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Antananarivo | 16h59
 

Editorial

Merina et côtiers….

mardi 23 juin 2009 | Ndimby A.

Depuis quelques mois, les partisans de Marc Ravalomanana ne sont vraiment visibles qu’à Antananarivo et à Antsirabe. Plusieurs raisons peuvent expliquer cela : poids des entreprises du groupe Tiko, inquiétude de ses partenaires et fournisseurs (dont les paysans), meilleurs circuits d’information des légalistes etc. Mais il est également possible que les autres régions se désintéressent de cette bataille politique entre le Calife et l’Iznogoud de service. La situation aurait sans doute été différente si Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina n’étaient du même groupe ethnique. En effet, le fait d’être tous deux Merina empêche (pour le moment) le conflit de prendre des proportions encore plus dramatiques.

De temps à autre, on voit cependant des réactions un peu étranges. Ainsi, quand des rumeurs se propagent sur un remplacement de Monja Roindefo au poste de Premier ministre de la transition, les originaires du « Grand Sud » se lèvent comme un seul homme pour avertir qu’il était hors de question que leur « compatriote » soit limogé. Les habitants de la région dont vient Benja Razafimahaleo se prépareraient également à faire le même genre de déclaration face aux rumeurs de limogeage du Ministre des finances. Il est donc courant de voir les politiciens malgaches agiter la solidarité ethnique de leurs régions pour s’accrocher à leur poste. « L’entretien d’un volet de conflits ethnicisés a en fait pour enjeu le pouvoir sur le pays, la distribution des rentes étatiques, la disposition de populations dociles comme force pour la conquête et le maintien du pouvoir » expose l’universitaire Jeanine Ramamonjisoa en 2002 (MADAGASCAR-TRIBUNE, Madagascar : des pseudos ethnies, 12 février 2002).

Une dichotomie artificielle

Refuser de parler du fait ethnique en tant que problème, ou encore nier l’existence de ce paramètre pour analyser et comprendre la politique à Madagascar, ne peut que mener à de graves erreurs d’appréciation. Car, même si la majorité des malgaches le nieront hypocritement, dans la considération ou le respect qu’ils vont accorder à un compatriote, ils vont très certainement utiliser le filtre de l’ethnie ou de la caste. La population malgache est répartie selon les ethnologues en 18 groupes ethniques. Mais pour simplifier, le vocabulaire usuel a réduit la population en deux groupes qui se veulent bien distincts : les Merina et les Côtiers. Cette séparation en deux groupes est déjà en elle-même ridicule, tant la diversité de la population dépasse cette dichotomie artificielle. Le Merina considèrera pourtant comme un côtier le Bara de Sakaraha, qui n’aura peut-être pourtant jamais vu la mer de sa vie.

Jeanine Ramamonjisoa explique : « L’opposition gens des Hautes Terres / populations « côtières », soigneusement entretenue par la colonisation et adoptée par tous ceux qui ont intériorisé les schémas mentaux coloniaux, recouvre en fait une situation de développement inégal entre les deux ensembles de population opposés pour les besoins de la cause tribaliste (…) La question ethnique, en empêchant que soient abordés les vrais problèmes (santé, développement économique, démocratie, culture) a été véritablement, dans cette mesure, un obstacle au développement du pays ». (MADAGASCAR-TRIBUNE, Madagascar : des pseudos ethnies, 12 février 2002).

Effectivement, le clivage est réel, mais en considérant le sujet comme tabou, on n’a jamais essayé d’admettre qu’il fallait y trouver une solution. Car pour que les Malgaches apprennent à vivre ensemble, il y a certaines choses qu’il faut dépasser, et cela passe obligatoirement par l’éducation. Or, le problème est que les préjugés tendancieux se perpétuent de génération en génération, à travers des expressions et des schémas qui passent de bouche à oreille, sans passer par le cerveau. Dans ces conditions, comment s’étonner que des problèmes à base ethnique réapparaissent périodiquement ?

Lors des crises politiques, des attaques ciblent souvent les originaires des hauts-plateaux (Merina et Betsileo). On a vu cela en 1972, en 1991 et en 2002 dans des villes comme Toamasina, Antsiranana (ou Nosy Be en 2002). Ce passé et ce passif entretiennent une méfiance mutuelle. Celle-ci s’ajoute au legs déjà lourd des clivages laissés par les conquêtes territoriales et la traite des esclaves à l’époque de la Royauté, mais aussi entretenus savamment par les Français pour asseoir leur colonisation.

De même, à chaque fois qu’un conflit politique majeur apparait dans la Grande Ile, on a vu apparaître des associations se réclamant « des cinq faritany » (à l’époque ou la subdivision était encore en faritany – province) : entendre par là, toutes les provinces, sauf celle d’Antananarivo. En 1972, on a eu le fameux tract du « Collectif antigrève des six provinces à part Tananarive-ville ». En 1991 et 2002, on a eu vu l’émergence du « Collectif des officiers des cinq faritany » ou de « l’Amicale des cadres des cinq faritany » etc. C’est donc sur ce genre de manipulation que se sont greffées les rancœurs d’antan.

Didier Ratsiraka a sans doute été celui qui a le plus surfé sur les paramètres ethniques pour s’accrocher au pouvoir. Il n’est donc pas étonnant que ce soit au crépuscule de son régime en 1991 que le fédéralisme a fait son apparition pour tenter de circonscrire la fronde qui voulait l’emporter à la seule ville d’Antananarivo. L’isolement d’Antananarivo se fera d’ailleurs aussi bien en 1991 qu’en 2002, à travers des barrages sur les routes nationales érigés par ses partisans.

