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Editorial

Pairs, paires et impairs

mardi 17 mai 2011 |  2646 visites  | Ndimby A.

Andry Rajoelina a été invité au sommet des chefs d’États les moins avancés d’Istanbul. Pour le Malgache lambda, cela offre plus de commentaires que les mésaventures de DSK. En effet, notre proximité géographique avec le Président de la Transition (PT) est (hélas) plus significative qu’avec New-York. C’est un peu une illustration de la théorie du mort-kilomètre, qui est une des théories les plus importantes en journalisme : pour un lecteur, un mort dans son quartier est plus important que 1.000 morts à 1.000 kilomètres de là. Alors que finalement, la présence de Monsieur Rajoelina en Turquie tient plus du non-évènement qu’autre chose.

Toutefois, cela n’empêche pas le PT et ses griots d’être plus ou moins contents, et d’y voir des symboles de la reconnaissance internationale en marche. Là où ils sont beaucoup moins contents, c’est qu’ils n’ont été reçus en catimini à Paris « que » par Alain Juppé, et non par Nicolas Sarkozy. En effet, depuis un certain temps la phraséologie de la communication hâtive use et abuse de l’expression « ses pairs », et veut à tout prix insinuer que la place naturelle du PT se trouve au milieu des autres présidents [1]. Le clan d’Ambohitsorohitra aurait donc souhaité voir Andry Rajoelina reçu par celui qu’il considère être son équivalent, le Président de la République française.

Pour éviter aux griots hâtifs de continuer à faire des tartines injustifiées de fantasmes sur cette question de « pairs », rappelons tout d’abord la définition du Larousse : « Pairs : ceux qui occupent le même rang, qui sont égaux en dignité, en situation sociale (ex : Être jugé par ses pairs) ». Alors, en quoi un homme qui est arrivé au pouvoir par le biais d’un coup d’État appuyé par une mutinerie, peut se targuer d’être le pair d’un homme qui a été élu ? Par conséquent, il est ridicule de le plaindre d’avoir été snobé par les présidents Sarkozy ou Zuma, et de ne pas recevoir de leur part une considération d’égal à égal. Et le camouflet est encore plus grand, car le ministre français des affaires étrangères a refusé de s’afficher sur une photo avec Andry Rajoelina et de publier une déclaration commune. Le préposé à la propagande d’Ambohitsorohitra a dû faire grise mine.

Il faut cependant souligner un point, pour ne pas se livrer à une critique facile et systématique d’Alain Juppé pour avoir reçu un auteur de coup d’État. Carotte et bâton : s’il faut faire mûrir politiquement le PT pour qu’il s’éloigne de sa ligne autiste et unilatérale, il faut bien que quelqu’un d’influent lui parle pour tenter de le convaincre, et cela ne pourra jamais se faire si les cercles qui comptent le snobent indéfiniment. Faute de quoi, il continuera à ne pouvoir faire la conversation qu’avec Norbert Lala Ratsirahonana, Alain Ramaroson, Rolly Mercia, Jao Jean, Voninahitsy Jean Eugène et le général Richard Ravalomanana.

Simple voisinage de table

À Istanbul, Rajoelina a découvert des voisins de tablée autres que son ami de Tripoli.

Pour en revenir au sommet d’Istanbul, on a entendu avant le départ des rodomontades affirmant que plusieurs chefs d’État avaient demandé à rencontrer le PT en Turquie. Finalement, il semblerait qu’il n’y ait rien eu de majeur, malgré ce diner officiel à la table du Président turc Abdullah Gül, aux cotés de Ban Ki-Moon et d’Ahmed Abdallah Sambi, le Président comorien. Les propagandistes se sont empressés de présenter ce voisinage de table comme une entrevue, mais le porte-parole adjoint du Secrétaire général des Nations unies s’est empressé de souligner qu’il n’y a eu aucune réunion officielle entre le révolutionnaire orangé de Madagascar et le patron de l’ONU. Finalement, les comptes-rendus donnés à la presse feront beaucoup plus état d’activités de tourisme, de visite de show-room de matériel pour les forces de répression (ça peut toujours servir…), et de restauration. Au cours d’un voyage payé sur les derniers de l’État.

On ne sait pas si les mondanités à table lors du diner de gala à Istanbul auront fait avancer le lobbying du PT, en particulier pour pouvoir se faire inviter et reconnaitre « par ses pairs » à l’Assemblée générale de l’ONU en septembre prochain. En attendant, la présence de M. Rajoelina était beaucoup plus pour le décorum, au même titre que les pots de fleurs. Il n’a donc pas eu droit à la parole pendant la rencontre, alors qu’il était prévu être le 10ème orateur de la séance pleinière du 9 mai. L’assistance a ainsi évité d’avoir à l’entendre débiter sa propagande pour la reconnaissance. J’imagine que ce fut le résultat de négociations serrées entre les diplomaties onusienne et turque : oui au fait de l’inviter, mais à condition qu’il se taise.

