorienne à des apprentis dictateurs ?

Balises pour une IVème République

Les réponses à toutes ces questions devraient permettre de dessiner les contours de la IVème République. Car il est indéniable qu’il faut reconcevoir deux textes : le code électoral et la Constitution. Il n’est pas utile d’envisager une quelconque élection (référendum constitutionnel, éventuellement présidentielles anticipées) si le code électoral n’est pas modifié pour s’assurer que les résultats soient vraiment fiables, transparents et acceptés car acceptables. Ce n’est pas le fait d’organiser une élection qui les rend démocratiques, mais leur essence même. Toutefois, la refonte de ces textes fondamentaux doit se faire de deux manières : sereine (malgré le climat délétère), technique et réfléchie. Autrement dit, le travail de refonte de la Constitution et du Code électoral devrait se baser sur des critères techniques et être effectués par des experts en la matière. Seule entité de la société civile à avoir eu le courage d’alerter sur les dérives du régime Ravalomanana depuis 2002, le SEFAFI a démontré qu’il pouvait valablement être pris comme un panel d’experts. Ainsi, les politiciens dont l’avis doit certainement être demandé en input, devraient ensuite être écartés des travaux proprement dits pour qu’ils ne soient pas taillés sur mesure par la tendance dominante aujourd’hui, et opposante demain.

Rappelons à toutes fins utiles les caractères d’un système démocratique (source : PNUD, RDH 2002) :

  • Un système de représentation, avec des partis politiques et des groupes de défense d’intérêts qui soient opérationnels.
  • Un système électoral garantissant des élections libres et non entachées d’irrégularités, ainsi que le suffrage universel.
  • Un système d’équilibre reposant sur la séparation des pouvoirs, avec une branche judiciaire et une branche législative indépendantes.
  • Une société civile active, à même de contrôler les actions du gouvernement et des entreprises privées, et de proposer des modes différents de participation politique.
  • Des médias libres et indépendants.
  • Un contrôle effectif des civils sur l’armée et les autres forces de sécurité.

C’est donc sur la base de ces principes simples que la réflexion des comités techniques de rédaction devraient se pencher. Le retour de l’instruction civique à l’école ainsi que le renforcement de l’éducation citoyenne doivent également être des domaines-clés pour renforcer le développement d’une démocratie réelle. Pour en revenir aux aspects techniques, il y a trois points importants qui méritent d’être soulignés.

Trois points fondamentaux

Le premier point est la séparation des pouvoirs. Le modèle du genre est sans doute le système américain, où le Congrès n’est pas l’assemblée-croupion de l’Exécutif, comme l’Assemblée nationale et le Sénat le sont à Madagascar. Quand on regarde l’organigramme de la Présidence, on s’aperçoit que ce qui est sensible est rattaché à la Présidence de la République, ce qui ne permet pas de créer la confiance. Un calendrier impératif doit aussi être établi pour la mise en place de certaines juridictions, comme la Haute Cour de Justice. Enfin, le Conseil de la magistrature et les membres de la HCC ne doivent plus avoir de lien avec le Président, ni dans leur nomination, ni dans leur prestation de serment, ni dans leur révocation.

Le second point est l’existence réelle de contre-pouvoir. L’indépendance de la presse doit être assurée par la Constitution, et l’accès aux médias de l’audiovisuel public ne doit plus être réservé aux copains et aux coquins du régime en place. Le système français qui a mis en place le CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel) peut être adapté au contexte malgache, mais dans tous les cas le cordon ombilical de tutelle avec le Ministère de la communication doit être coupé. En contrepartie, les médias devraient s’engager à être plus professionnels et plus respectueux de la déontologie, ce qui n’est pas gagné. Toutefois, l’adoption d’un Code de la Communication (préparé depuis 1998, et sur lequel se sont assis silencieusement tous les Ministres successifs) devrait permettre de placer les balises. Cependant, il faut également que la presse accepte le couple « droit et devoirs », avec les sanctions qui en découlent, surtout dans des cas de diffamation.

Le troisième point est la nécessité d’un système de recours pour permettre de canaliser les mécontentements et éviter qu’ils n’aboutissent invariablement sur la Place du 13 mai. La République a un médiateur et un tribunal administratif, qui permettent théoriquement de se plaindre contre l’État. Il faut réfléchir à accroître leur marge de manœuvre. Mais au-delà, il faut innover en se basant sur certaines de nos valeurs culturelles, dont le respect des ray-aman-dReny et le fihavanana. Il faut sans doute réfléchir à la façon de formaliser l’entrée dans la Constitution du « Conseil des sages », mis en place il y a quelques années par diverses personnalités autour de Guy Willy Razanamasy. Sa composition et son mode de fonctionnement doivent être sujets de débat, mais l’idée de base est de permettre à ce Conseil de ray-aman-dReny, indépendant du pouvoir, de servir de recours contre le régime en place en dehors des voies traditionnelles quand il y a une grave crise, par exemple en pouvant proposer à la HCC l’empêchement du Président en exercice.

En fait, de ce qui précède, le véritable souci est de créer des garde-fous pour éviter les dérapages. Car en 50 ans de politique à Madagascar, on s’aperçoit, tant du côté des dirigeants que des opposants, que cette garde n’était pas superflue.

43 commentaires

Vos commentaires

  • 18 mai 2012 à 08:49 | Boris BEKAMISY (#4822)

    Si si si NDIMBY

    Votre article du jour accuse certainement bien des signes dystrophies cutanées ( des rides) car le style de Gouvernance actuelle de Rajoelina et la Nouvelle Constitution votée en Novembre 2010 ont apporté des REPONSES SUFFISANTES (on va pas les citer, c’est evident...) aux nombres des propositions que vous venez d’evoquer....

    On a beau abondé à discrediter sous-estimer Rajoelina depuis presque 3 ans mais , il est le seul à effectuer des INNOVATIONS TITANESQUES pour mettre ce PAYS sur les nouvelles bases....que ses adversaires tentent de camoufler en agitant des manoeuvres politico-politiciennes .....des pratiques politiques qui ont entretenu ce Pays dans le non_democrattie et la pauvreté depuis 50 ans....

    • 18 mai 2012 à 09:04 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à Boris BEKAMISY

      andry rajoelina s’est précipité à signer cette feuille de route pour pouvoir aller à New-York,et maintenant il est convoqué pour « NON-APPLICATION » totale de tous les articles de ce fameuse feuille de route.
      Attendons son retour pour pouvoir continuer la discussion.
      BB,il n’y aura pas d’élection à Madagascar,sans la présence physique du Président Marc RAVALOMANANA.
      Les deux antagonistes devraient régler leurs différends (économiques ou familiaux,peu importe mais qu’ils se parlent ouvertement),sans prendre trop longtemps en « OTAGE » le Peuple Malgache.