Au début de son mouvement d’insurrection, Andry Rajoelina a beaucoup insisté sur le respect et l’estime qu’il accordait à l’équilibre ethnique dans la composition de son équipe. Une manière de plus de diaboliser Marc Ravalomanana en animant une perception de merino-centrisme que l’on prêtait au Président de la République, semble-t-il pourtant à tort.

Asymétrie entre la Capitale et les provinces

Il faut reconnaitre que sous la colonisation, et même durant la première République, certaines régions comme celles d’Antananarivo ou de Fianarantsoa ont été favorisées par le système éducatif. Cela est vrai pour les lycées, et surtout par le biais de l’Université de Madagascar qui était située à Antananarivo. Ce système centralisé hérité de la Colonisation créera une asymétrie entre Antananarivo et les provinces, ce qui privilégiait les habitants de la Capitale, et donc, surtout les personnes qui en étaient originaires.

Ainsi, la proportion de personnes instruites dans certaines zones était supérieure à celle dans d’autres régions. Cette inégalité de chance d’accès à l’instruction allait se ressentir dans la formation de ce qu’on appelle pompeusement « les élites », aussi bien dans le domaine politique, économique, qu’intellectuel. Conscient de cette situation, Philibert Tsiranana et des leaders non-Merina créeront en 1946 le Parti des déshérités de Madagascar (PADESM). D’une part, pour renforcer la présence des « Côtiers » au sein de l’élite instruite (sur 198 étudiants malgaches en France, on ne compte que 17 côtiers à cette époque), mais aussi afin de s’opposer aux revendications indépendantistes du MDRM, non pas parce qu’ils sont contre l’Indépendance, mais dans la crainte qu’un retour de l’Indépendance trop précipité ne favorise un retour du pouvoir aux mains des Merina.

Philibert Tsiranana et Didier Ratsiraka tenteront chacun à leur façon de réduire la disparité dans la formation des élites du pays. Les résultats seront mitigés, car si la démarche partait d’un bon sentiment (rééquilibrage des chances entre la population), ses effets pervers ont continué à alimenter les clivages, les rancœurs et les dérapages. En appliquant un système de quota dans des domaines aussi divers que la composition de l’équipe nationale de football, les examens d’entrée à l’Académie militaire ou le recrutement du personnel navigant d’Air Madagascar, la Seconde République a œuvré pour que le paramètre ethnique soit plus important que le mérite.

Avant 2002, il y a un handicap d’importance pour les politiciens originaires des hauts-plateaux : le mythe créé et savamment diffusé depuis les premières années de l’Indépendance qu’ils ne pourraient jamais être élu Président de Madagascar, car ils se trouveraient immanquablement face à un barrage appelé « le front côtier » ou la « cause côtière », nom donné à une ligne de front que les originaires des régions côtières monteraient pour empêcher son élection en dépit de tous les clivages politiques qui pourraient les diviser. Parlant de Marc Ravalomanana, Pierre Tsiranana, chef politique de la région de Mahajanga, avouera d’ailleurs lors de la crise de 2002 que c’est l’origine ethnique de Marc Ravalomanana qui gène les côtiers : « Je le dis ici, sans ambages : ces gens-là ne veulent pas que Marc Ravalomanana accède au pouvoir parce qu’il est Merina » (MADAGASCAR-TRIBUNE, Pierre Tsiranana : Franc-parler, 6 février 2002). Malgré le caractère détestable du coup d’État qu’il a perpétré en Février 2002, il faut cependant reconnaitre à Marc Ravalomanana le tour de force d’avoir dépassé les habituels clivages ethniques. Malheureusement pour lui, cette union sacrée n’a pas duré.

Si on pose un regard qui se voudrait constructif sur l’avenir, Madagascar devra donc se reconstruire en tenant compte du processus éducatif qui permettra aux Malgaches de mieux vivre ensemble, et dépasser les erreurs et les rancœurs du passé. Il ne s’agit pas seulement de philosophie ou de morale, mais également et surtout d’économie et d’administration publique. Car la décentralisation bancale, qu’il s’agisse de l’autorité ou du budget, ne peut que perpétuer les animosités et les frustrations qui creusent le sillon des futures crises politiques. Sans doute cette réflexion a-t-elle sa place au moment où Madagascar va fêter le 49ème anniversaire de son retour à l’Indépendance, dans le contexte bien triste d’un coup d’État qui prend racine.

56 commentaires

Vos commentaires

  • 23 juin 2009 à 07:53 | lalatiana (#1016)

    Ouffff … Gonflé le Ndimby, d’aborder ce sujet au risque de passer pour celui qui jette de l’eau sur le feu des rivalités malgaches…

    Ce n’est certainement pas votre propos …

    Mais l’asymétrie dont souffre Madagascar n’est elle pas d’abord une asymétrie sociale et économique.