Ceci étant dit, quoiqu’en disent les anti-transition, cette invitation à un sommet de chefs d’États tout de même organisé par les Nations unies ; cette opportunité, même fortuite, de rencontrer le Secrétaire général de l’ONU ; et cette réunion de travail avec Alain Juppé sont quand même des avancées de la diplomatie hâtive, aussi petites soient elles. Et également le signe que l’action internationale de Marc Ravalomanana continue à perdre du terrain, puisqu’il n’est plus en mesure d’empêcher de telles petites victoires symboliques du PT sur le plan international. On note que ces micro-réussites, mais réussites quand même, surviennent peu de temps après l’annonce officielle de la nomination de Paul Maillot Rafanoharana comme conseiller diplomatique. Mais aussi vite que nommé, l’homme a démissionné et s’en est expliqué lors d’une interview dans le journal l’Express de Madagascar (« Le Président est prisonnier de luttes d’influences », 16 mai 2011). J’avoue qu’il m’a personnellement fait très bonne impression, malgré ses casseroles de jeunesse, et malgré ma forte suspicion envers ceux qui se laissent happer par les sirènes de l’actuelle transition, quelles que soient leurs motivations. Heureusement donc qu’il a quitté le bateau des hâtifs, car ces derniers risquaient de s’améliorer en le fréquentant. Maintenant qu’ils sont de nouveau entre eux, leur médiocrité et leur amateurisme vont refaire naturellement surface et les fragiliser.

Quelle suite auront ces petits pas diplomatiques ? Toute analyse doit se faire à la lumière de cette échéance du 20 mai (apparemment reportée au 22 mai), date à laquelle les chefs d’État de la SADC sont censés se réunir pour discuter du cas de Madagascar. D’un coté, la France et ses comparses de fait que sont l’Ile Maurice et la Turquie (et dans une moindre mesure, les Comores), poussent à une reconnaissance du régime de transition. De l’autre coté, la SADC et le poids lourd régional qu’est l’Afrique du Sud rechignent à gober les couleuvres hâtives, contrairement à d’autres. Deux possibilités s’ouvrent donc : soit la SADC finit par se déculotter sous la pression de certains pays ; soit elle montre son irritation face à ces pressions déguisées ou non (telle cette invitation de Rajoelina à Istanbul), et va réagir avec vigueur dans le sens contraire pour souligner qu’il faut compter avec elle. Rien n’est donc joué, ni dans un sens ni dans l’autre.

Madagascar (encore une fois) mal parti

Pour revenir au sommet des Pays les moins avancés (PMA), la conférence a conclu sur la résolution suivante : il faut réduire le nombre de PMA de moitié d’ici 2020. On comprend alors pourquoi Andry Rajoelina n’a pas été invité à prendre la parole. Car a priori, on ne voit pas trop ce qu’il aurait pu dire pour éclairer ceux qu’il considère comme ses pairs, mais qui continuent à le snober. Depuis deux ans, tous les indicateurs internationaux montrent la dégringolade de Madagascar. Alors, envisager qu’il puisse donner un avis pertinent sur les stratégies de développement ne peut être qu’une hallucination. Il suffit d’ailleurs de lire la dernière interview du personnage sur Sobika.com pour se poser de réelles questions. Dans un contexte où l’économie est en miettes, le chômage en hausse et l’insécurité galopante, parmi les cinq réalisations de la Transition qui le rendent fier figurent la construction de stades et celle du plus grand amphithéâtre de l’Océan indien. Zanahary o, tahio ny tanindrazanay

C’est donc dans ce contexte d’actions superficielles, de culte du paraitre au détriment de l’être, et surtout d’amateurisme dans la gestion des affaires de l’État, que s’agite l’ex-DJ pour tenter de convaincre qu’il mérite un peu de considération de la part de la communauté internationale. « La caractéristique de l’idéologie, c’est de voir ce que l’on croit au lieu de croire ce que l’on voit » dit Alain Besançon. En 2009, Andry Rajoelina avait fait sien un argument bidon qui n’avait convaincu personne, sauf ses griots : c’est la volonté populaire qui l’avait placé à Ambohitsorohitra. Puis il a procédé à des remaniements au sein des institutions, en utilisant des tourne-veste et autres défroqués (et défriqués), pour tenter de faire croire que son pouvoir était consensuel et inclusif. Là encore, il n’a pas séduit. Il a alors organisé un référendum dans lequel lui et son clan ont triomphé sans gloire d’une victoire sans péril, dans un scrutin non seulement critiqué par le Comité national d’observation des élections (KMF/CNOE), mais en plus boudé par l’opposition. C’est sur la réalisation de ce référendum bidon en novembre 2010 que se sont basés les efforts de marketing et les espoirs de reconnaissance d’Andry Rajoelina, mais toujours sans grand succès à ce jour. Et ce, malgré quelques fissures dans la communauté internationale, causées non pas grâce à un quelconque mérite du PT qui cause une inquiétude croissante pour l’avenir du pays au fur et à mesure du temps qu’il passe à sa tête, mais plus à la lassitude devant l’enlisement de la crise malgache, et aussi au souci de la France et de l’Ile Maurice de protéger leurs intérêts économiques.

Maintenant, la dernière carte qui reste au pouvoir de transition est celle des élections. Mais deux années ont permis de se rendre compte du manque de bonne foi, de bonne volonté, de compétence et de professionnalisme de la part d’un régime arrivé au pouvoir par hasard, et qui s’y maintient par la force, l’intimidation, la manipulation et la coercition. Il est donc difficile de croire que le PT et sa clique ont la capacité et la volonté d’organiser un scrutin libre, transparent, aux résultats fiables, et qui pourraient être autre chose qu’une illustration de plus des graves lacunes actuelles de bonne gouvernance.