      Basile RAMAHEFARISOA
      1943
      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 18 mai 2012 à 09:05 | ASSISE (#1505) répond à Boris BEKAMISY

      Discréditer ou sous-estimer le DJ n’est rien devant l’avenir, et que ses adversaires en seront témoins (sans camouflages).

      Il faut souhaiter au pays de ne plus revivre de ces violentes crises comme disait Ndimby.

      Nous sommes à +2ans (Juin 2012) des 50 ans après le retour de l’indépendance.

      Je vous souhaite 50 ans de plus et beaucoup de Chance cher « BetsileoBelge » pour vivre l’expérience, et que le TITANESQUE le soit pour notre cher Madagasikara.

    • 18 mai 2012 à 10:44 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      On va laisser Babaz se delirer comdhab....

      Sans Transition , on peut VIVEMENT FELICITER cette nommination (previsible) de Laurent Fabius au Quai d’Orsay , un veritable ami de Madagascar et qui connait bien le dossier politique malgache ....

      Avec ce NORMAND du Grand Quevelly ,très proche de Haja André RESAMPA ( SG Presidence de la Transition malgache ) au Quai...on peut s’assurer que la relation de confiance entre la Transition malgache et la France de HOLLANDE ....on peut dire meme un veritable matelat de confiance entre les deux gouvernement.

      Les multiples gesticulations des GTT sont donc dess coups d’eppée dans l’eau.....il est vrai que l’idée rapprocher Ravalo et la France , gauche ou droite releve de la NAIVETE POLITIQUE GTTasque...ça n’a meme pas de sens....

      Les ravaloistes n’etaient , sur ce point ,pas à leur ENNIEME CONTRADICTION

    • 18 mai 2012 à 12:20 | Rakotoasitera Fidy (#2760) répond à Boris BEKAMISY

      Monsieur Laurent Fabius tres proche de Haja Resampa ???

      Un normand qui est un veritable ami de Madagasikara !!!

      Un veritable matelas de confiance ...

      Bekamisy se rappelle certainement d’une certaine visite de monsieur ZafY Albert chez monsieur Balladur premier ministre ...

      Trois quart d’heure à rester dans le hall pour eviter d’expliquer aux journalistes le refus de Balladur

      Je conseille aux forumistes de téléphoner au secrétariat de monsieur Fabius

      Et auusi d’attendre les résultats défnitifs des législatves françaises , surtout
      concernant les secretaires d’etat rattachés au quai

    • 18 mai 2012 à 13:27 | pony (#6201) répond à Boris BEKAMISY

      Ah...je vois maintenant pourquoi vous aviez été virulent de par vos propos..... vous voyez en nos politiciens qui ne sont rien d’autre que ANR un véritable homme politique de charisme, voir un administrateur politicien hors talent qui a refondu Madagascar sur tous les domaines.... il a tellement fait des réformes dans ce pays que la communauté internationale dans son ensemble le qualifie de « FAILED STATE »......

    • 18 mai 2012 à 14:14 | Paulo Il leone (#6618) répond à Boris BEKAMISY

      Comme d’hab, BB nous assène des slogans tout droit tirés de « Tintin au Congo » version modifiée « Tintin à Madagascar » :
      « ... le style de Gouvernance actuelle de Rajoelina et la Nouvelle Constitution votée en Novembre 2010 ont apporté des REPONSES SUFFISANTES... »
      Ceux qui ont rigolent en lisant ça gagnent un aller simple pour la Corée du Nord !

      BB continue sa bouffée délirante par : « on va pas les citer, c’est évident... »
      sans commentaire comme ils disent à Euro News !

      Et en guise d’apothéose, BB nous confie cette perle rare de sagesse : « il [ANR] est le seul à effectuer des INNOVATIONS TITANESQUES pour mettre ce PAYS sur les nouvelles bases....bla bla bla »
      Si avec ça, on n’a pas envie de se tordre de rire, c’est qu’on n’a aucun sens de l’humour ! Un sacré comique ce BB !

    • 18 mai 2012 à 18:35 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à Boris BEKAMISY

      BB,
      Grâce à cette situation géographique (dans la Seine Maritime de la famille Resampa) que j’ai pu avoir la chance de rencontrer Monsieur le Ministre André RESAMPA ,à Roissy,du temps de la période du Président ZAFY Albert.
      La fille Resampa était obligée de partir pour « ROUEN »,avant le départ de l’avion pour Mada.Deux heures au salon d’Air France avec le père RESAMPA.Quelle aubaine !
      A propos de Monsieur le Premier Ministre Laurent FABIUS,il est plutôt du Saint Etienne du Rouvray (ses parents) Commune de GRAND QUEVILLY.
      Savez-vous ce qu’il a dit à la passation de « service » :« la France défend ses intérêts ».
      A propos du PS,en FRANCE,il y a un Malgache qui est très proche de cette clique :« Mamy AND.... »,proche de Philippe TSIRANANA
      tant mieux,si le secrétaire général resampa est proche de fabius ;

      BB,je vous livre mon code :
      CC//JJ depuis 1967/1968
      C=Chevènement,
      C=Cot,
      J=Joxe,
      J=Jeanneney
      C’est une bande de ma génération
      Encore BB
      - Le nouveau Ministre délégué au développement auprès de Laurent Fabius, Pascal Canfin est un proche d’Eva Joly (Europe Ecologie-Vert),proche du Président Marc RAVALOMANANA.Qui dit mieux ??
      Bref,FRANCE/MADAGASCAR vont « BIEN ».Tant mieux,pour MOI
      Basile RAMAHEFARISOA
      1943
      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 19 mai 2012 à 14:15 | Developpement (#6622) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      1943 veut dire vous êtes ne en 1943 ?
      http://larichesse.over-blog.com/

  • 18 mai 2012 à 08:55 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)

    Ndimby A,
    Madagascar devrait imiter la Grèce :
    « Former un Gouvernement dit de service uniquement charger d’expédier les affaires courantes et d’organiser le scrutin pour l’élection des représentants du Peuple ».
    Bref,déposer la « Présidence de transition et le Gouvernement actuel avec tous les organismes proposés (CENI-T/CT/CST)par cette feuille de route ».
    Néanmoins,écrite et signée par les parties,la feuille de route n’en aura pas moins le caractère d’un contrat.
    Selon le cas,elle pourra être question d’un simple compromis,d’un protocole d’accord,d’une transaction.
    « Le médiateur a une obligation de moyens et non de résultats ».
    La prévision d’un possible retour en médiation pourrait être envisagée.

    • 18 mai 2012 à 09:09 | Stomato (#3476) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Depuis que Madagascar imite l’extérieur, l’on a vu les résultats !
      Certes imiter la Grèce pour sa longue pratique démocratique pourrait être une piste. Cependant l’orgueil mal placé de certains s’accommoderait très mal des exemples venus d’ailleurs.
      Les feuilles de routes proposée/imposée par l’étranger ont le succès que l’on connait.