    S’agit il d’une asymétrie entre Hauts plateaux et Cotiers ou d’une asymétrie entre le niveau de développement et de culture d’une grande et moyenne bourgeoisie dominante (qu’elle soit des hauts plateaux ou des régions) qui a toujours joui des meilleurs moyens éducatifs, et le niveau de développement et de culture du petit peuple urbain ou des zones rurales…

    « En appliquant un système de quota […], la Seconde République a œuvré pour que le paramètre ethnique soit plus important que le mérite. » … Justement. …

    Dans ce sens si le problème d’un ré-équilibrage des moyens éducatifs doit s’opérer, n’est il pas préférable de l’opérer pour recréer des conditions équitables d’éducation accessibles à toutes les couches sociales, avant de se préoccuper de mieux répartir les moyens entre les différentes régions. La perspective d’un véritable ascenseur social n’est elle pas essentielle pour impliquer et fédérer les nouvelles générations dans un projet de la Nation auxquelles elles puissent croire.

    Ceci étant, il est certain que les deux cartes (zones d’éducation prioritaires et zones de développement prioritaires) se superposent naturellement. Mais au moins, on tairait le concept même d’opposition inter-régions (je suis pudique et prudent, là …).

    Ps : je n’aime pas du tout … mais pasdutoutdutoutdutout votre dernier mot : « coup d’Etat qui prend racine » … hein !!!???? … mais c’est un autre débat

    • 23 juin 2009 à 08:38 | Gilgas (#1183) répond à lalatiana

      Cher Lalatiana, ou chère, votre analyse est parfaite, dommage qu’elle se termine en queue de poisson. Ne soyez pas sourd et aveugle, il ny a pas que Pierre Tsiranana qui a confirmé le coup d’état de Marc Ravalomanana en février 2002, le monde entier en était sur et convaincu.

    • 23 juin 2009 à 09:36 | Tsy Vendrana (#2417) répond à Gilgas

      Ce sujet est purement subversif.
      Aucun interet.

  • 23 juin 2009 à 08:02 | Basile RAMAHEFARISOA (#417)

    Les régions sont en place en 2009.Il faut dynamiser les régions,pas obliger de se concentrer à Antananarivo.Les députés et les sénateurs seraient les représentants des régions à l’échelon national et le « Président de la République »,un arbitre élu au suffrage indirect.
    Basile RAMAHEFARISOA(2)22ramahefarisoa

  • 23 juin 2009 à 08:03 | rom1 (#1140)

    Courageux et indispensable...

    profitons de cette crise pour régler les problèmes...

    Bel edito.

  • 23 juin 2009 à 08:50 | Beloha (#326)

    Merci Ndimby,

    Merci pour le coup de pied salvateur dans la fourmilière.

    Il ne faut pas (plus) se voiler la face. Ce problème existe, pas vraiment dans le cœur des malagasy citoyens lambda qui ont appris à s’apprécier et à se tolérer, mais plutôt dans l’esprit des politicards sans idéologie ni argumentations politiques valables, mais qui agitent à chaque soubresaut politique ce clivage comme une épée de Damoclès.

    Ayant eu le loisir de côtoyer des cubains et de moindre mesure des mauriciens, j’étais vraiment resté admiratif devant leur expansivité, leur solidarité, leur unicité malgré une évidente disparité de faciès.

    Pour eux (et pareillement pour moi), le faciès et l’origine ethnique importent peu ou prou. Les valeurs humaines et personnelles de l’individu importe beaucoup plus, et puis votre vis-à-vis est avant tout un compatriote. Les autres considérations passent après.

    Et on a toujours l’impression d’appartenir à une grande famille où l’entente et la tolérance règnent globalement malgré les petites mésententes propres à chaque société humaine.

    Et sincèrement, je ne vois pas pourquoi ce ne sera pas applicable à Madagascar.

    Ce qu’il faut à mon avis, c’est une forte volonté politique de briser ce clivage artificiellement entretenu en :

    - instaurant une réforme profonde de l’éducation qui soit vraiment accessible à tous

    - une vaste campagne de sensibilisation en matière d’éducation civique développant un vrai sens patriotique (mais pas nationaliste ou ethnique)

    - une meilleure répartition et redistribution des richesses nationales entre toutes les régions, bref un accès équitable à tous les services sociaux, administratifs et infrastructurels.

    Cette énumération n’est pas exhaustive, vu ma réaction à chaud, mais le débat est ouvert.

    Je n’ai jamais compris en quoi être merina, sakalava, antandroy, andriana, hova, fotsy, mainty, terak’atsy, terak’iroa, catholique, protestant, musulman,... pourrait être un passe-droit ou au contraire un handicap, si je n’ai pas les compétences et les valeurs humaines requises pour me faire valoir dans tout ce que j’entreprends.

    C’est ma conviction intime, mais je reste ouvert à tout débat contradictoire. On n’en sortira que grandi...

    • 23 juin 2009 à 09:35 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à Beloha

      J’ai retenu deux passages très intéressants dans le commentaire de « BELOHA »
      Primo :« On a toujours l’impression d’appartenir à une grande famille où l’entente et la tolérance règnent globalement malgré les petites mésententes propres à chaque société humaine ».vous avez visé juste,il faut trouver un remplacement de « l’impression ».
      Secondo :« Une meilleure répartition et redistribution des richesses nationales entre toutes les régions,bref un accès équitable à tous les services sociaux,administratifs et infrastructurels ».Quel que soit le régime futur à MADAGASCAR,votre remarque devrait être en première ligne du projet gouvernemental.
      Vous êtes bien parti pour nous proposer des idées,alors faisons un petit effort pour réaliser vos conseils.En 2009,les régions existent,chaque politicien-responsable,ou responsable tout court, devrait en tenir compte.
      Basile RAMAHEFARISOA(2)22ramahefarisoa