Et enfin, pour en revenir à DSK, je ferai une seule remarque, sans porter atteinte à la présomption d’innocence, ni oublier que cette affaire arrange tellement de monde en France (à droite et à gauche) qu’elle en devient suspecte. Je suis également amusé de voir qu’une vulgaire histoire de zizi puisse menacer l’économie internationale, car si le sauvetage des finances de la Grèce sur lequel DSK travaillait échouait, ce sera l’Euro qui en subirait des effets importants.

Ceci étant dit, je suis admiratif de la justice américaine, qui dans une telle affaire, ne se laisse pas intimider par la qualité du suspect, qu’il s’appelle Strauss-Kahn ou Clinton. À Madagascar, je souhaiterai donc que dans une affaire de pédophilie qui est en train de défrayer la chronique à Antsohihy et impliquant un membre du Conseil supérieur de la transition (CST), les enquêteurs et la justice puissent travailler sereinement et loin de toutes pressions, à commencer par ces pseudo mouvements populaires téléguidés pour protéger le présumé fautif. Super-Riri et la mère Michel qui a perdu son Droit se sont fait une spécialité unique : l’arrestation des opposants. Mais pour Rajoelina et le Premier ministre Vital qui jouent le peu qui leur reste de crédibilité dans la gestion de ce genre de faits divers, le fait de désirer ardemment la reconnaissance par « leurs pairs » ne doit pas les empêcher d’agir contre les paires qui sont mal rangées, et qui mériteraient d’être coupées, au moins judiciairement.

Notes

[1Par exemple, les récents déplacements du PT en Afrique ont été présentés par ses services de communications comme faisant suite à « une invitation de ses pairs africains ». Vu le nombre de Chefs d’États africains qu’il a pu rencontrer lors de ces tournées, on se demande si ses pairs ne l’ont pas finalement un peu traité par-dessous la jambe.

40 commentaires

Vos commentaires

  • 17 mai 2011 à 08:34 | Liberty (#3679)

    Hélas pour DSK. Il n’a pas la même chance que Jao Jean. Si seulement il habitait Madagascar où la Justice en tant que telle (libre, indépendante) n’existe pas, et où des individus sadiques en tête de la Nation bénéficient d’une impunité sans faille, il ne serait jamais inquiété.

    • 17 mai 2011 à 21:30 | Rivohanitra (#142) répond à Liberty

      « Je suis également amusé de voir qu’une vulgaire histoire de zizi puisse menacer l’économie internationale, car si le sauvetage des finances de la Grèce sur lequel DSK travaillait échouait, ce sera l’Euro qui en subirait des effets importants. »

      Mais c’est la théorie du chaos « le battement des ailes d’un papillon aux USA..... » Une théorie économique bien connue.

      Ici hélas ce ne sont pas des ailes mais les caprices d’un.....

    • 17 mai 2011 à 22:22 | PPDA (#5446) répond à Rivohanitra

      Pauvre Nafissatou Diallo ! Si elle avait su quelles conséquences allait avoir son acte, ce fameux après-midi du Samedi 14 mai 2011, sur le déroulement futur du monde (noyade économique de la Grèce, chute faramineuse de l’euro, mais SURTOUT, surtout, ré-élection assurée de Sarko pour de nouveau 5 ans !), je suis certain qu’elle aurait bien réfléchi par deux fois avant de refuser les propositions indécentes du patron du FMI. L’enjeu en valait bien les chandelles, à mon humble avis.

    • 18 mai 2011 à 07:39 | da fily (#2745) répond à PPDA

      Mon cher Poivre, j’en éternue de consternation :

      « être tenant de la bourse mondiale et se retrouver marron à cause d’une noire qui vous tient aujourd’hui par les bourses ! »

      Faut vraiment aimer les embrouilles, je vous assure...

    • 18 mai 2011 à 09:26 | maminah (#2788) répond à da fily

      LOL pour les bourses ! Mais la désignation de « noire » est, comme je dirais, une fausse note. Ca va, on a vu le jeu de mots avec « marron »...

      PPDA : j’hésite à comprendre si vous êtes sérieux ou pas.

  • 17 mai 2011 à 08:41 | râleur (#3702)

    Merci Ndimby,

    Les impairs de Rajoelina se multiplient comme les petits pains sur les rives du Jourdain.

    On n’’a jamais détruit l’image et la réalité de notre pays en si peu de temps. C’est inimaginable, tout simplement.

    Il faut vraiment être attiré par l’argent public qu’il distribue allégrement (sous forme de salaires, postes à l’étranger,..) pour aller encore travailler ou soutenir un fossoyeur pareil de notre pays. Ceux-là sont-ils conscient de leur complicité pour crime envers notre pays ?

