D’abord, ne compter que sur sa propre force ! Le pouvoir a fait sienne cette devise. En effet , dès que le temps l’a permis, le président de la République s’était rendu au chevet des victimes du cyclone « Ivan », dépêchant partout et ailleurs son premier ministre et les membres du gouvernement (...) Il n’y a rien dire, le « Fanjakana Raiamandreny » n’a pas oublié ses « enfants » dans la détresse. Espèces sonnantes et trébuchantes, vivres et autres dons, le chef de l’Etat n’a pas été avare dans ses interventions. Et ce ne sont pas les sinistrés qui vont faire la fine bouche et se demander de la provenance de ces générosités. Mais là ou le bât blesse, c’est dans la distribution et la répartition équitable de la manne étatique . Il y aurait des responsables qui essayent de s’ engraisser au dépens des sinistrés. Ils mériteraient les plus sévères sanctions car de par leur attitude repréhensible, ils découragent ceux qui voudraient bien aider leurs compatriotes...
Par ailleurs, il est évident que la nation malgache ne peut pas s’en sortir toute seule devant l’ampleur des dégâts, aussi fière soit-elle ! Un appel à l’aide internationale a été donc lancé, mais à part les Etats -Unis la France et le Japon qui y ont répondu généreusement, les autres « amis » tardent à se manifester. Ce qui amène à des questionnements sur la nature exacte des partenariats établis de par le monde. Ces derniers attendent-ils le bilan officiel et définitif des dégats avant d’intervenir afin d’éviter que leur aides ponctuelles ne soient pas détournées ? Ce qui correspondrait au fameux « médecin après la mort ». A moins que ce ne serait ces imminentes éléctions régionales qui les font hésiter pour qu’il n’y ait pas « confusion » entre les petits cadeaux de la campagne électorale et les dons internationaux. Un amalgame que certains pays amis voudraient peut-être éviter. En effet, les propagandes démarreront incessamment.
Quoi qu’il en soit, une pareille catastrophe naturelle ne peut pas laisser indifférente la communauté internationale, seulement elle était peut-être arrivée au mauvais moment !