    • 23 juin 2009 à 10:43 | keta (#474) répond à Beloha

      Beloha, je pourrais être tout à fait d’accord avec vos propos lorsque vous dites que l’origine, ni la couleur de la peau etc ... ne doit pas être remise en cause. Mais malheureusement pour vous et moi, il y a des choses qui sont déjà mise en place et difficile à éradiquer. La considération de l’origine ethnique et de la couleur de la peau est une arme assez puissante que l’on peut soulever à tout moment. A Madagascar, cette arme est détenue par les politiciens. Pardonnez-moi, mais le président Ravalomanana a attisé cette haine qui était presque eteinte. Nous pourrons dire qu’il n’a recruté que des gens compétents dans son gouvernement qui malgré eux étaient des merinas, mais il a agit avec une telle mauvaise foi que les gens ont senti que la manoeuvre n’était pas surtout dans le sens de la compétence , mais au niveau de l’origine ethnique. Comme si il était en train de se venger , alors que son prédécesseur n’a jamais écarté les merinas du pouvoir, pour bien justement apaisé cette haine. Erreur fatale aussi du professeur Zafy, qui a agit de la même manière que Ravalomanana(mais en dimension réduite) et voulait mettre en place un pouvoir 100% cotier.
      Jusqu’à maintenant, si les gens de la cote ne bougent pas trop, c’est qu’ils apprécient (sans pour autant être satisfait) la manière de Rajoelina de nommer des membres du gouvernement.
      Eh oui Beloha, nous ne pouvons pas changer le monde, mais si nous voulons éteindre le feu, il faut prendre cette question au sérieux.
      Un exemple, Omar Bongo , qualifié comme grand dictateur a pu rester plus de 40 ans au pouvoir car il a su préserver son pays d’une guerre civile (chose rare en Afrique) , pourquoi ? car il a considéré à chaque fois les différentes ethnies lorsqu’il plaçait des gens au pouvoir...

    • 23 juin 2009 à 14:59 | Beloha (#326) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      Merci Monsieur Basile 2(22)Ramahefarisoa,

      Je suis content qu’on est sur la même longueur d’onde sur ce coup-là. Et j’espère que ce sera sur bien d’autres encore, puisqu’on est tous malagasy et qu’on ne veut que le bien de cette nation, n’est-ce pas ? Sauf les moyens et la manière d’y parvenir peuvent différer.

      Pour continuer le débat, j’ajouterais que le problème peut se résumer sur une vision tout à fait simpliste, un peu trop peut-être.

      Les besoins humains obéissent toujours aux mêmes règles (physiologiques, de sécurité, d’amour et d’appartenance, de reconnaissance et de réalisation de soi selon Maslow).

      Et tant que dans une même communauté, société ou nation, ces besoins-là sont insatisfaits inéquitablement soit de fait, soit historiquement et/ou socio-économiquement soit attisés par des politiciens pour des buts inavouables ou par incompétence, il y aurai toujours des jalousies, des envies, des rancœurs, des disparités frustrantes entre les entités, d’où les cassures sociales.

      Je pense franchement que c’est ce qui se passe à Madagascar, et ce depuis les royautés même, en passant par la colonisation jusqu’à nos jours.

      Ce qui m’amène à trouver la solution dans la satisfaction équitable de ces besoins tout à fait humains, par une organisation étatique correspondante.

      Quand chaque membre de la société trouvera ses besoins globalement satisfaits selon ses attentes et ses aspirations avec leur spécificité régionale, ethnique ou autres, le problème se dissoudra de lui-même ou tout au moins en grande partie.

      Dans sa réalisation concrète, cela peut se traduire par une échange permanente d’informations, de compétences, de technologies, de communications, etc...entre toutes les régions
      à part l’instauration d’une démocratie vraiment participative incluant la déconcentration et la décentralisation du pouvoir étatique.

      Mais bon, jusqu’à maintenant, c’est de l’utopie, hein ?

    • 25 juin 2009 à 03:29 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à Beloha

      Beloha !!!Vous parlez de la déconcentration et de la décentralisation.Il y a décentralisations administrative,fonctionnelle,politique et structurelle.La « DECENTRALISATION ADMINISTRATIVE » renvoyant à la déconcentration doit être perçue dans son sens large et peut ne pas convenir à toutes les interprétations possibles de la décentralisation.En effet,la décentralisation s’accompagne d’un transfert de pouvoir sur des domaines de compétences définis,ce qui n’est pas le cas dans la déconcentration (par exemple, en FRANCE,le préfet qui représente le gouvernement ne détient pas de pouvoirs propres mais jouit d’une autorité dans l’application de ce qui est décidé par le gouvernement).
      Continuons « BELOHA » à entraîner nos compatriotes à discuter sans tabou.Merci encore.
      Basile RAMAHEFARISOA(2)22ramahefarisoa

    • 26 juin 2009 à 16:14 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à keta

      A « BELOHA » et « KETA »,je vais être franc avec vous deux ;« LA QUESTION MERINA/COTIER » ne devrait plus être d’actualité.Pour moi,les Régions et les questions régionales sont d’actualité.La fondation de la quatrième République Malgache est la reconnaissance des régions.Il faut les dynamiser,que la décentralisation soit effective.
      Bonne chance aux assises régionales et nationale.
      Basile RAMAHEFARISOA(2)22ramahefarisoa

  • 23 juin 2009 à 09:00 | rajery (#2199)

    Un Grand merci à Ndimby pour avoir traité finalement ce sujet tabou et j’ose espérer que d’autres amis forumistes aborderont les autres dualités Tsalo/Mainty, Andriana/ Andevo, Avarapy/Ambany tanàna, Catholique/ Protestant, etc qui pourrissent notre vie.