    Bonne journée quand même

  • 17 mai 2011 à 08:52 | Hemingway (#5447)

    On peut imaginer toute sorte de complots : Voici le mien qui n’engage que moi : Sarkozy a bien calculé son coup en nommant DSK à la tête du FMI, à New York, dans un pays où on ne rigole pas avec les affaires de moeurs. Et quand on sait la faiblesse de DSK, ce qu’il avait pu faire en France tranquillement sans risque ne lui sera aucunement pardonné aux States et entraînera la chute qu’on connaît aujourd’hui. Il ne s’en sortira pas. Alors, une fois le procès terminé, une fois les condamnations prononcées, le sentiment patriotique en France déclenchera une vague de sympathies à l’égard de DSK considéré alors comme « victime » de l’intransigeance des tribunaux US.« Human after all » sera le sentiment qui prévaudra en France à l’égard de DSK. Alors, c’est là que Sarko va jouer sa deuxième carte : il interviendra personnellement auprès d’Obama pour demander la grâce présidentielle en faveur de son adversaire potentiellement le plus dangereux en 2012. Et il va l’obtenir cette grâce pour son concurrent le plus en vue pour 2012, et il va encore passer pour l’homme providentiel qui avait déjà libéré d’autres otages dans le Monde. Ce qu’il n’a pas réussi avec Florence en Mexique, il va le faire pour son meilleur ennemi politique. Ce qui va lui ouvrir grandement les portes pour une réélection en 2012.

    Hé, ce ne sont que des suppositions, hein.

    • 17 mai 2011 à 10:11 | Lemurkata (#801) répond à Hemingway

      Obama n’osera jamais donner la grâce présidetielle à DSK (à supposer que cette procédure exceptionnelle existe dans le droit US). Il est aussi en pleine campagne pour un deuxième mandat. Alors, risquer de froisser son électorat pour plaire à Sarko, il faudrait qu’il soit fou pour le faire (d’autant plus que la victime est une black).

      Mais ne mettons pas la charue devant les boeufs. Laissons DSK se défendre et accordons-lui cette fameuse présomption d’innoncence qui, soit dit en passant, semble quand même être bien malmenée par la justice américaine.

    • 17 mai 2011 à 11:38 | maminah (#2788) répond à Lemurkata

      On est Hemingway ou pas. De plus, il avertit que ce n’est qu’un scénario possible.

      Au-delà des émotions que peut susciter l’effondrement d’un personnage brillant, quelle preuve éclatante de démocratie ! Une justice indépendante, qui décide souverainement et sans considérations de puissance ni de classe sociale.

      Un hic, pourtant. Et ça n’a plus rien à voir avec le cas exclusif de DSK.

      C’est une justice accusatrice, qui place d’emblée le prévenu dans un rôle de coupable. A charge pour l’accusé et ses avocats, de prouver ensuite son innocence. Ce qui est un peu le monde à l’envers !

      C’est ce type de justice que Sarkozy veut instaurer en France, en voulant supprimer le poste de juge d’instruction : celui qui instruit un cas pénal, c-à-d, « procède aux recherches et apprécie la culpabilité », avant de le faire comparaître devant les tribunaux. Une justice qui broie avant de se rétracter le cas échéant, en étant quitte d’un mot d’excuse, c’est assez brutal.

    • 17 mai 2011 à 14:25 | sevane (#2781) répond à maminah

      Maminah,

      En effet, demander à l’accusé de financer lui-même la recherche des éléments à sa décharge risquerait d’entraîner une justice bancale, celle du riche. Dans ce genre de système accusatoire où un présumé innocent est déjà a priori jugé coupable, il appartient aux avocats de la défense de démonter point par point l’accusation et de prouver l’innocence du client. En d’autres termes, il vaudrait mieux avoir de bons avocats pour prouver son innocence, si l’on n’a pas envie de se retrouver vite fait bien fait grillé à point sur une chaise électrique. D’ailleurs, combien d’innocents ont été déjà exécutés ?

      Mais si le rôle du juge d’instruction a aussi été remis en question c’est parce que il a fait l’objet de nombreuses critiques notamment suite à l’affaire d’Outreau durant laquelle l’instruction a été menée à charge et a conduit aux grossières erreurs judiciaires que l’on connaît.

      Enfin et surtout, la suppression du juge d’instruction, qui est théoriquement un juge indépendant et son remplacement par le procureur pour les affaires pénales (nommé en conseil des ministres), pourrait aboutir à placer le système pénal sous la tutelle du pouvoir politique et faire naître des craintes sur l’impartialité et l’indépendance des futures enquêtes.

    • 17 mai 2011 à 14:50 | sevane (#2781) répond à Hemingway

      Hemingway,

      Si complot il y a, je pencherai plutôt du côté des milieux financiers américains et de leurs politiques, ceux-là même qui ne doivent pas partager la vision de DSK à propos de la régulation de la finance mondiale. En tout cas, la méthode utilisée est très américaine, c’est-à-dire très efficace, autrement dit, le plus en dessous de la ceinture possible.

      Mais pour l’instant, laissons la jusitice suivre son cours et respectons la présomption d’innocence. Personne ne connaît la vérité. Et puisqu il en est ainsi, évitons d’inventer des scénarios (piège, complot, …) car justement, on n’en sait rien. Cela dit, la réaction des membres du parti socialiste me fait sourire. On dirait qu’ils viennent juste de découvrir ce qu’est la présomption d’innocence, il y a environ 48 heures. Où est cette gauche qui hurlait systématiquement « démission ! démission ! » contre les hommes de droite ? Qu’auraient-ils dit s’il s’agissait d’un dirigeant de droite … allez, soyons fous, et si en plus il s’appelait Sarkozy ?!

