L’organisation SEF-FM ou Solidarité - Entraide - Fraternité Franco-Malagasy de l’infatigable globetrotter Théo Baron a tout prévu. jusqu’à organiser des stages d’étudiants français à Madagascar à l’instar du séjour de jeunes Angevins dans la Capitale et dans l’Avaradrano. Au Collège Champagnat d’Anatihazo Isotry, d’une part et à l’ONG Tsimoka d’Anosivaratra, d’autre part. Il s’agit, en fait, d’universitaires relevant du site de Cholet, à un pas de l’Université d’Angers, venus effectuer un stage dans le cadre de leurs études dans le domaine de l’animation. Allusion à la filière qu’ils fréquentent à l’Université d’Angers.
Cinq étudiants ont jeté leur dévolu sur l’Orphelinat Tsimoka d’Anosiavaratra tenu par un ancien cadre de l’audiovisuel public. Ils y enseignent la langue de Voltaire et y dispensent des cours d’animation, au sens large du terme. De l’expression corporelle au théâtre. L’autre groupe, constitué également de cinq membres, évoluent au Collège Champagnant auprès des élèves des Frères maristes. Au menu l’enseignement, du français et également l’animation socio-sportive. Apparemment tout marche à merveille à la seule différence qu’à Isotry, les élèves n’ont pas le temps, une fois rentrés à la maison, de s’adonner à la révision pour mille et une raison. Ils n’ont pas le temps matériel vu la précarité de la vie dans les quartiers populeux. Quoi qu’il en soit, les deux parties ne s’en plaignent pas. Les jeunes Français comme les enfants d’Anosiavaratra et d’Isotry jouent ensemble les pièces de Molière comme “Le Bourgeois Gentilhomme”. Ils s’entraînent tous à la danse classique et s’initient au montage de spectacle. Quoi de plus normal car les jeunes Angevins, âgés de 19 à 24 ans, sont rompus dans les techniques d’animation. Le Tout Antananarivo, en tout cas, attend de pied ferme les résultats de ce stage d’animation qui ne se terminera qu’à la veille de Noël 2008. Un spectacle serait en vue.
De l’eau pour Sahavato
En réalité, rien n’a été laissé au hasard quant à l’organisation du séjour des étudiants angevins en terre malgache. De la conception à la descente sur le terrain. Tout a été assuré au départ par Maryvone Delavault. Un cadre de la santé qui connaît très bien Madagascar. Pas plus tard que la semaine dernière, par exemple, elle a séjourné à Sahavato, quelque part dans le district de Nosy Varika, pour une histoire de relance d’adduction d’eau. Elle a successivement discuté avec le député de Mananjary et avec l’élu de Nosy Varika, après avoir emprunté le Canal des Pangalanes. D’ores et déjà, un comité de gestion de l’Eau est mis sur pied à Sahavato en vue d’actions futures à mener avec l’ONG SEF - FM. Pour ce qui est des étudiants, ils se sont eux-mêmes pris en charge. De la préparation du départ jusqu’au retour à Cholet, Maryvone Delavault est on ne peut plus enthousiasmée. Elle rendra compte, dès cette semaine, à qui de droit une fois de retour en Métropole. Seul le jeune retraité Jean Marie Bibard restera à Madagascar, non avec les universitaires mais en pleine brousse dans le cadre des actions humanitaires du Père Pedro dans le Sud Est malgache. Il sera à Ranomena Vangandraino pour l’installation et le montage d’une turbine alimentée par une conduite d’eau de 800 mètres avec “Energie Sans Frontières”. En attendant l’heure du départ, il continue à faire du dépannage chez Akamasoa, fief du Père Pedro...