    Nous avons besoin de casser ces « faux tabous » car il y va de la résolution de nos errements pendant ces cinquante dernières années. Nous vivons dans une communauté où des clivages savamment entretenus (par qui et pourquoi) cohabitent avec des « kobay ankelika », ainsi le moindre soubresaut devient la révolte des madinika ou la défense des causes côtières ou le réveil de l’ « élite » merina etc. Pour ma part, ce sont des fausses causes qui ne sont que des icebergs révélant un problème un peu plus profond.

    Effectivement certains tocards en manque d’argument s’amusent à entretenir les « différences » pour en faire leur fonds de commerce. Pour des raisons futiles, certains groupes se voient qualifiés d’être racistes et malheureusement ceci affecte le comportement aussi bien des concernés que de leur vis-à-vis.

    Suis persuadé que la question est hors du domaine de l’affinité, de sentiment ou de goût. Suis Merina et j’en suis fier, je ne me suis jamais senti attiré par une Sakalava, une Antakarana ou une Antemoro. De même, je me réserve de choisir mes collaborateurs en fonction de leur compétence mais pas du fait de leur origine ou religion. C’est mon feeling et personne ne peut me taxer d’être un raciste là-dessus. Sauf changement majeur, notre république n’interdit pas à ses citoyens d’avoir un goût et de l’exprimer ouvertement sans crainte de répression.

    Suis tenté de croire que si chaque groupe a autant de rancœur, c’est parce qu’on aspire à un mieux être et c’est cette énergie qu’il faut canaliser pour le développement du pays. J’avais eu l’opportunité de visiter notre pays du nord au sud et d’est en ouest, nulle part je n’ai senti aucune haine gratuite du fait que je suis Merina, il y a eu plutôt l’incompréhension de l’inégalité flagrante entre deux êtres humains vivant sur la même île pendant la même période (par exemple, j’avais mon portable alors que mon vis-à-vis n’est même pas connecté au réseau d’électricité de la JIRAMA). Effectivement de telle inégalité mal comprise débouche fatalement sur des sentiments « racistes » lorsqu’ils sont entretenus par des malintentionnés.

    A mon avis, pour résoudre le problème, il faut sortir du cadre de « nos liturgies habituelles » (mieux repartir les richesses, décentraliser l’administration, brasser les ethnies, etc.) qui nous ont amené à chaque fois des solutions de façade (et une cohabitation hypocrite). Croyez moi, il y a beaucoup plus de prétexte pour nous désunir que des vraies raisons pour être ensemble. Il est utopique de croire qu’on sera tous égaux, il y aura toujours des spécificités à valoriser, des susceptibilités à maîtriser, des exceptions à préserver, etc. Seulement faisons en sorte que nous ne soyons plus comme des chiens de faïences, partageons, soyons compréhensifs, taisons nos désunions et osons croire qu’on est capable de réfléchir et d’agir en commun. Pour développer ce pays (parce qu’il faut le développer jusqu’à preuve du contraire), nous serons obligés de sacrifier nos « différences » pour focaliser notre énergie sur l’essentiel …. Peut être, certains ont voulu nous divertir avec ce sujet tabou pour nous empêcher de rechercher le bien être commun du peuple Gasy.

    • 23 juin 2009 à 09:47 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à rajery

      A la lecture de quelques commentaires « BELOHA » a tout résumé :"UNE MEILLEURE REPARTITION ET REDISTRIBUTION DES RICHESSES NATIONALES ENTRE TOUTES LES REGIONS,BREF UN ACCES EQUITABLE A TOUS LES SEVICES SOCIAUX,ADMINISTRATIFS et INFRASTRUCTURELS.

    • 23 juin 2009 à 11:25 | dieg (#2041) répond à rajery

      Merina -côtiers.

      Il ne faut pas chercher loin,en avril 2007 tous les commerçant merina etaient pillés à tuléar,et aucun commerçant karany n’a été touché.

      Du nords au sud,de l’est à l’ouest:les malgaches disaient« mihaigny ny merina amin’ity fitondragnan’i Ra8 ».

      Chez airmad il n’y a pas 1responsable côtier qui travaille,même chez les hôtesse de l’air malgré que les plus belle viennent du sud.

      en province il n’y a plus de directeur côtier,car avec Ra8,tout etait remplacé systématiquement par des merina.

      Exemple:il remplace un directeur de banque fils du pays(côtier) par un merina,et quand on va à la banque tu fait 1heure de queue,là je vous laisse refléchir au sentiment des gens !

      on dit 18 ethnies,mais les Tanalana vous dit 19 ethnies et ils ont leur propre quartier.il n’accepte pas d’être pris pour mahafaly.

      à mon avis il faudra un quota,car on arrive au stade où les merina dans certaine coin,sont considerés comme des colonisateur

      avec tout ça les côtier pense que le centralisme Tananarivien est une charge,et un lourd fardeau qui les empêche à developé leur region.
      Bizarement le sud qui est une region qui a le plus de potentiel,est la plus pauvre.

      tout les ressource minier sont làbas(saphir,émenite,nickel,cobalte,uranium,diament,charbon de terre).En plus une potentiel touristique inestimable avec au moins,11mois de soleil par an,où les plage font partie des plus belle au monde.

