30 personnes par jour en moyenne viennent acheter des médicaments chez l’un des vendeurs de médicaments d’Ambohipo. Il ne s’agit pas d’une pharmacie, pourtant, beaucoup de personnes font confiance à ces vendeurs de médicament informels.
Dès que vous descendait de l’arrêt du taxi-be 129, beaucoup de gens viennent vous demander si vous avez besoin d’un médicament. Si c’est le cas, ils vous mèneront chez l’un des trois vendeurs de médicaments d’Ambohipo.
Selon l’un des trois qu’on a interrogé, son établissement possède un statut légal en matière de dépôt de médicament. Il nous a même montré une carte statistique enregistrée en son nom. Mais durant nos conversations, on a constaté que la carte statistique est destinée à un dépôt de médicaments à Maevatanana.
Notre interlocuteur prend soin des médicaments qu’il vend. On ne trouve dans sa boutique que des médicaments destinés à soigner les maladies courantes, comme la grippe ou le palu. On y trouve aussi des antibiotiques, des vitamines, et du calcium, mais jamais des produits dopants ni des produits pharmaceutiques à base de drogue.
Deux avantages sont offerts par les vendeurs de médicaments d’Ambohipo à ses clients : un médicament à bas prix, et possibilité d’achat par plaquette au lieu d’une boîte. Les médicaments proviennent de deux sources : des associations ou des particuliers habitants à l’étranger et un grossiste karana sis à Andraharo selon l’information qu’on nous a donnée.
Des associations ou des particuliers habitants à l’étranger peuvent obtenir des dons en médicaments qui ne leur servent à rien. Ils donnent ces médicaments aux vendeurs d’Ambohipo contre de l’argent ou d’autres médicaments plus utiles.
