L’heure est au changement. Le ministre de l’Education nationale et de la Recherche scientifique (Menrs) a donné les directives. « Désormais, on n’accepte plus que les classes soient vaquées en raison d’une visite des hautes personnalités, hormis le président de la République, dans une localité ou une région. Même moi, ministre de l’Education, il n’est pas nécessaire d’interrompre les cours quand je visite une ville ou un établissement ». C’était hier à Fénérive-Est lors de la cérémonie d’investiture des maires dans la Région d’Analanjirofo. Certes, ce message du ministre Radavidson Andriamparany, ministre coach de ladite Région, est destiné aux chefs d’établissement et aux autorités administratives locales.
Depuis, dès qu’il y a une manifestation à caractère officiel organisée dans une localité, les établissements publics ferment leurs portes. Pas de cours. Les élèves sont priés, pour ne pas dire « obligés » d’aller assister pour honorer de leur présence ces différentes cérémonies. Des temps perdus pour eux car au lieu d’étudier, ils vaquent. Et si on y ajoute la période où ces élèves ne vont pas à l’école en raison des passages de cyclone, les pertes sont incalculables. « Le temps, c’est de l’argent » a bien dit un adage.
Une telle pratique n’est plus tolérée. « Autre époque, autre mœurs ».
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Le ministre Radavidson inquiète
Décidémment, le nouveau ministre de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique Radavidson Andriamparany Benjamin veut rompre avec les anciennes pratiques qui n’ont jamais profité au pays. Les déclarations, au palais des sports vendredi et à Fénérive Est hier, étaient perçue par bon nombre d’observateurs comme une mise en garde à l’endroit du TIM-Fanabeazana.
Visiblement, le langage du nouveau ministre de l’Education nationale commence à inquièter plus d’un au sein du TIM. Mais, jusqu’où Radavidson Andriamparany ira-il avec cette audace de rompre avec les anciennes pratiques héritées par le régime dont il fait partie ?