    • 23 juin 2009 à 18:25 | racynt (#1557) répond à dieg

      Désolée de vous contredire dieg mais chez air mad il y a bel et bien des côtiers qui y travail. Il y a des directeurs d’agence côtiers, des agents côtiers... arrêtez un peu de diffuser des fausses rumeurs !

    • 23 juin 2009 à 19:36 | racynt (#1557) répond à racynt

      Dieg
      `pour votre info, les critères de recrutement d’hôtesse de l’air chez air mad et partout dans le monde ne se base pas sur la beauté. Ne confondez pas concours de miss avec concours d’hôtesse de l’air

    • 23 juin 2009 à 20:19 | dieg (#2041) répond à racynt

      racynt

      j’ai connu deux jeune fille de tuléar qui se sont inscrit à l’ecole pour hotesse de l’air.

      elles ont été refusé sans avoir passe le test,et sans avoir eu un entretien.

      Toutes les hotesse de l’air sont merina,j’ai même déja vu une vielle merina de quarentaine d’année.

      je prend l’avion une dizaine de fois par an,jusqu’à maintenant j’ai vu que des merina.

      un peut de serieux racynt,tu ne peut être de mauvaise fois à ce point ?.

      pourquoi tu veut jouer l’aveugle ?,quel intéres ?

      oubien tu prend jamais l’avion ?

    • 23 juin 2009 à 20:45 | racynt (#1557) répond à dieg

      ça m’arrive de prendre l’avion mais que je sache les critères de recrutement sont très sévères , même la taille est éliminatoire et je pense même que c’est le critère qui passe avant toute chose... maintenant je peux pas affirmer comme vous que les origines aussi font parties des critères de recrutement.

  • 23 juin 2009 à 09:40 | Dondrombelona (#2719)

    Ndimby,cette fois-ci,vous m’avez très déçu ! j’étais toujours votre admirateur depuis votre premier analyse !
    aujourdhui,vous jetez de l’huile sur le feu.D’ailleurs il n’y avait pas de feu mais c’est vous qui l’aviez allumé.
    Je trouve que tout Malgache,d’ou qu’il vienne, propose un bon programme pour le bien de notre pays,savoir s’appuyer , expliquer et convaincre les Malgaches.Cette personne méritera de dirriger le pays.
    Par contre, toute personne qui aurait tendance à allumer le conflit entre tribu où entre éthnie devra catégoriquement être exclue de la scène politique.

  • 23 juin 2009 à 10:04 | nounours (#2733)

    je vois la beaucoup de reaction qui ne sont a mon avis que purement theorique.
    Merina , Cotier , quota de ceci, equilibre ethnique de cela , distribution de richesses a gauche et patati a droite...
    Il ne faut pas voir le sujet comme un poisson rouge dans un bocal et d’essayer de comprendre si ce poisson peut avoir mal au dent...
    Il faut vivre plusieurs annees dans les regions cotieres, assez longtemps pour savoir ce que les gens savent , ressentir ce que les autres ressentent, vivre ce qu’ils vivent...et comprendre une chose :
    Nous sommes differents. Dans tous ce que nous sommes ; du physique aux habitudes, de la maniere de parler a la maniere de penser , de la maniere de vivre a la maniere d’etre...
    Mais nous aimons tous notre Terre natale et c’est cela etre Malagasy :
    Etre unis dans la difference...
    Cessez de dire que c’est un probleme et qu’il faut y remedier. C’est vouloir etre blanc comme Mickael Jackson...
    Dieu nous a cree differents et nous a circonscris dans cette ile alors aimons nous comme nous sommes...
    Les complexes s’effaceront avec le temps et l’amour car meme le puissant empire romain a fini par tomber.
    Si vous vraiment faire quelque chose alors reparer toutes les routes et faites que tous les peuples de Madagascar se cotoient et vous verrez qu’ils sauront s’aimer et vivre en harmonie...

  • 23 juin 2009 à 10:48 | ikopa (#671)

    Là est la source de tous nos maux. Les disparités que l’on veut étouffer, les différences que l’on veut ignorer. Anisi, on ne sera jamais un veritable nation. On se tolère mais on ne s’accepte pas.

    Ne nous précipitons pas à faire des comparaisons avec les îles environantes. Comparaison n’est pas raison.

    Si nous savons regler ce problème entre Merina et « côtiers » nous aurions resolu le 3/4 de nos difficulités interieurs.

  • 23 juin 2009 à 11:18 | Rabila (#1379)

    La république n’est pas l’extension de la notion famille où il faut arbitrer entre les havan-dreny et les havan-dray.

    La république est un contrat entre l’état et les citoyens. Et en théorie le droit qu’on a accepté ensemble prime devant toutes autres considérations y compris le fihavanana. La notion de communauté est inconnue des principes républicains.

    Par contre, la séparation des pouvoirs, le combat contre les monopoles ou les oligopoles politiques, économiques ou sociaux est bien du ressort de la république et donc un combat des citoyens.

    Il n’y a rien de scandaleux si tous les membres d’une organisation sont issus du même groupe s’ils sont les meilleurs des candidats. Il y a la une considération d’efficacité et d’optimisation ressources. M/car reste un pays pauvre.

    Mais comme les occasions sont rares d’exercer certaines responsabilités ou de participer à des projets clefs, il faut imaginer un mécanisme à ce que le grand nombre profitent de des occasions pour exprimer ou améliorer leurs talents.