      Cependant votre suggestion est fortement teintée de bon sens.
      Mais pour l’appliquer il faudrait au moins un gouvernement « de service » composés de militaires de l’ONU s’appuyant sur un détachement armé de casques bleus ayant le pouvoir de tirer à balles réelles sur tout ce qui s’opposerait à l’organisation et la bonne conduite d’élections.
      En effet tout se passe comme si la vie politique était menée par des sales gosses, ados trop longtemps trop gâtés qui ne pensent qu’à leur panse et leurs portefeuille et comptes en banque à l’étranger.

      L’autre option serait de conduire les candidats sur une ile déserte (une des éparses par exemple) avec une semaine de vivres pour qu’ils se mettent d’accord sur le future immédiat du peuple Malagasy.

    • 18 mai 2012 à 09:50 | RADERA (#4819) répond à Stomato

      à Ndimby.

      Vous avez oublié de citer les victimes des évènements de 2002 (?) alors leur nombre battait le record de toutes les crises !
      Victimes dues à la non application des accords de Dakar 2.

    • 18 mai 2012 à 12:46 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à RADERA

      Ndimby A,
      Pour bien comprendre les Malgaches,il faut revenir aux événements de 1947..Gouvernement RAMADIER.
      "Que Georges Gosnat-communiste- ne craint pas non pus d’intervenir de manière polémique,et c’est ainsi qu’il est entendu sur les interpellations relatives aux événements de Madagascar (8 mai 1947).

      En mai 2012,on se permet de nous faire cette reproche/remarque :
      « La feuille de route est la seule voie légitime vers la normalité constitutionnelle ».
      Les retards et les difficultés rencontrés actuellement et dans le passé sont liés aux intérêts personnels et des partis de certains dirigeants (tout le monde dans le même sac) des mouvances et des parties prenantes,plutôt qu’à la feuille de route elle-même.

      La SADC implore les dirigeants
      - des mouvances (on ne doit pas parler de mouvance Marc RAVALOMANANA ,sans sa présence physique à Madagascar),
      - les intervenants
      - et les signataires ,
      - ainsi que les autres dirigeants de la société civile d’être décisifs,courageux et audacieux.
      Ce implique parfois de prendre des décisions impopulaires mais qui seront dans les meilleurs intérêts de la Nation Malgache,dans son ensemble et non pour le seul intérêt de leurs partis politiques.

      Ceci m’oblige de revenir
      - à l’indépendance,
      - à la Première République,
      - et à la transition militaire.
      Nous avons à faire à des anciens acteurs de ces périodes et à leurs héritiers respectifs.

      Après que la France a adopté la Constitution de la Ve République sous la conduite du Général De Gaulle,le 28 septembre 1958,MADAGASCAR a tenu un référendum pour déterminer si le Pays devait devenir une République Autonome au sein de la Communauté française.
      L’A.K.F.M (Andriamanjato Richard ,Gisèle RABESAHALA et autres) et d’autres nationalistes opposés au concept d’autonomie limitée ont rassemblé environ 25% des voix.
      La Grande majorité de la Population (???) sur la recommandation des dirigeants PSD (PiSoDia) a voté en faveur du référendum.
      Un vote a mené à l’élection du Père Tsiranana,en tant que Premier Président du Pays,le 27 avril 1957 (Albert SYLLA était le favori de DE GAULLE..mais hélas ! difficile à vérifier).Le 14 octobre 1958 est la proclamation officielle de la Première République Malgache."OUBLIEE en ce jour)
      Un an après les négociations entre Tsiranana (-Tsiranana faisait parti du groupe Mitterand à l’Assemblée-) et ses homologues français,le statut de Madagascar comme République Autonome a été officiellement modifié le 26 juin 1960,(date officielle de l’Indépendance,fête nationale Malgache) en Etat entièrement indépendant et souverain mais la « BANQUE CENTRALE SE TROUVE A PARIS »).
      La pierre angulaire du Gouvernement Tsiranana était la signature avec la France de 14 accords et conventions conçus pour maintenir et renforcer les liens franco-malgaches (Même jusqu’à ce jour,je crois à ces accords et conventions,peine perdue).Ces accords devaient fournir la base pour l’opposition croissante des détractueurs de Tsiranana.

      Un esprit de « RECONCILIATION POLITIQUE » a régné au début des années 60.En réalisant l’indépendance et en obtenant la libération des chefs du MDRM détenus depuis la révolte de 1947,TSIRANANA avait coopté les principaux problèmes sur lesquels les éléments nationalistes les plus agressifs avait établi une « bonne part » de leur soutien.
      Conforme à l’engagement ferme de Tsiranana de rester attaché à la civilisation occidentale,le nouveau régime malgache rend son intention de maintenir les liens forts avec la France et l’ouest dans les sphères économiques,de la défense et culturelle.
      Pas entièrement optimiste au sujet de cette perspective,l’opposition qui a,au commencement,concouru à l’intérêt de consolider les gains de la décennie précédente,et de nombreux intérêts ethniques et régionaux,a soutenu Tsiranana.
      Semblable à d’autres chefs africains (le Général De Gaulle ne les considère pas comme des chefs d’Etat d’où FOCCART) pendant l’ère immédiate de l’indépendance,TSIRANANA a surveillé la consolidation de la puissance de son propre parti aux dépens d’autres partis.
      Un système politique qui a fortement favorisé le candidat sortant à compléter ses actions ;.
      Par exemple,bien que le processus politique ait permis à des partis de minorités de participer ,la Constitution a exigé un système conférant tout le Pouvoir au vainqueur qui ,en réalité,refusé à l’opposition une voix dans le Gouvernement.
      La position de Tsiranana a été encore renforcé par la large « base populaire » multi-ethniques du PSD (PiSoDia) parmi les côtiers (les PADESM),tandis que l’opposition a été désorganisée.
      L’AKFM a continué à éprouver des désaccords intra-partis entres les gauchistes et les ultra-nationalistes,des factions marxistes plus orthodoxes ;il ne pouvait pas profiter de la jeunesse malgache de plus en plus active mais relativement moins privilégiée parce que la base du parti (AKFM) était la classe moyenne « merina ».

