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Santé

Paludisme : Un nouveau vaccin pour les enfants en bas âge ?

mercredi 26 octobre 2011

(MFI / 25.10.11) Un vaccin contre le paludisme est à l’étude, qui réduirait de moitié le risque de contracter la maladie chez les enfants en bas âge, selon les premiers résultats d’un vaste essai clinique mené dans plusieurs pays d’Afrique...

Des résultats intéressants quand on sait que le paludisme tue chaque année environ 800 000 personnes, essentiellement des enfants vivant en Afrique subsaharienne, viennent d’être publiés dans la revue scientifique The New England Journal of Medicine. Il s’agirait de la dernière étape avant une éventuelle mise sur le marché d’un vaccin à l’étude qui réduirait de moitié le risque de contracter la maladie chez les enfants en bas âge - selon les premiers résultats d’un vaste essai clinique mené dans plusieurs pays d’Afrique...

Ce vaccin, baptisé « RTS/S », est le plus avancé des vaccins contre le paludisme actuellement à l’étude puisqu’il est en phase 3 - c’est-à-dire qu’il est testé sur une population très large - et donc la dernière étape avant une éventuelle mise sur le marché. Dans ce cas précis, l’essai clinique concerne au total 16 000 nourrissons et jeunes enfants dans sept pays d’Afrique dont le Gabon et le Burkina Faso.

L’essai clinique se poursuit

Les premiers résultats viennent donc d’être dévoilés : 3 doses de vaccin réduiraient de 56 % le risque d’avoir un accès palustre ; et de 47 % le risque de développer une forme sévère, comme une atteinte du cerveau ou des reins. Les données ont été obtenues auprès des 6 000 premiers enfants vaccinés âgés de 5 à 17 mois, durant une période de douze mois après les injections. Ces résultats confirment la tendance observée lors des étapes précédentes. L’essai clinique se poursuit. Il faut analyser l’effet du vaccin à plus long terme, la pertinence d’une dose de rappel, et aussi l’intérêt de vacciner les nourrissons âgés de 6 à 12 semaines.

Pour Didier Leboulleux, directeur de l’unité clinique en charge du vaccin au sein de l’ONG Path, interrogé par Valérie Cohen, « c’est un vaccin qui s’adresse pour le moment uniquement à l’Afrique et uniquement à l’enfant. Le coût ne sera pas un obstacle. Nous en prenons formellement l’engagement ! »

Ce candidat-vaccin a été développé par le laboratoire britannique Glaxo Smith Kline avec l’aide de la Fondation Gates. Il s’agit d’un vaccin de première génération, qui pourrait être homologué en 2015. Néanmoins, les recherches se poursuivent pour élaborer un vaccin qui soit plus protecteur.

MFI / RFI / avec Valérie Cohen

1 commentaire

Vos commentaires

  • 26 octobre 2011 à 19:34 | Jipo (#4988)

    Sans vouloir dénigrer les bonnes intentions : « Il s ’ agirait de la dernière étape avant sa mise sur le marché » !!!
    Il me semble que les études , les essais , ou tests , sont réalisés avant l’ homologation et la mise sur le marché , derrière l ’ argument ; « l ’ étude montrerait que le vaccin réduirait de 50% le risque de contracter la maladie » , signifie tout simplement : l ’ utilisation GRATUITE de cobayes Humains , et particulièrement des enfants , afin de commercialiser un vaccin PAYANT ,
    Le terrain de ces laboratoires pharmaceutiques et surtout : financiers , est l ’ Afrique , qui n’ a ni les moyens de se les payer et encore moins de dire non : cachés derrière un acte caritatif .

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