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En bref

Points de vue

vendredi 13 février 2009

- José Razafimandimby, cadre de l’association « Fiverenan’Andoharano » déplore l’échec des tentatives de médiations conduites par les sages, les sociétés civiles, les hommes d’églises. La crise perdure constate-t-il. Pour débloquer la situation, l’association appelle l’Armée à prendre le pouvoir. Elle estime que le gouvernement de transition confectionnée par la rue n’est pas l’émanation des aspirations du peuple et encore moins celles des 80% de cette population de Madagascar comme on voudrait le faire croire.

De toutes les façons, souligne José Razafimandimby, il ne peut y avoir deux gouvernements dans une nation car c’est inconcevable

- Raharinaivo Andrianantoandro, membre du Bureau politique du TIM est convaincu que l’issue à la crise politique actuelle est le dialogue politique et la discussion entre les parties en conflit. Se fondant sur l’affluence de mercredi 11 février dernier à Mahamasina, le député Raharinaivo Andrianantoandro est persuadé que le rassemblement a démontré un réel soutien au régime en place et à son programme. Il y eut certes les sympathisants du régime, des membres du TIM mais aussi des personnes de bonne volonté qui refusent le désordre et la descente dans la rue, dit-il, dès lors, la sagesse pour les deux protagonistes serait de dialoguer.

- Pierre Randrianantenaina, président du part Farimbona, ancien ministre de l’Enseignement supérieur sous la Présidence dy Pr. Zafy Albert déclare : « Une convention telle celle du 31 octobre 1991 qui maintenait au pouvoir le président de la République, était encore envisageable avant que ne survienne cette tuerie du 7 février 2009. Dorénavant, Marc Ravalomanana ne peut plus être un interlocuteur dans un quelconque dialogue. Il ne doit plus être question de convention qui tienne compte de Marc Ravalomanana, insiste-t-il.

- Clément Ravalosaona, président de l’association AME a fait part hier mercredi 12 février sur Radio Antsiva, de sa perception de la situation de crise actuelle. L’invité de Radio Antsiva est sceptique ; aussi Clément Ravalosaona suggère-t-il que l’Armée prenne ses responsabilités avant qu’il ne soit trop tard. Ce dirigeant de AME craint fort que la corde politique déjà raide et la tension qui gagne la vie sociale ne dégénèrent en affrontement direct entre partisans des deux camps. Pour prévenir une telle catastrophe, il propose un gouvernement civilo-militaire à la tête d’un pouvoir transitoire. Ce gouvernement doit rétablir l’ordre social et organiser la mise en place en une année, d’une assemblée constituante pour une autre République. Clément Ravalosaona considère dans ce gouvernement civilo-militaire, les sociétés civiles. Elles tiendront compte de toutes les revendications formulées par les partis politiques depuis toujours (révision du Code électoral, lois sur les partis politiques, statut de l’opposition…).


Recueilli par Valis

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