      - 1971-
      Une nouvelle force sur la scène politique a fourni le premier défi sérieux au Gouvernement de Tsiranana en avril 1971.
      Le Mouvement National pour l’Indépendance de Madagascar (MONIMA) a menacé un soulèvement rural dans la Province de Tuléar.Le Fondateur et Chef de Monima était Monja Jaona,un côtier du sud qui a également participé à la « révolte de 1947 ».
      le principal problème était la pression du Gouvernement pour la perception de l’impôt à un moment où les bétails locaux,que des troupeaux,étaient ravagés par la maladie.
      Les protestataires ont attaqué les centre militaires et administratifs dans le secteur de Tuléar,« espérant » apparemment l’appui de la CHINE de Mao sous forme d’armes et de renforts.
      Une telle aide n’est jamais arrivée,et la révolte a été durement et rapidement supprimée.
      (On parle de 50 à 1000 morts)
      Le MONIMA a été dissous et des Chefs de MONIMA,y compris Monja Jaona et plusieurs centaines de protestataires,ont été arrêtés et expulsés sur l’île de Nosy-lava.
      - 1972-
      Un autre mouvement est venu sur la scène au début 1972,sous formes de protestations d’étudiants dans Antananarivo.
      Un grève faisant participer les quelques 100 000 élèves/collégiens du second degré de la NATION s’est concentrée sur trois principales questions :
      1-fin des accords culturels de coopération avec la France (quand on dit que c’est l’Amiral rouge Didier RATSIRAKA,la malgachisation à outrance de l’enseignement,à Madagascar,« JE » rigole) ;
      2-remplacements des programmes éducatifs conçus pour les écoles en France et enseignés par des français par des « PROGRAMMES » soulignant la vie et la culture malgaches et enseignés par des instructeurs malgaches ’sans école normale) ;
      3-et accès croissant pour la jeunesse économiquement sous-privilégiée dans les institutions du second degré.(A cette époque,déjà,c’est l’ESCA ,la référence pour la France).
      Début mai 1972,le PSD (PiSoDia) a cheché à mettre fin à la grève des étudiants,à n’importe que coût (une erreur fatale)
      Les 12-13 Mai 1972,le Gouvernement a arré plusieurs centaines de chefs étudiants et les a envoyés à Nosy-Lava.
      Les autorités ont également fermé les écoles et interdit toutes manifestations.
      Les forces lâchées par la crise économique croissante se combinant avec le malaise des étudiants « POUR CREER UNE ALLIANCE D’OPPOSITION »,les ouvriers,les fonctionnaires,les paysans et beaucoup de jeunes urbains sans emploi d’Antananarivo ;ont rejoint la grève des étudiants qui s’est étendue aux Provinces.
      Les protestataires ont mis le feu à l’Hôtel de Ville et aux bureaux d’un journal de langue française dans la capitale.
      Le tournant s’est produit le 13 mai 1972.
      TSIRANANA a déclaré l’Etat d’urgence,et le 18 mai 1972,a dissous son Gouvernement,mettant réellement fin à la Première République Malgache.
      il a alors transmis les Pleins Pouvoirs à l’Armée Nationale sous le commandement du Général RAMANTSOA.
      L’Armée Nationale avait maintenu la stricte neutralité politique pendant la crise,et son « INTERPOSITION » pour restaurer pour restaurer l’ordre a été bien accueillie par les protestataires et les éléments de l’opposition (Ce que devrait faire notre Armée Nationale en 2012).
      Le Régime militaire du Général RAMANANTSOA n’a pas pu résoudre la montée des problèmes économiques et ethniques,et a survécu de justesse à un coup d’Etat tenté en 1974,le 31 Décembre.
      Le fait que le coup a été mené par plusieurs officiers côtiers contre un chef militaire merina a souligné la « POLARISATION CROISSANTE » entre merina et côtiers au sein des militaires.
      Dans une tentative pour reconstituer l’unité,le Général RAMANANTSOA a,le 5 février 1975,confié le POUVOIR au colonel Richard RATSIMANDRAVA.
      Cinq jours plus tard,le Colonel Richard RATSIMANDRAVA a été assassiné,et une « DIRECTION MILITAIRE NATIONALE » a été formée pour restaurer l’ordre en déclarant la « loi martiale »,expression politique de stricte censure ,et la suspension de tous les partis politiques.
      La crise politique de « TRANSITION » a été résolue le 15 juin 1975 (à peine quatre mois),quand la Direction Militaire Nationale a choisi Didier RATSIRAKA,comme Chef d’Etat et Président d’un nouveau corps décisionnaire,le « Conseil Révolutionnaire Suprême »
      - Le choix de RATSIRAKA a apaisé les soucis ethniques parce que c’était un côtier appartenant à un groupe ethnique de Betsimisaraka.

      En 2012,le blocage,c’est entre :« Andry Nirina RAJOELINA et Marc RAVALOMANANA »
      Trois ans de transition cela suffit.
      Qu"andry nirina rajoelina dise la vérité sur
      - le 26 janvier 2009=lundi noir ;
      - le 07 février 2009=AV7

      Basile RAMAHEFARISOA
      1943
      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 18 mai 2012 à 12:50 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à Stomato

      L’onu ne peut pas envoyer des militaires, sans aval, du Conseil de Sécurité ;

    • 18 mai 2012 à 13:19 | hrrys (#5836) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Basile, tout le monde doit respecter la FR ( devenue cadre juridique malagasy après la constitution ) .
      La mouvance R8 ne se rendait jamais compte cette obligation . La FR ne mentionne jamais ni la « suspension » ni l’ « abstention » en ce qui concerne son application . Ou est donc l’honnêteté (l’éthique) politique dans ce cas ?
      En même temps la mouvance R8 s’empresse de revendiquer ses droits parlementaires ( tickets carburant , ......) .
      Je crois que cette mouvance est dictée par R8 ( le f.....u) en s’obstinant même si guerre civile y aura ) son retour impossible

    • 18 mai 2012 à 15:13 | Stomato (#3476) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Je le sais bien.

      Et tant qu’il n’y aura pas guerre civile, aucune chance de le convoquer.
      Et encore il y aura toujours des voix pour dire que tout va bien à Mada.

      Donc le mieux et le plus sage est de s’abstenir de toute intervention à et pour Madagascar.
      Le combat interne finira bien par manque de combattants. Quand il n’y aura plus que des combattus (orthographe non garantie).

    • 18 mai 2012 à 16:09 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à hrrys

      Non,c’est la bande à nirina andry rajoelina qui ne respecte rien.
      Primo :
      andry nirina rajhoelina et sa bande veulent mettre sur le dos du Président Marc RAVALOMANANA les événements :
      - du 26 janvier 2009=lundi noir,
      - du 07 février 2009= AV7,la plus grande manipulation la plus odieuse des gens des bas « quartiers » et l’escroquerie du siècle:en payant d’abord et les indemniser à vie avec les « faux-honneurs » en les propulsant pour des « représentants-désignés-repêchés ».
      Secondo,« ils » appliquent les articles selon leur bon-vouloir.
      Tertio
      Utilisez la DST,pour intimider jusqu’au commissaire charlie prétendant avoir déjoué une tentative de meurtre contre andry nirina rajoelina (affaire d’occultisme).

