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Editorial

Plus de droit à l’erreur

mardi 18 mars 2008 | R. C.

Après l’écrasante victoire du Tim aux régionales de dimanche, rien ni personne ne fera plus reculer la mise en place des Régions. Surtout de leur développement, s’il faut croire le slogan officiel du pouvoir pour lequel le progrès passe par la décentralisation au niveau des Régions et des Communes. Aujourd’hui, tout est entre les mains de ce gouvernement pour y parvenir : la Constitution, les institutions, les hommes, les idées à travers le Map et surtout les moyens financiers. Tous se rappellent encore et toujours du fameux « tsy ny vola no tsy misy fa ny ampiasana azy no tsy misy ». Bon vent donc aux Régions et par ricochet au développement. Le temps est largement venu de passer aux actes. En tout cas, ce pouvoir dominateur dans tous les compartiments du jeu : à la présidence de la République, au gouvernement, à l’Assemblée nationale, dans les conseils régionaux, dans les communes et probablement au sein du futur Sénat, n’a plus aucun droit à l’erreur. Absolument aucun. Bien au contraire, les chantiers doivent s’accélérer et les projets s’enchaîner. L’attente est à la mesure du blanc -seing accordé par l’électorat au pouvoir.

Le billet de Tribune

Le temps qui se remet à pleuvoir rappelle que la saison de pluie ne touche pas encore à sa fin. Il reste un mois et demi avant que le ciel ne ferme les vannes. L’espoir est ainsi de mise chez les paysans qui en ont bien besoin dans certains endroits de l’île où l’eau se raréfie d’année en année. D’une saison à une autre. Condamnant les cultures à une mort programmée. Par contre, les sinistrés, les autorités ainsi que les secouristes grimacent dès que les nuages s’amoncellent sur leurs têtes. Et c’est le cas depuis maintenant deux ou trois jours. Notamment dans la capitale. De quoi baisser le moral. La forte température durant la matinée indispose d’ailleurs les bonnes volontés tandis que les orages de l’après- midi ne sont pas pour arranger les mères de famille, soucieuses du sort des enfants qui sortent précisément des écoles au moment où il commence à pleuvoir. Qui ne serait pas encore confronté à cette situation pour le moins exaspérante ? Le beau temps s’arrête là où commence le mauvais. C’est-à-dire à l’instant où vous allez sortir du bureau ou allez récupérer les enfants à l’école ou à aller faire la course ? C’est comme le téléphone portable. Il ne sonne que lorsque vous êtes déjà en communication sur une autre ligne. Parfois, vous attendez deux heures durant sans le moindre appel. Tout d’un coup, trois appels entrants vous réveillent de votre torpeur estivale ! Au bout du fil, une employée de banque vous fixe un rendez- vous pour proposer un crédit dont le taux est à 20%. Non merci !

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