    • 17 mai 2011 à 17:07 | maminah (#2788) répond à sevane

      L’autre pendant de ce système accusatoire, qui pose donc a priori la culpabilité du prévenu, c’est le fait de jeter en patûre, publiquement et sans respect pour sa dignité, les photos du prévenu en pleine salle d’audience. Cette volonté délibérée d’humilier, quelque part, hérisse une certaine idée de la civilisation.

      Michael Jackson en a été brisé, qui ne savait plus comment survivre à de telles souillures.

      Ce qui me fait penser à un paradoxe typiquement américain : la juxtaposition du grand laisser-faire, où l’on adule des icônes trash du type Madonna ou Lady Gaga et autorise des clips qui laissent peu de doutes sur leurs connotations perverses. De l’autre côté, un puritanisme intransigeant, qui prescrit le black-out, sous prétexte que le décolleté de Janet Jackson a, délibérément ou pas, flanché, laissant voir une seconde un téton piercé...

      C’est plutôt bizarre.

    • 17 mai 2011 à 18:35 | maminah (#2788) répond à sevane

      C’est le jeu de la démocratie que de brandir, dans les travées de l’Assemblée ou face aux médias, des attaques musclées et autres motions de censure contre les gouvernements en place. Et ce procédé n’est pas l’exclusivité du PS, notons-le au passage.

      L’attaque contre Eric Woerth était d’autant plus légitime que l’affaire confinait au conflit d’intérêts, préjudiciable au crédit d’un ministre, des finances qui plus est. Et si Sarkozy l’a finalement lâché, et il semble que personne ne dicte ses décisions, c’est que son cas ne devait plus être très défendable, ou entachait l’image de l’UMP.

      L’UMP s’est pour l’instant gardée de commenter l’affaire DSK, qui est d’un tout autre registre. Par pudeur sans doute, et par respect pour la marche de la justice. Mais sans doute aussi parce que l’opprobre se suffisait à elle-même. Alors, magnanimité ?

      Fillon a, aujourd’hui que les choses se sont considérablement décantées, exprimé une position ferme si les faits retenus contre DSK se confirmaient. Ce qui a le mérite d’être clair, et tout le monde y gagne, le PS y compris.

      Ce qui heurte peut-être le plus les socialistes dans cette affaire DSK, c’est la brutalité vexatoire qui a, tout au long, caractérisé le traitement infligé à cet homme de valeur, rattrapé par ses démons... Une véritable énigme, comme seule l’âme humaine peut en receler.

    • 17 mai 2011 à 18:40 | Sabrina (#4247) répond à sevane

      Pourquoi cela vous choque-t-il donc autant, Sevane, que des socialistes rappellent la presomption d’innocence sur cette affaire ? Préferiez-vous l’attitude de Bernard Débré qui rejette ce principe d’emblée et préfère enfoncer le clou en voulant à tout prix détruire l’honneur d’un homme sur la seule base des déclarations de la supposée victime ?

      Pour moi, toute cette histoire n’a rien de bon pour l’avenir de la vie politique française. Sans vouloir défendre à tout prix DSK, j’avoue que je n’ai plus grand espoir sur une éventuelle réconciliation du peuple avec la vie politique et les institutions censées l’encadrer et l’améliorer.

      Et franchement, ça m’énerve quand des étrangers prennent la défense de Sarkozy malgré sa politique méprisante à l’égard de ces mêmes étrangers.

    • 17 mai 2011 à 18:56 | sevane (#2781) répond à Sabrina

      Sabrina,
      je ne me rappelle pas avoir mentionné dans mon post que la position des socialistes me choque. Donc épargnez-moi vos interprétations.
      Par ailleurs, quand vous dites : « Et franchement, ça m’énerve quand des étrangers prennent la défense de Sarkozy malgré sa politique méprisante à l’égard de ces mêmes étrangers », de quels « étrangers » parlez-vous ? Sachez que nous sommes en démocratie et chacun a le droit de défendre les idées, les partis, et les personnes qu’il veut. Et que, par conséquent, ce qui peut vous énerver ou pas ne nous concerne pas, c’est votre problème.
      Enfin, Ndimby a écrit un texte excellent. Et si on commençait à le commenter ?

    • 17 mai 2011 à 19:06 | sevane (#2781) répond à Sabrina

      Je vous rappelle que j’ai écrit moi-même dans mon post « laissons la justice suivre son cours et respectons la présomption d’innocence ». Je me demande si vous n’êtes pas borgne ou pire, carrément de mauvaise foi. Tsss....

  • 17 mai 2011 à 09:30 | Jipo (#4988)

    Strauss khan, c’est le séfarade « boh boh boh » dans sa splendeur, arrogant, méprisant, et auto suffisant , le « bogosy »qui plait aux femmes, et qui les utilise pour ses instincts primaires , persiste et signe , avec des résultats au moins égaux à ceux de rajoelina, la gauche caviar dans sa splendeur,« bobo » à ses heures .Il ne faut pas oublier que c’est depuis que le FMI s’ est occupé de Madagascar, qu’il en est ou il en est !, le FMI, c’est comme la justice : c’est pas pour les pauvres .

    • 18 mai 2011 à 09:57 | maminah (#2788) répond à Jipo

      C’est Rajoelina, la gauche caviar ?