      IL MANQUE LES BOIS DE ROSE etc..et les titres fonciers à distribuer à gogo selon l’humeur de hajo,le super premier ministre.

      Basile RAMAHEFARISOA
      1943
      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 18 mai 2012 à 16:15 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à Stomato

      Que Monsieur le Président Marc RAVALOMANANA discute en tête-à-tête,à Madagascar,sans témoin,’avec andry nirina rajoelina.Point barre !
      Ne prenez pas trop longtemps en « OTAGE » de vos différends-personnels ou économiques- le Peuple Malgache.
      Basile RAMAHEFARISOA
      1943
      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 19 mai 2012 à 09:15 | jansi (#6474) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Tiens tiens,
      Cela fait un an que je dis qu’il faut un gouvernement de technocrates et une transition nouvelle dirigée par RRanjeva.
      On y arrive doucement mais surement. L’essentiel est qu’on reconnaisse que c’est la seule voie de sortie crise : la neutralité du pouvoir qui va préparer et executer les élections.

  • 18 mai 2012 à 10:19 | plus qu’hier et moins que demain (#6149)

    Le 08 mars 2009, ce texte était jugé trop critique à l’endroit du régime déchu du PT RA8 c’est pourquoi MT.Com ne l’a pas publié, ligne éditoriale oblige. Malheureusement après 3ans sous silence, il a perdu beaucoup de son objectivité et beaucoup d’eau a coulé sous le pont, il aurait été plus déterminant sur l’histoire de la transition et l’avènement de la quatrième si ce texte était publié sous bonne date. MALCOM X a dit : « S’il ne prend pas le bon chemin, il n’arrivera pas en bon port ». Et la présidente de la CENI-T a le même nom que la fille de MALCOM X ATTALLAH Shabbaz. Donc notre présidente de la CENI-T, à l’image du père de sa soeur « homonymique » devait être une femme de conviction et de caractère, vouloir encore mettre en place une nouvelle institution en vue de l’organisation des élections pour la sortie de crise, c’est ignorer la souffrance de la population malgache et donner encore du temps au temps, sans aucune garantie de réussite et d’efficacité.Il ne faut pas se leurrer, l’improvisation n’a pas sa place en politique et dans la vie d’une nation, la destitution du PT ANR ne constitue pas à elle seule la sortie de crise, car notre crise actuelle est déjà dans un stade avancé : en 2009 c’était seulement une crise politique, actuellement elle devient une crise sociale et demain ce sera une crise économique sans précedente dans l’histoire de notre pays. L’allongement de la transition ne fait que renforcer l’avènement d’une crise économique plus destructrice car les anglais disent « TIME IS MONEY », du temps perdu en transition c’est de l’argent perdu en investissement et en croissance indispensable pour compenser l’accroissement démographique. Le régime qui succédera à la transition actuelle aura beaucoup à faire dans l’urgence sur tous les plans, social et économique d’abord et puis politique, car l’échec en matière sociale et économique se traduirait toujours par une crise politique.

  • 18 mai 2012 à 11:01 | Jipo (#4988)

    Bonjour , et merci pour cet article.
    Je, retiendrai une chose et pourtant à maintes reprises déjà débattu : « l’ instruction civique à l’ école et le renforcement de la responsabilité citoyenne » Tout est dit , le problème de la prétendue démocratie à la Malgache , c’ est qu’ elle prétend se passer de ces étapes qui sont universellement incontournables ,et le résultat que nous observons sur la grande ile n’ en n’ est que la magistrale preuve : l ’ éducation !
    La démocratie s’ apprend , se conquière , pour enfin se gagner , et le problème est que sans éducation le fait d’ inaugurer une école , un hopital ou planter des baobabs en dansant ne peut que laisser croire, qu’ à des « pauvres gens » que cela suffit pour diriger un Pays .
    Sans éducation point de salut , et entre « l’ instruction civique et le renforcement de la responsabilité citoyenne » : encore eusse -t-il fallu qu’ il y en eusse , et depuis 50 ans on pourra dire que les graines semées par Ratsiraka sont plus qu ’ édifiantes ! « pas trop de culture étrangère pour les petits Malgaches » le culte de l’ obscurantisme : que du bonheur pour la majorité des dj qui : « se voient déjà en haut de ... » .

  • 18 mai 2012 à 11:06 | mpitily (#1212)

    Cher Ndimby et chère MT,

    trois ans après, votre article est effectivement toujours d’actualité, quel gâchis ! 3 ans de perdu pour rien (à tourner en rond) !

    A qui la faute me diriez-vous ? à nous malgaches de tous bords avec la complicité de la CI. Nous nous sommes évertués à chercher l’impossible (neutre et inclusif, transition à 4 têtes, retour de Ravalomanana, ...) et à trop croire à notre originalité, et voilà le résultat !

    Pourtant, quelques forumistes et éditorialistes sur MT avaient défendu mordicus les propositions de sortie de crise de l’ICG mais celles-ci étaient trop pacifiques et trop simples pour les esprits belliqueux, les frustrés et autres égoïstes.

    Comme quoi, la majorité n’a pas toujours raison et le jusqu’au boutisme est dangereux.

    Tic tac tic tac...

    Mpitily

  • 18 mai 2012 à 12:54 | iarivo (#5822)

    Une réédition d’un article datant du 8 mars 2009 ???

    Après vérification sur le blog Fijery pour l’ensemble du mois de mars 2009, je ne vois nullement cet article !

    Notre grand juriste national du droit public l’avait donc certainement publié, en mars 2009, sur un blog réservé à ses seuls initiés...

    Mais bon, je reste bon joueur et je me permettrais, pour une fois, de le croire sur parole (donc ce n’est pas un article antidaté !)

    Par contre son contenu me surprends sur plusieurs points, lui à qui les rappels du passé lui donne l’urticaire !!!

    Après ses « éructations » habituelles d’anti-fosa viscéral (et sa fozacratie !), le voilà tentant de se repositionner sur de nouvelles bases, d’où cet article « sorti de nulle part » pour se justifier !!!

    • 18 mai 2012 à 13:05 | intrus (#6296) répond à iarivo

      La dernière fois, t’étais pas capable de trouver l’article sur SAPETRO qui se trouvait sur la même page.

      Te voilà maintenant incapable de déchiffrer le préface ?

      Nom de Dieu, mais comment tu fais ?

    • 18 mai 2012 à 13:34 | elena (#3066) répond à iarivo

      Et puis quelle importance ?
      L’art de couper les cheveux en 8 (8 comme ravalo pour ceux qui adorent parler de Ra8,n’est-ce pas iarivo !)

    • 18 mai 2012 à 22:18 | niry (#210) répond à elena

      Bonsoir Elena, et désolé pour vous, mais iarivo a déjà aussitôt perdu cette page de MT qu’il vient juste de quitter.. il ne retrouvera déjà plus ni son post, ni vos appels du pied..