    - on pourrait limiter à un exercice tous les mandats électifs (député, maire, sénateur, etc)
    - un haut fonctionnaire ne reste que trois ans à son poste
    - Mettre dans les grands projets sur le territoire malgache l’obligation de doublage de toute la hiérarchie par des malgaches stagiaires ou apprentis. Ces doubles doivent être intégrés au début du projet.
    - donner à tous les fonctionnaires l’occasion de reprendre les études, …

    Le sentiment d’injustice vient du fait que les meilleures et rares occasions ne sont pas pour tout le monde. Et le groupe qui souffre le plus n’est pas celui qu’on prétend.

    Les élites réelles ou supposées sont majoritairement formées en France. Celles qui ont été formées dans les pays de l’est ne comptent pas vraiment et celles des Etats-Unis sont récentes et encore peu nombreuses. Les purs produits de l’enseignement supérieur malgache sont des élites de seconde zone.

    Ce n’est pas tout le monde qui puisse s’offrir les études en France ou aux US. Cette asymétrie est d’origine économique et favorisera le groupe le plus important. Il y aura toujours plus de merina à aller compléter leurs études à l’étranger.

    Un cran en dessous, les futures élites viennent et viendront du lycée français et des écoles privées de Tana comme Saint Michel. Les lycées publics ne forment plus les meilleurs élèves comme auparavant. L’enseignement public est tombé en jachère.

    L’égalité des chances pour toute relève déjà du mirage à Antananarivo, au niveau de la totalité du pays, c’est une mission difficilement possible.

    C’est 49 dernières années on a aussi failli dans l’éducation.

    Il nous faut donner notre propre définition de l’élite et de les former préalablement sur place et à défaut de prendre en charge leur complément de formation à l’étranger.

    La république doit former et prendre en charge la formation de ses grands serviteurs.

    A Tana, Il y a aujourd’hui un million d’habitants et il y en aura 3 millions en 2025. Ils ne seront plus tous des merina. Je crains que la centralisation du pouvoir soit irréversible.

    L’opposition cotier merina est une vielle mauvaise excuse pour garder ou s’accaparer une responsabilité supposée indue.

    Dans une république rien n’est du à groupe. Tout est du à chaque citoyen.

  • 23 juin 2009 à 11:39 | Noue (#2427)

    Merci Dimby

    Tôt ou tard , ce sujet doit être abordé ! mais pourquoi ce sujet cela fait si mal aux autres ?

    N’est-il pas grand temps d’ouvrir un peu les yeux et suivre le cours du temps ?
    N’est-on pas en 2009 où la liberté d’expression a ete toujours bafouée et de laisser de coté maintenant notre fierté hautaine que les Merina sont des...et que les côtiers sont des...?

    La vie est belle si nous le voulons..

  • 23 juin 2009 à 11:40 | Ni l’un ni l’autre (#2685)

    Éditorial courageux de Ndimby, car il faut se dire qu’il y a tellement d’incompréhension et d’intolérance actuellement, et qu’il ne faudrait peut être pas en rajouter. Mais il faut le reconnaitre que ce problème du clivage Merine-cotiers existe, il ne faut pas se le cacher. Et tout ceux qui disent que cela est dépassé, car nous sommes au 21ème siècle, n’ont jamais vécu dans certaines régions côtières.Il y a 30ans à Mahajanga des amis de classe me disait de rentrer chez moi à Tana, cela a encore été le cas pour mon fils il y a deux ans. Dans une émission de télé toujours à Mahajanga des gens de la région vous dises que s’il n’y pas ce clivage, pourquoi les merina sont les seuls interdits d’accès à certains lieux sacrés dans le Nord par exemple. Donc c’est se voiler la face de dire qu’il n’y a pas de problèmes Merina et Cotiers mais il faut aller plus loin et en voir les raisons comme la domination du Royaume Merina avant la colonisation et surtout la différence de formation et d’instruction entre les régions comme le souligne Ndimby. Et il faut aussi reconnaitre que le colonisateur a fait en sorte de préserver ce clivage dans sa politique du diviser pour régner. Donc si le problème est délicat il ne faut pas l’éviter mais plutôt en chercher les raisons et motivations,qui sont surtout économiques et sociales, et voir avec toutes les parties comment le réduire, et cela afin de permettre de réduire la suspicion et la haine entre les communautés. C’est là un débat qui devrait se faire en plusieurs étape dans un esprit d’apaisement et d’ouverture mais je crains que ce n’est pas encore le moment.

    • 23 juin 2009 à 12:36 | Berge (#2277) répond à Ni l'un ni l'autre

      Efa elabe no niandrasako an’ty sujet ity ka isaorana i Ndimby nahasahy nitondra azy eto an-tsehatra.
      Ny fanarotsaromana ny fisian’ny clivage merina/côtiers hatramnzay no rangory fototry ny afo @ tsy fandroasoantsika eto Madagasikara.Fihatsarambelatsihy no nisy teto hatramnzay. Ny Ambaniandro tsy matoky Tanindrana, ny Tanindrana manaboka Ambaniandro, dia mieritreritra ve ianareo fa hisy fampandrosoana vanona ao anatinizany fihatsaram-belatsihy izany ?

      Raha zohina ny ara-tantara dia ny « fanafihana » sy « fanandevozana » nataon’ny mpanjaka Ambaniandro no mbola vay tsy mety sitrana hatramnzao. Raha io zavatra io no mbola tsy ahitam-panafodiny dia mbola hijanona mandrakariva io lonilony io.