  • 17 mai 2011 à 11:12 | simplet (#5254)

    Allons Ndimby A., un sommet des chefs d’États les moins avancés n’est pas top si l’un des premiers pays les moins avancés n’est pas présent. Une fois de plus, le PT n’a rien vu venir, tu parles, être pour une fois sur le podium (celui des premiers pays les plus pauvres), ça ne se boude pas. Une paire de claques, oui ! Encore heureux qu’il n’ait pas été traité par ses « pairs » comme étant la tête de turc* du Sommet.

    * Personne en butte aux sarcasmes, aux mauvais traitements et aux plaisanteries douteuses.
    Dans les fêtes foraines du XIXe siècle, on trouvait des attractions constituées d’une sorte de dynamomètre surmonté d’une tête enturbannée (symbole du Turc) dans laquelle il fallait taper le plus fort possible.

    • 17 mai 2011 à 16:42 | vuze (#918) répond à simplet

      Allez donc demander des comptes au voleur réfugié au Zoulouland, et qui profite bien de votre argent, pourquoi Madagascar fait partie des PMA...

  • 17 mai 2011 à 12:11 | da fily (#2745)

    Ce que je voudrais tirer de l’article de Ndimby d’aujourd’hui, est au moins aussi important que ce qui arrive à DSK, mais dans un registre beaucoup plus éloignés des contingences des « élites » de ce monde ( qui en prennent un coup d’ailleurs !)

    Nous avions conversé longuement sur les hommes et femmes nouveaux qui pourraient donner un nouvel élan à la conduite de notre politique. Sans aller plus loin dans l’appréciation des actions (vaines pour une partie car rejet d’après lui) qu’à voulu initier Maillot, on peut immédiatement se rendre compte non seulement de l’écart qui existe concrètement dans la capacité à analyser et une déconnexion partielle, mais aussi des intérêts indécrottables de nos pilleurs d’état qui, on peut le dire, ne cherchent aucunement une amélioration, et encore moins la performance. Que ce soit Ranjeva ou Maillot, il apparaît que nos « expatriés » du moment soient plus perçus comme empêcheurs que sauveurs potentiels, malgré le « vonjy aina » de l’un et l’éventuelle expérience de l’autre. Consternant d’affliction ! et mise au ban de ceux qui ont eu l’outrecuidance d’avoir réussi ailleurs.

    Décidément, il faudrait qu’une partie des malagasys puissent avoir au moins une fois dans leur vie l’occasion de mesurer leurs réelles capacités par rapport à ce qui se fait dans le monde. On pourrait si volonté il y a, commencer à pointer le regard vers l’horizon ensemble, et arrêter de voir la diaspora comme un ramassis de grosses têtes donneuses de leçons et les locaux comme des ignares plaintifs réactionnaires. N’y voyez aucune amertume, mais il faut tirer quelques leçons de ces ignorances érigées en légitimité. De quoi et par rapport à quoi d’ailleurs ?

    Mais on le voit déja ici sur M-T et dans d’autres fora, les divers comportements aussi tortueux que complexés des uns par rapport aux autres. Alors que les Indiens et les Chinois s’ingénient à faire fructifier leurs expériences respectives pour accrocher le toit du monde, le malagasy se complait dans le mépris et le nombrilisme insulaires, qui tout le monde sait ne sont pas les meilleurs "qualités pour aller de l’avant !

    Et allez reprocher qu’on nous serve sous peu un « Madagascar III » qui rajoutera l’obstination des fozas au nombrilisme des lémurs, tout celà sous les yeux des pingouins qui ont eu remplacé leur popotin par des cors à force de l’avoir ruiné sur la banquise...

  • 17 mai 2011 à 12:50 | Citoyenne Malgache (#599)

    Est-ce qu’on a le droit de ne pas parler de DSK ?

    Le PT a quand même fini par être reçu par Zuma. Comme dit Ndimby, il faut bien que quelqu’un lui parle. Mais est-ce que ce sont vraiment des micro-victoires ou est-ce pour le raisonner et voir ce qu’il faut faire pour qu’il ne perde pas la face si les choses tournaient en sa défaveur le 20 mai ? Le doute est encore possible malgré le tapis rouge à son arrivée en Afrique du Sud...

  • 17 mai 2011 à 13:07 | Rivohanitra (#142)

    J’ai d’abord beaucoup rigolé de la fameuse « pulsion » de DSK , quand le dimanche 15 mai, très tôt le matin j’ai entendu les différents commentaires sur BFM. Ensuite en tant que femme, surtout étrangère, j’ai eu une forte envie de vomir.

    Pulsion ? une femme de ménage ghanéenne de 32 ans a porté plainte contre le directeur du fMI. On parle en France de présomption d’innocence qu’il faut respecter, mais aussi de retenu et de complot...Aucun égard pour la victime, tout le monde, y compris Mes dames Aubry et Royal pensent d’abord à celui qui se serait « mal conduit ». Mais bon sang de bon soir, voilà le monde des politiciens de gauche qui se révèlent à eux mêmes. On n’efface pas un siècle de colonisation et plusieurs années de mépris des femmes noires.

    Heureusement pour cette jeune femme ghanéenne que l’Amérique est un pays où la justice peut être démocratique par moment.

    Pulsion ou instinct bourgeois ? DSK a été maire de Sarcelle ? Une ville où il y a une importante main d’œuvre étrangère.
    Un journaliste de Libération témoigne des bonnes manières de Mr DSK , une femme journaliste va peut-être profiter de l’occasion pour porter plainte, elle aussi, pour des attaques similaires. Mme Marine Le Pen, avocat de son métier, n’a pas mâché ses mots.

