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Politique

Crise politique

Négociations, compromis incontournable

lundi 23 février 2009 |  2657 visites  | Valis

Les négociations entre les protagonistes de la crise provoquent des commentaires multiples de part et d’autre mais aussi dans le milieu de la « majorité silencieuse ». Cette dernière n’est certainement pas muette mais seulement ses intérêts et ses préoccupations majeures ne rejoignent pas toujours les revendications des autres fractions de la population.

Aussi faut-il avouer que les deux protagonistes ont certainement raison, en tant qu’émanations des aspirations profondes du « peuple », d’admettre et de déclarer que les négociations qui sont en cours ne détermineront ni un vainqueur ni un vaincu. Il s’agit de trouver un arrangement pour sortir le pays de la crise. Il s’agit de faire des accommodements, des assemblages et de faire concorder ce qui est essentiel pour les uns et pour les autres.

L’essentiel d’abord

Il est en effet évident que les revendications formulées ici et là par l’un ou l’autre camp ne seraient pas toujours conciliables avec cet intérêt supérieur de la Nation. Et pourtant il faut sortir le pays de la crise. L’un et l’autre des protagonistes, en tant que responsables, doivent faire des concessions et n’obéir dans leurs décisions et leurs comportements que dans le cadre de ces intérêts à tous. Des transactions sont possibles voire indispensables mais sans forfaiture, sans escroquerie. En tout cas, la compromission ne peut être tolérée.

Garder ou changer de structures dans le respect de la Constitution actuelle est-il l’essentiel ? Dans le cas d’un changement, par où commencer ? Car la vie économique, sociale, diplomatique et financière, les touristes et investisseurs doivent tous être mises en confiance rapidement.

Du moment que les chefs d’Eglises sont là, peuvent-ils se porter garants que le compromis, aussi faible soit-il qui sorte de cette rencontre, sera respecté pour que la trêve se transforme en paix durable ?

4 commentaires

Vos commentaires

  • 23 février 2009 à 05:42 | tsy tia tabataba (#366)

    Bonjour à tous, le mal est déjà fait. Ne créons pas une jurisprudence à ce cas particulier (sans vouloir être désagréable, même les artistes de renom peuvent à l’avenir demander une transition !). Pour une fois, concentrons nos efforts pour défendre nos valeurs républicaines et respecter l’alternance démocratique. Sans complaisance ! Avec ou sans le FFKM, l’Etat de droit doit être respecté. C’est le minimum qu’on peut exiger pour le retour à la normale. Négociation incontournable et ouverture suivant une base de représentativité, OUI. Transition NON. Bonne journée

    • 24 février 2009 à 00:40 | Bekizitina (#409) répond à tsy tia tabataba

      Bonsoir,
      je suis tout à fait d’accord avec toi TsyTiaTabataba. Et d’ailleurs, je veux bien que les chefs d’église font de leur mieux pour calmer tout ce bazar, mais sans vouloir être méchante,si les chefs religieux du FFKM se mêlent des histoires de l’Etat, alors je ne vois pas pourquoi on ne fait pas appel à tous les chefs religieux des Musulmans, Sectes et sans oublier ceux qui prient Zanahary à l’ancienne aussi tant qu’on y est !
      L’Etat est laïc, non !?!

      Bonne soirée à tous

  • 23 février 2009 à 17:57 | Feno (#347)

    Il est bien évident que Ravalomanana se doit de tenir compte des évènements récents,ne serait-ce que par respect pour les personnes qui ont perdu leurs vies.Un remaniement ministériel serait le minimum syndical à faire en signe de bonne volonté.Le rapide rétablissement
    de vraies institutions démocratiques ensuite.Il lui reste 2 ans pour agir en faveur des plus démunis et assainir les bases de la société malagasy.

  • 24 février 2009 à 10:37 | kamis (#221)

    Accepter de discuter est déjà une très bonne chose qui nous montre qu’ils sont encore des êtres humains. Quant aux détails des négociations, il faut être réaliste :
    - il y a la constitution en vigueur : va-t-on la respecter ou non ? car celui qui veut prétendre être le chef (actuel ou futur)devra désormais s’y conformer.
    - le pouvoir actuel devrait faire une concession concernant l’accès aux médias publics mais avec les balises correspondantes.
    - La situation de monopole devrait être cassée.
    - Chercher à connaître l’avis du peuple par des ballons sondes avant toute action.
    - TGV devrait être réaliste quant à son audience politique, son score électoral(taux de participation et circonscription électorale à ne pas négliger) et sa représentativité au niveau national avant d’exiger quoi que ce soit.
    En résumé, Refonte de la manière d’administration OUI mais partage de siège et transition NON

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