  • 18 mai 2012 à 13:32 | alamino (#809)

    Akory aby anarô !!!

    Voilà un Edito qui relance la question de la sortie de crise périodique et de l’instabilité permanente chez nous !

    On vous l’avait dit et redis ici que tant que ces dignitaires corrompus surtout de la tronche des Rajaonarivelo, Ratsiraka sy ny tariny ary ireto mpanao boridely politiky sahala amy Andry reto no hitondra ny tanintsika dia tsy hisy zavamanjary zaigny eto.
    Olo tsiary nisaina na misy jery fa vola sy voninahitra no tarigetranjareo ka akory ndreky mbola hisy zavatra hampajary sy hampita ity Gasikarantsika ity.

    Tamy andron-iry Tsiranana :Corruption généralisée no niafaranjareo ary Paysans mpamboly lavanily sy kafé no laissés pour compte.Io nahatonga i Monja Jaona nanao tolona tany atsimo.

    1971 sy 1972 tolona be nefa Révolution de palais niafarany satria ny militera feno grady no nanao ady antrano sy nanadino ny anton’iio tolona io.

    1975 Ratsiraka mpagalatra fitondrana sy dictateur nanomboka ny fandratrana ny Fitondrana malagasy.Simba daholo ny rafitra teo aloha ary lasa pouvoir personnalisé sy AREMANJAKA .
    I Zafy olo dokotera tsy mahay politiky ndreky hitondra firenena:niafarany retour à la case départ avec Ratsiraka et les 40 voleurs !!!!!Devinez qui lavait soutenu durant 14 ans ?
    2002,Ravalomanana olo tsy mahay politiky sy mampifangaro raha jiaby:vola sy fivavahagna sy politiky ka aiza tsy hiteraka olo kara i Rajoeina io !

    2009, avec la France comme soutien et Ratsiraka comme instigateur, les mlitaires ont servi leurs kojakoja ary nampiditra un Dj tsy ampy saina sy fahaizana hitondra ny Teteza-tsy-mety-hotafita.

    Izany ve dia mbola ho sahy hitondra sy hampita ity tany ity ???????

    Ampy zay re olona:mialà eo ry phat’olona fa tsy misy hilana anareo !

  • 18 mai 2012 à 13:34 | intrus (#6296)

    « En fait, de ce qui précède, le véritable souci est de créer des garde-fous pour éviter les dérapages. Car en 50 ans de politique à Madagascar, on s’aperçoit, tant du côté des dirigeants que des opposants, que cette garde n’était pas superflue ».

    En d’autre terme, la politique malgache était peuplé de fous ces cinquante dernières années. Et ces politiciens sont les fruits de la société malgache...

    Maintenant que j’y pense, il fallait être fou pour se faire manipuler par un guru et prendre d’assaut un palais d’état (07/02/2009) tout ça parce que la Radio viva a fermé et que l’on accusait l’état de vendre à daewoo la patrie.

    Vu l’affaire free FM, radio fahazavana, soalala, Juan de Nova. Des faits dix fois plus pourris que daewoo/viva, il faut être fou pour dire encore que ce régime de facto est un régime (oui, je l’ai appelé régime, donc...).

    MAis le gros problème vient surement du fait que pour virer ces pseudos dirigeants qui ont acquis le pouvoir par la force, il nous faudra encore passer par les seules voies que nous connaissons : la rue !

    Car je vois mal ce lapin abandonner le pouvoir rien que pour une signature...

    • 18 mai 2012 à 13:54 | hrrys (#5836) répond à intrus

      Non intrus , les peuples en ont marre des violences .
      La seule voie pour les peuples est uniquement l’élection présidentielle .

    • 18 mai 2012 à 14:24 | Paulo Il leone (#6618) répond à intrus

      Vous avez mis dans le mille quand vous dites : « Maintenant que j’y pense, il fallait être fou pour se faire manipuler par un guru et prendre d’assaut un palais d’état (07/02/2009) tout ça parce que la Radio viva a fermé et que l’on accusait l’état de vendre à daewoo la patrie. »
      Héla, trois fois hélas, c’est un peu tard pour se réveiller ! Maintenant qu’il a pris goût au pouvoir absolu, le pété mercenaire et ceux qui l’ont placé là n’entendent pas lâcher ce qu’ils gagné de haute lutte contre toute la nation Malgache. C’était en février/mars 2009 qu’il fallait se rebiffer, aujourd’hui malheureusement il va falloir bien plus que des remontrances de la CI pour les déloger ! Je crains que le pire est encore à venir.

    • 18 mai 2012 à 14:59 | intrus (#6296) répond à Paulo Il leone

      Ceux qui sont éveillés ou lucides le sont depuis, même avant, 2009. Et les valalabemandry de 2009 ronflent encore et rêve d’un Madagascar meilleur avec un lapin comme président

    • 18 mai 2012 à 15:10 | hrrys (#5836) répond à intrus

      Intrus ! modérez un peu vos propos les valalabemandry comme vous dites ne sont pas dupes , ce lapin comme vous dites est le président de la « TRANSITION » , on est hâte d’attendre les élections notamment les présidentielles

    • 18 mai 2012 à 16:43 | Paulo Il leone (#6618) répond à hrrys

      Des présidentielles sans permettre à Ravalomanana de se présenter c’est l’assurance que la crise va s’aggraver encore davantage ; les Malgaches ne sont pas dupes ! Une transition qui va durer au moins 4 ans, ça ressemble à de la démocratie soviétique. On pourrait créer un nouveau titre pour ANR : « ’le petit rongeur du peuple » ? Salut camarade !

    • 18 mai 2012 à 18:45 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à hrrys

      Laissez rentrer le Président Marc RAVALOMANANA et nous ferons tranquillement l’élection présidentielle.Point barre !

  • 18 mai 2012 à 15:06 | tsatoka (#6617)

    Première chose :

    Si cet article n’a pas pu être publié à l’époque, c’est qu’il y avait UNE PRESSION que ndimby A et MT n’ont pas osé affronter ! Au nom de quoi ? J’apprécierais qu’on (MT) me réponde déjà à ce sujet !!

    Quand on voit qu’actuellement ndimby A et MT ont la possibilité de pondre des « torchons à polémique » au kilomètre, on ne peut « PLUS » nier que même « la nullité » a le droit à la parole ! donc si pression il y aurait actuellement, d’où viendrait-elle ?

    Deuxièmement, au début (2009), les sujets tournaient autour d’un KOUDETA ou pas...et puis pendant 3 ans on a assisté à ce que Basile qualifiait de valse ! Une opposition qui ne se comporte pas comme telle et une transition qui, à mes yeux, a omit de trancher net !! La faute à qui ou à quoi ? la PRESSION (cette fois ci de l’extérieur) une fois de plus ! entre temps Basile à aussi participé à la valse, car il a changé de camps, juste pour dire !