    Je pense à ces milliers d’enfants et de femmes victimes de ce type d’individu dans les pays du tiers-monde et qui n’ont comme recours que de supporter en silence la violence des puissants.

    « Le charme discret de la bourgeoisie » de Luis Bunuel décrit les mauvaises manières de ces sales gens, mais aujourd’hui la réalité dépasse largement la fiction pour nous faire vomir. J’ai mal quand j’imagine ce vieux rat, gras se vautrer sur ma petite soeur de 32 ans !!

    • 17 mai 2011 à 13:25 | Sabrina (#4247) répond à Rivohanitra

      Comme vous êtes bien sûr dans vos accusations, plaidoieries !

      avez-vous imaginé un seul instant si toute cette histoire a été inventée de toutes pièces par cette jeune dame de 32 ans ?

    • 17 mai 2011 à 15:34 | Rivohanitra (#142) répond à Sabrina

      Oui en France ou à Madagascar toute l’histoire « aurait été inventée par la petite femme de ménage affabulatrice »....et il n’y a plus de jugement.

      Je n’accuse personne, je relate des faits. Pensez vous une minute que la justice américaine va se ridiculiser à incarcérer un homme aussi puissant pour juste s’amuser un peu ?

      D’abord, les avocats de DSK voulaient baser leur défense sur son impossible présence à l’hôtel à l’heure prétendue du crime, ensuite, maintenant ils ont l’intention d’après la radio BFM toujours, de défendre leur client sur la base d’une relation consentie. Les analyses d’ADN ont donné des résultats sur lesquels personne, même le directeur du FMI ne peut se soustraire.

      Vous me dégoutez Sabrina, homme ou femme, de défendre un violeur qui n’est pas à sa première tentative. Voilà comment, le monde continue à exploiter d’une manière la plus honteuse les plus faibles, il y a des millions de Sabrina

      Sur le chemin de l’aéroport DSK a passé un coup de fil à sa femme pour lui annoncer qu’une chose de grave s’est produite.

      Je n’ai pas inventé le droit de cuissage, je ne fais aucune plaidoirie sur les bourgeois qui se servent. Il n’y a qu’à nettoyer dans notre propre pays !

      Honte à vous Sabrina d’accuser la victime d’affabulation.
      Au parti socialiste, les chefs commencent à changer de ton. On a entendu François Fillon dire ce qu’il pense d’un tel acte !

    • 17 mai 2011 à 15:41 | da fily (#2745) répond à Sabrina

      Accusations ou pas, coupable ou pas, je crois que DSK est tombé dans le piège, et que sa libido effrénée a pris le dessus sur bien des considérations, si la chair est faible, DSK serait donc filet en train de rôtir sur la braise.

      On entendait durant ce début de semaine sur toutes les antennes françaises, les bouches taisant un quelconque avis sur ce supposé dérapage, avec on sait des idées qui n’en pensent pas moins en filigrane. Mais l’homme a déja dérapé, et il semble avoir un sens du jonglage et du contre-braquage, mais là il faut admettre que sa ligne de flottaison s’est mis en dessous du bourbier. Je n’ai pas d’états d’âme particuliers envers l’homme, qui à travers son parcours, n’a jamais cessé de l’affirmer. L’homme puissant, et important qu’est devenu DSK, n’a pourtant pas supplanté l’homme plein de sève aux hormones turbulentes qu’a sans doute été Dominique. Les images de la collaboratrice hongroise qui a du se coltiner les charmes du bedonnant séducteur, ne sont plus de si lointains, et cette donzelle apprentie-journaliste à qui ce visage fermé au sortir d’un commissariat newyorkais rappelle soudain de musclés souvenirs teintés de souffre, doivent repasser en boucle dans le cerveau du N°1 du FMI, qui est presque devenu non plus N°2, mais numéro à oublier.

      Les plus malheureux sont sans doute les électeurs français de gauche, qui ont eu avec DSK, l’advesaire de poids qui pouvait ratiboiser les plates-bandes du remuant Sarkozy, faut-il croire qu’un piège s’est refermé sur le big boss, comme l’aime à penser la grande majorité des français ? Mais ne faut-il pas non plus penser à ces victimes qui subissent ces affronts de puissants hommes qui ouvrent et détiennent tant de clés et de portes ?

    • 17 mai 2011 à 19:06 | Sabrina (#4247) répond à Rivohanitra

      Des arguments juridiques auraient été les bienvenues de votre part, Rivohanitra, mais je peux comprendre qu’il vous soit très difficile d’en fournir un qui puisse valablement tenir la route. Je ne sais pas votre dégré de maîtrise des concepts juridiques, qui seuls doivent prévaloir dans ce genre de sujet, et je ne peux nullement vous en vouloir d’ignorer complètement le principe même de la présomption d’innocence, mais moi, en tant que femme de droit et respectueuse de ses principes, je n’irai jamais accuser, comme vous le faîtes, qqn avant la fin de toutes les instructions liées à l’affaire. C’est juste une différence de niveau de maîtrise et de connaissances dans le domaine entre nous et je ne vais accabler qqn parce qu’il manque de connaissances sur tel ou tel domaine. Moi, je donne des avis sur un sujet quand je maîtrise les concepts qui sont en oeuvre. Mais je ne vous empêche pas de donner les votres même s’ils ont rien voir avec le sujet.

