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Politique

Ministère de l’Education nationale

« Plus d’affectation politique »

vendredi 21 décembre 2007 | Alphonse M.

Répondant à la question du sénateur, le ministre de l’Education nationale et de la recherche scientifique Benjamin Andriamparany a réiteré son opposition à des affectations liées à l’appartenance politique des agents de ce département. Se référant à la disposition constitutionnelle, le patron de la « Maison ronde d’Anosy » prône la dépolitisation de l’administration, en général et, du ministère de l’Education en particulier.

Ayant le plus grand nombre de personnel au sein des agents de l’Etat, le département de l’Education nationale fait l’objet de convoitise de tous les régimes successifs. Ainsi, depuis l’époque du ministre Andrianoelison Théophile, le régime en place a essayé de maîtriser ce ministère par la création d’un syndicat regroupant les enseignants. Après le SEREMA, c’est au tour du TIM-Fanabeazana de prendre le relais. Et tous les enseignants et personnel administratif qui n’adhèrent pas au sein de ce syndicat ont subi de mauvais traitement tels que le blocage des avancements, les affectations à caractère exclusif dans des régions enclavées...Par souci d’intérêts et pour être à l’abri des abus de leurs chefs hiérachiques, bon nombre d’enseignants ou autres fonctionnaires sont membres du syndicat affilié au parti du pouvoir.

Pratiques néfastes

Une telle pratique a provoqué d’énormes dégats au sein du ministère de l’Education. Le clientélisme politique a emporté devant le professionnalisme et la technicité. Le critère de nomination à un poste de responsabilité tels que le chef Cisco (Circonscription Scolaire), le Dirseb (Directeur régional de l’enseignement de base)...est lié à l’appartenance politique de l’individu. Pire encore, les différents hauts responsables ont fermé leurs yeux quant leurs « camarades » ont fait des fautes professionelles graves. En conséquence, la qualité de l’enseignement à Madagascar ne cesse de se dégringoler depuis la Révolution socialiste. Avec son arrivée à la « Maison ronde » d’Anosy, l’ancien Grand argentier essaie de redorer le blason du département de l’Enseignement en refusant toutes les affectations à caractère politique de son personnel. Que diront ses collègues au sein du gouvernement et non moins responsables du parti TIM ?

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