    A cause de tout cela, nous voilà prêts pour une 4eme année de transition ! Merci à tous, et de rien !

    A ce rythme, on sera SUREMENT d’ici quelques mois à parier qui sera le prochain président de la transition !! C’est ce qu’on appelle HS ! Hors sujet, pour la république mais aussi, Hors Service, car perte totale pour le présent !! Bravo les malgaches ! jipo va sourire et se frotter les mains à juste titre !!

    Tout ce qui arrive n’est possible que quand les intellos malgaches n’ont aucune vision : on gère au jour le jour et ce n’est pas MT, qui fait de même, qui nous rendra service !

    Il était question d’élection aussi, on en est où à ce sujet ?

    Et puis c’est quoi, tout ce bla-bla sur la frankafric ? En temps normal et en tant que citoyen malgache digne de ce nom, on en aurait plus rien à fiche ! Les frenchies eux, au moins ont eu le geste de couper la tête à leurs rois ! Nous, malgaches, on en est au stade de donner encore un crédit à nos ex-prezida, d’ou les 3 mouvances ! quelle honte !!

    On n’a même pas en nous le sens de la « souveraineté », qui est un beau et joli mot très flan- flan, mais qu’on n’est pas même pas capable en tant que simple citoyen, de se l’appliquer, alors qu’on passe notre temps à critiquer l’autre !!!??

    Alors, à quoi bon vouloir se la jouer donneur de leçon sur MT ? Vous voulez dénoncer quoi au juste ? à part votre mentalité mal conseillée depuis 50 ans et +, et que étalez avec succes ici ?

    Remettez-vous en question dès maintenant, tous sans exception, sinon....vous n’aurez que ce que vous méritez : un statut quo vicieux et que vous leguerez à vous descendant, malgré vous !

    Bonjour les dégats !

  • 18 mai 2012 à 15:57 | iarivo (#5822)

    « Maintenant que j’y pense, il fallait être fou pour se faire manipuler par un guru et prendre d’assaut un palais d’état (07/02/2009) tout ça parce que la Radio viva a fermé et que l’on accusait l’état de vendre à daewo la patrie. »

    Voilà une position qui est claire et nette et qui nous permet de voir que certains peuvent se contenter de peu du moment que celà puisse leur apporter de l’eau à leur moulin !!!

    C’est ne pas (refuser de) voir plus loin que le bout de son nez !!!

    S’adonner à une réflexion préalable plus profonde leur est quasiment impossible.pour eux car cela leur demanderait un minimum d’objectivité et d’impartialité (prendre du recul)

    De simples questions auxquelles ils chercheraient à y apporter des réponses aussi sincères et cohérentes que possible leur seraient du grande utilité, mais quand le « fanatisme » ou l’ignorance est là...

    Pourquoi la Radio Viva a t-elle été fermé « manu militari » ?
    Pourquoi s’était-il formé une opposition « organisée » face au régime de Marc Ravalomanana ?
    En quoi l’affaire Daewoo (et Force One) a t-elle joué un rôle dans le renversement du président élu ?
    Qu’est-ce qui a poussé les « anciens » alliés et parrains du président élu à se regrouper dans une coalition d’opposition ?
    Etc., ...

    Mais bien sûr, on préfère se contenter d’une réponse aussi nulle que ridicule du genre : ils ont renversé Marc Ravalomanana pour se venger car ce dernier avait fermé leur Radio Viva chérie !!!

    Nul, ridicule, un raisonnement digne d’un gamin de 6 ans, et encore !!!

    • 18 mai 2012 à 16:20 | intrus (#6296) répond à iarivo

      Et bien et bien et bien.

  • 18 mai 2012 à 16:15 | BemioVah (#3451)

    Triste nouvelle si je puis l’annoncer ici. La fameuse Reine du Disco, Donna Summer, vient de nous quitter hier. RIP.

    Pour la plupart d’entre nous les Malagasy, musique et danse continuent peut-être, mais sur un ton très différent et avec peu d’enthousiasme pour des raisons trop flagrantes dûes surtout à la pauvreté rampante et à cause de la crise actuelle de surcroît.

    Sur un autre tempo, la perception démocratique à la malgache a un « effet » vertigo-tragique tout autour de nous. En effet, cette transition errante suit la courbe d’un cercle plus vicieux encore selon Ndimby et voici venir enfin le bout de sa trajectoire, c’est-à-dire le retour à la « cause » départ trop familière de nous tous, tel un (re)commencement de notre histoire ( ! )

    Tellement vicieux est devenu le cercle clan-clan-typique à la malgache, que plus désordonnés sommes-nous tous devenus, dirigeants comme dirigés.

    Mais à quoi donc ont servi tous ces parcours politiques à la malgache, soit-disant calculés au départ ? Pourquoi n’ont-ils jamais pu aboutir à une seule grande gloire pour le Pays ?

    Vivement la fin de cette enième et triste épisode malgache pour un autre début à géometrie mieux tracée et agréée ; une autre chance pour nous tous de repartir sur de bonnes bases et chausses ; pour un autre parcours sans plus de démagogie, mais tout droit au même but : la réussite dans l’ensemble pour un Successful State.

    Restons tous soucieux de notre avenir. A ceux qui veulent progresser, bon courage et Peace !

    • 18 mai 2012 à 22:06 | iarivo (#5822) répond à BemioVah

      En quoi ces évènements de 1972, 1991, 2002 ou 2009 seraient-ils répréhensibles ???

      - Sous la Première République, en mettant de côté l’idéologie du PSD (que l’on soit pour ou contre), le Président « élu » et ses coéquipiers s’arrogeaient abusivement le pouvoir et fraudaient à chaque scrutin populaire afin de rester en place le plus longtemps possible, l’opposition se réduisant alors à une simple apparence (le « oui mais ») pour donner un air de Démocratie à ce régime.

      Que fallait-il alors faire pour sortir de cette impasse et permettre l’alternance du pouvoir et l’expression véritable du peuple souverain ?

      Écrire une lettre avec accusé de réception à Philibert Tsiranana, lui suppliant de remettre les pendules à l’heure ? Faire du « sit-in » sur l’avenue de l’Indépendance ou la grève de la faim dans l’attente que le Président se décide à effectuer des élections « propres » afin de permettre une éventuelle alternance ?

      Il ne faut pas rêver et le peuple (que ce soit une minorité ou une majorité, qu’importe) a fait pression par la rue pour permettre, de gré ou de force, l’évolution des Institutions républicaines et démocratiques, près de 40 ans avant la révolution du Jasmin en Tunisie.

      Si c’est cela la Démocratie à la malagasy, alors OUI, nous sommes pour !