    • 17 mai 2011 à 20:48 | Rivohanitra (#142) répond à Sabrina

      Ce n’est pas la prétention qui vous étouffe. C’est vraiment l’âne et ses foins.

      Vous développez quels arguments juridiques à votre avis ? avant de traiter les autres de néophytes ?

      Vos péteuse-ries sans fondements relèvent de quelle branche ?
      Vous n’avez aucune argumentation, vous êtes à du taimbava gasy.

    • 17 mai 2011 à 20:55 | Rivohanitra (#142) répond à Sabrina

      Est-ce que je dois aussi donner des arguments juridiques sur les raisons qui ont fait pleurer la belle Martine ?

      Et l’enregistrement vidéo de l’hôtel sur la fameuse fuite ?

      Las faits sont là, le test ADN est une preuve scientifique, ce n’est pas un simple argument juridique !

      On voit que vous faites partie de cette caste de bourgeois irrespectueuse des autres !!

  • 17 mai 2011 à 14:56 | sevane (#2781)

    Excellent texte, Ndimby. « Vulgaire histoire de zizi ... de paires mal rangées » ? :-))) Cela prêterait à sourire si les enjeux n’étaient pas aussi importants.
    Bravo !

  • 17 mai 2011 à 15:17 | Stomato (#3476)

    "17 mai 10:11, par Lemurkata
    Obama n’osera jamais donner la grâce présidetielle à DSK (à supposer que cette procédure exceptionnelle existe dans le droit US)."

    La grâce présidentielle existe bien aux USA. Le Président des USA accorde la grâce présidentielle une fois par an à une dinde le jour du Thanksgiving Day.

    DSK n’étant pas une dinde, vous en déduirez vous même la suite.

    Cela dit il est extrèmement important de passer du temps à discuter des problèmes de DSK et zapper ceux du pays...

    • 17 mai 2011 à 16:17 | da fily (#2745) répond à Stomato

      L’actualité mon cher stomato, juste l’actualité...

      Venez dans mon cabinet pour vous détendre donc, nous pourrions discuter de ce qui est vraiment important...et zapper les restes du monde !

      Détendez-vous, c’est DSK qui serre les dents en ce moment...

    • 17 mai 2011 à 18:15 | Lemurkata (#801) répond à da fily

      Da fily : Il ne sert pas que les dents le futur ex grand argentier du monde ;-)

      Stomato : DSK n’est surement pas une dinde, mais il risque bien de devenir le dindon de la (mauvaise) farce.

    • 18 mai 2011 à 09:48 | maminah (#2788) répond à Lemurkata

      Lemurkata, Da fily voulait rester élégant. En plus, il s’adressait à un arracheur de dents...

  • 17 mai 2011 à 16:13 | Bestan (#2456)

    Ndimby, c’est à croire que votre article n’intéresse personne, on ne parle que de DSK, je serai vous je retirerai la partie qui en fait mention (juste deux lignes je pense).

    • 17 mai 2011 à 16:59 | vuze (#918) répond à Bestan

      Vous êtes nouveau ? On est tellement habitué des textes de Ndimby (toujours la même chose d’ailleurs) que plus beaucoup de lecteurs ne réagissent sur son contenu... Il y’a du talent néanmoins..

  • 17 mai 2011 à 17:29 | Rakotoasitera Fidy (#2760)

    Ndimby aurait pu nous dire un peu plus a propos de cette histoire de pédophilie

    Est ce qu’on pourrait au moins savoir au moins le nom du présumé coupable ???

    • 17 mai 2011 à 18:50 | Sabrina (#4247) répond à Rakotoasitera Fidy

      Le nom du coupable a éjà été évoqué par Liberty dans le premier commentaire d’aujourd’hui. Il n’est de pire aveugle que celui qui ne veut voir, c’est incroyable la peur des journalistes dans ce pays à donner des noms pourtant déjà connus de tous. C’est ce même genre d’omerta observé par les médias français à l’égard des frasques pourtant réputées de l’ancien maître du FMI (et du monde) qui a pourtant conduit à la situation que l’on connaît aujourd’hui. Tant pis pour vous si l’euro va dégringoler, si la Grèce va couler, c’est la fin, je vous dis.

      La fin.

    • 18 mai 2011 à 03:50 | Mailaka (#2536) répond à Sabrina

      Ndimby, je suis très décue que vous considériez un cas de viol comme « une vulgaire histoire de zizi. » Il s’agit d’un viol, donc un crime, et s’il est avéré et que DSK en est trouvé coupable, on en comprendra très bien les conséquences.

    • 18 mai 2011 à 05:18 | Rivohanitra (#142) répond à Mailaka

      NDIMBY joue avec les mots, je ne pense pas qu’il cherche à minimiser l’affaire.

      Certes ce n’est pas « une vulgaire histoire de zizi » quand le Directeur du FMI, un homme de gauche, est accusé par une femme de ménage noire d’un hôtel de New-York de crime sexuel.
      La preuve....avant tout jugement définitif, les conséquences sont déjà nombreuses.

      Nous sommes , je le redis en pleine « théorie du chaos »

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