Malgré les pressions tant locale qu’internationale, et on a même constaté une certaine ingérence de certains pays « amis » sur la nécessité de réviser l’actuel code électoral, le Pouvoir n’a pas plié et a maintenu son calendrier électoral, envers et contre tous. Les Sénatoriales ont bouclé la série de suffrages. Boycott de la part de l’opposition ou non, la présence de quelques « indépendants » à toutes les élections éclaire sur la démocratie à la sauce malagasy (...)
Pari tenu donc pour l’Exécutif et victoire sur toute la ligne pour le régime puisque toutes les structures étatiques sont largement dominées par le parti Tim et même le Sénat, dernier bastion de l’Arema est tombé à 100% aux mains du TIM, selon les résultats officiels proclamés hier par la HCC. Il est vrai que les sénateurs Arema se sont contentés auparavant de composer avec le pouvoir (...)
L’Etat a maintenant toute latitude de mener à bien son plan d’action (MAP). Et il aura tout le temps pour réviser le code électoral si décrié.
Et maintenant ? Il ne reste plus que la nomination des 11 sénateurs du quota présidentiel mais qui ne changera rien au contexte même s’il y aurait « ouverture » ou entrée de nouvelles têtes. A moins qu’« un peu » de démocratie l’exige !
L’opposition, toutes les tendances confondues, est actuellement extra-parlementaire. Son intérêt
primordial est donc de former un bloc effectif et agissant si elle entend vraiment jouer son rôle. Elle doit changer efficacement de stratégie au lieu de jouer toujours sur les sémantiques et autres vocables comme : union, rassemblement, plateforme, comité, transition... Du déjà entendu et qui n’émeut plus la foule.
Quant au remaniement, une des prérogatives du chef de l’Etat, tout pronostic semble voué à l’échec quant aux remerciés ou reconduits, tant la politique du président de la République reste déroutante même pour les fins analystes en la matière.
Ce qui est sûr, il ne nommera que ceux ou celles en qui il a confiance ! Une lapalissade, n’est-ce pas ?