      - Après l’ignoble assassinat du Colonel Richard Ratsimandrava, le pouvoir a été récupéré par Didier Ratsiraka qui s’était alors empressé d’éliminer toute opposition (celui qui me succèdera n’est pas encore né !) par l’intermédiaire du FNDR, la Constitution de la IIme République (en plus du culte de la personnalité) étant conçue pour une mainmise totale sur tous les rouages administratifs et des Institutions par le chef de l’État.

      De quel moyen disposait alors l’opposition et les démocrates pour mettre un terme à cet ostracisme dont ils étaient « légalement et constitutionnellement » victimes ?

      Encore une nouvelle fois, par l’intermédiaire des « Hery Velona », le peuple (que ce soit une minorité ou une majorité, qu’importe) s’était exprimé par la rue, de gré ou de force, permettant ainsi l’avènement d’une République respectueuse des valeurs et des principes démocratiques.

      Si c’est cela la Démocratie à la malagasy, alors OUI, nous sommes pour !

      - En 2002, le Peuple malagasy s’était mobilisé derrière le Président « élu » pour mettre définitivement à l’écart de la scène politique malagasy un homme devenu indésirable du fait de ses actes criminels passés (de 1975 à 1991).

      Si c’est cela la Démocratie à la malagasy, alors OUI, nous sommes pour !

      - En 2009, devant la folie mégalomaniaque du Président élu et sa volonté de s’accaparer et monopoliser l’économie du pays au profit de son groupe Tiko, mais aussi l’élimination « légale et constitutionnelle » de toute opposition dérangeante, que restait-il à faire pour rétablir et imposer au sommet de l’État les valeurs républicaines et démocratiques ?

      Une nouvelle fois, le peuple a été là et s’était mobilisé pour faire pression par la rue (que ce soit une minorité ou une majorité, qu’importe) et mettre fin à 7 années de despotisme et d’abus de bien sociaux.

      Si c’est cela la Démocratie à la malagasy, alors OUI, nous sommes pour !

      Ces évènements actuels (issus de la révolution orange de 2008-2009) sont la dernière étape de cette dynamique démocratique qui avait pris naissance en 1991, et ne sera certainement pas la dernière.

      Comme l’avait si bien dit, involontairement, un intervenant et maintes fois répété, « la démocratie s’apprend, se conquière, pour enfin se gagner », (dixit Jipo)

      Si le prochain Président « élu » issu de la Troisième, Quatrième … ou Vingt-cinquième République abusait de ses prérogatives, ou s’adonnait à une quelconque malversations délictuelles ou criminelles durant son mandat, à défaut de moyen légaux et/ou constitutionnels, le Peuple (que ce soit une minorité ou une majorité, qu’importe) sera toujours là pour lui faire comprendre qu’il n’est pas, qu’il n’est plus à sa place.

      Si c’est cela la Démocratie à la malagasy, alors OUI, nous sommes pour !

  • 18 mai 2012 à 22:52 | iarivo (#5822)

    Pourquoi ces évènements (mouvements populaires) qui ont jalonné nos 50 dernières années seraient-ils condamnables ?

    Ce sont pourtant bien eux qui ont fait ce que nous sommes actuellement, qui ont permis :
    - de parachever l’indépendance et la souveraineté nationale en mettant fin au néocolonialisme,
    - de mettre fin à une dictature marxiste anachronique et destructive,
    - d’établir une Constitution laïque, démocratique et républicaine, respectueuse des libertés fondamentales.
    - à Albert Zafy et à Marc Ravalomanana de parvenir par la voie des urnes aux plus hautes charges de l’État, respectivement en 1993 et en 2002,

    Rien n’est parfait mais tout est perfectible !

    Et la lutte continuera aussi longtemps que nos futurs dirigeants (et les hommes politiques en général) n’auront pas compris le sens de leur mission et les responsabilités qui leur seront confié temporairement par leur concitoyens, le peuple malagasy.

    La prochaine étape sera la mise en place d’élections LIBRES, FIABLES et TRANSPARENTES, acceptées par la MAJORITE des entités politiques et de la société civile, SANS Marc Ravalomanana (ni Didier Ratsiraka).

    Pour un État souverain, une République et des Institutions fortes et saines !

  • 18 mai 2012 à 23:16 | iarivo (#5822)

    #
    « En fait, de ce qui précède, le véritable souci est de créer des garde-fous pour éviter les dérapages. Car en 50 ans de politique à Madagascar, on s’aperçoit, tant du côté des dirigeants que des opposants, que cette garde n’était pas superflue ».
    #

    La Constitution de novembre 2010 a été TOTALEMENT élaboré dans cet esprit consistant à placer suffisamment de garde-fou qui empêcherait à tous futurs Président « élus » de se mette à modifier, à traficoter la Constitution pour tenter de rester le plus longtemps en place tout en éliminant d’éventuels opposants potentiels.

    Albert Zafy avait traficoté la Constitution de 1992 dans ce sens…
    Didier Ratsiraka avait traficoté la Constitution de 1992 dans ce sens…
    Marc Ravalomanana, le pire des 3, avait traficoté la Constitution dans ce sens…

    Tout sera mis en œuvre pour que le prochain Président de la République élu au suffrage universelle ne puisse pas, ne puisse plus, de sa propre initiative, modifier la Constitution à son profit personnel, abuser des biens sociaux et de ses prérogatives de Chef de l’État pour s’enrichir personnellement, favoriser sa famille ou son clan.

    Tiens, à l’exemple de François Hollande et de son Gouvernement dont chaque ministre ont signé un engagement de bonne conduite. A méditer.

  • 19 mai 2012 à 09:19 | jansi (#6474)

    Il faut un nouveau pouvoir de transition avec des technocrates pour sortir de la crise et préparer les élections, dirigé par RRanjeva. Telle est la voie de sortie unique en vue.
    L’idée continue son chemin. Elle finira par être adoptée.

  • 20 mai 2012 à 10:58 | eltrigo (#6569)

    Trois ans après sa rédaction, cet article conserve toute sa valeur ! Je rajouterais un ou deux points que l’auteur me semble avoir oublié ! Pour avoir une démocratie, il faut aussi des fonctionnaires (hauts fonctionnaires plutôt) compétents et incorruptibles et une classe politique à l’identique. C’est ce qui n’existe plus à Madagascar. Le vivier de personnels intelligents, formés et honnêtes est vide ! Il doit bien y en avoir quelques uns à l’étranger, mais ils ne veulent pas rentrer. Quelques uns dans la société civile, mais ils ne veulent pas s’engager ! Et à ce niveau que le pays est foutu. Comme le second point important, l’école, la formation,... a été abandonné depuis longtemps, les perspectives de sortie de crise ne se situent pas à long terme, mais à très long terme... Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui regardent sans rien faire. A. Einstein.

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