Obéissance au maire

Même si les Fokontany sont des circonscriptions déconcentrées, les chefs Fokontany doivent toujours obéissance au premier magistrat de la ville, selon l’affirmation de plusieurs chefs fokontany interrogés la semaine dernière. « C’est comme le cas de la police nationale qui obéit à l’autorité communale et civile élue », affirme le président du fokontany Ambondrona Analakely, Soarano. Même si la commune n’a pas d’ordre à donner à la police nationale, cette dernière ne peut pas refuser les requêtes de la commune si c’est pour le bien de la communauté et pour l’intérêt général. « Tout est question d’intérêt commun », souligne le président du fokontany Ambondrona. Peu importe qui désigne les chefs fokontany, ces derniers doivent toujours obéissance au maire de la ville pour la bonne marche des affaires de la ville et son développement. Cette déclaration a été confirmée par le président du fokontany Isotry Atsinanana, Tsaralalana, Ampasamadinika (FIATA), Rafaralahimahefa Emmanuel. Les collaborations actuelles entre le fokontany et la commune pour l’expulsion des marchands de trottoirs en est la preuve. Dans le Fokontany FIATA, la commune s’occupe de l’expulsion de ces marchands tandis que les agents employés par le Fokontany se chargent de l’état des trottoirs. Les agents du Fokontany contrôlent si les marchands sont revenus sur leur place habituelle ou non, et prendre ainsi les mesures nécessaires, en l’absence d’agent de la Commune Urbaine d’Antananarivo sur les lieux.