Le glas a-t-il sonné pour le régime ? C’est l’impression générale en lisant les résultats des élections communales dans la capitale et de ses environs. Andry TGV a semé la panique dans le camp du pouvoir. La manière même avec laquelle les médias officiels ont traité les informations l’atteste. La victoire officieuse de Andry TGV ou l’échec du TIM dans la capitale a été noyé dans le flot des informations favorables au parti TIM récoltées de partout dans l’île.
Malgré la mobilisation de tout l’appareil du parti et de l’Etat ; malgré les déclarations directes conditionnant le développement rapide aux résultats de ces élections : malgré les insinuations relatives au MAP et aux subventions pour le développement de la commune, rien n’y fit.
À beaucoup d’égards, on est tenté de dire que les électeurs de la capitale se moquent du MAP et des subventions. Ils n’ont que faire du programme du gouvernement ou du programme « Grand Tana ». Et ils ne sont pas les seuls. Ceux de la périphérie ont aussi exprimé un certain ras-le-bol. Les électeurs d’Ambohidratrimo ont en tout cas emboîté le pas à ceux de la capitale.
Apparemment cette fronde de la capitale encourage des localités plus ou moins importantes à se faire entendre, elles aussi. Ainsi en-est-il de Sambava où des appels au secours s’élèvent. Plus de 500 ordonnances délivrées pour Sambava Centre ; « du jamais vu ! » s’exclament d’anciens élus de la localité. Les observateurs du KMF-CNOE l’ont noté au même titre que les appels du 12/12, de hauts responsables à la radio locale à 17heures.