      Fifamelankeloka faobe eo @ firazanana 18 na 20 aloha no tokony hatao.
      Mba hanohanako ny hevitro, na dia asianao fitsinjaram-pahefana tena izy sy fizarana ara-drariny ny toe-karena eo ka raha mbola Merina no « handidy » any @ faritra any dia tsy maintsy mbola hiverina ilay loni2 voalzako etsy ambony.

      Koa sahia isika rehetra hanao dingana, hanapotsitra ilay tena vay maharary fa tsy aolakolaka sy sarotsaromana @ resaka « méritocratie » lava no fototry ny olana.

  • 23 juin 2009 à 12:11 | hafatra (#1895)

    Raha i Madagasikara no resahina dia matetika ny lemuriens, ny pervenche sy ny biby maro karazana tsy fahita any amin’ny tany hafa no ao an-tsaina.
    Ireo biby maro karazana sy ireo zava-maniry manintona ny maso ireo anefa dia miaraka mihaina tsara, am-pilaminana, am-pitiavana.
    Ka sao dia mba tokony handinika kely ny fiainan’izy ireo isika ary hampihatra an’izany eo amin’ny fifaneraserantsika olombelona.
    Maro ihany ny zavatra nalaina tahaka tamin’ny biby : ny fiara-manidina ohatra....
    Asa aloha fa sao dia hevitr’akoho ihany ny ahy , avereno aty raha toa ka nanafitohina.
    Misaotra antsika rehetra.

  • 23 juin 2009 à 12:33 | redhill34 (#2344)

    cHER nDIMBY ?
    Merci pour cet éditorial très intéressant, comme d’habitude.
    Je regrette votre « disparition » annoncée.
    Cependant plusieurs remarques me viennent à l’esprit :
    1) La tentation du « vide » ne touche pas que Madagascar (voir l’ex URSS et l’ex Yougoslavie par exemple) et , malheureusement, dans ces moments là, contrairement aux mathématiques, moins par moins ne fait pas plus...
    2) La remarque de Jeannine Ramamonjisoa est elle faite pour dénoncer la question ethnique ou le schéma mental coloniale plaquant sa supériorité sur l’existant ?
    3) Les « préférences » de fréquentation du foyer malgache parisien (Arago) plutot « cotier » et cachanais plutot « merina » existent.
    4) Il faut rappeler le leg de la royauté malgache : 1 langue et 1 seule frontière : la mer ; mais ne pas oublier que le peuplement de Madagascar n’est qu’une succession de colonisations (pauvres vazimba...) plus ou moins acceptées et que les fractures et cicatrices laissée par telle ou tell sont à mon avis une des explications de ce tabou, n’en parler jamais, y penser
    toujours...

  • 23 juin 2009 à 12:39 | Mandimbisoa (#2104)

    Miarahaba ny rehetra,

    amiko tsy merina sy cotiers no olana,rehefa mifanaja isika dia mety foana fa na iza na iza rehefa misy toetra tsy mendrika dia efa racisme izany,

    mbola hita betsaka amizany ny tsy fanekena raha toa tsy mitovy ny harena na ny finoana,ny fiaviana,

    angamba tsy tokony ny fiaviany na harena sns... no jerena fa ny fahaizany mitatana ny sokajin’asany,

    Tsy fahadisoan’ny merina raha toa ka betsaka ny kolo-tsaina teto , satria teto Iarivo no feno fampianarana
    nampandroboroboin’ny vazaha tamin’ny androny,satria betsaka ry zareo no teto,fa izay colons te andeha tany anindrana no mikaroka izay mahasoa azy tany...

    farany,anjarantsika tsirairay no miezaka
    hampandroso ,ary raha tiana ny handroso dia tsy atao fijery politisiana fa atao fijery mpiray tanindRAzana,

    Tsy ny fianarana ihany no mampandroso(anisany fotsiny io),fa ny expérience eo am fiainana koa anisany izany,afaka atao ny mifanakalo fahaizana,io dia efa angady handrodana ny rindrina mampisaraka ny malagasy,jereo ny artista mpihira, sa ahoana ???

    • 23 juin 2009 à 12:48 | Berge (#2277) répond à Mandimbisoa

      Tsy de mety amiko ilay fanatsotsorana hoe « rehefa mifanaja dia ampy ». Lonilony efa nisy faha « andriana » ange no mahatonga anzao kibay ankelika misy @ samy Malagasy izao eh.

      Ohatra iray andisoako ny hevitrao :
      Misy Mpampianatra @ sampa-pampianarana ambony iray eto TANA izay mamoaka « vava » mihintsy fa raha ny mpianatra Tanindrana dia tsy avelany hahay mihoatra ny mpianatra Merina.

      Kivy tompoko ny RAR avy anindran-tany handefa ny zanany hianatra aty TANA satria avakavahana ireny ankizy ireny. Na dia tafita aza dia sarotra ho azy ireo ny hahita ny toerana tsaratsara satria « tsy maintsy zanaky ry ranona avy atsy ananona » ihany no ho tafiditra eo.

    • 23 juin 2009 à 14:00 | Mandimbisoa (#2104) répond à Berge

      izaho manokana aloha dia tsy mijery hoe tanindrana ianao na hova aho sns...

      betsaka ny olona tato amin’ny fianakaviako no nandeha tany anindrana niasa ary tena notiavin’ireo mponina tany ,ary teto Iarivo,ny renibehako nampanofa trano ankizy avy any antsiraka hanohy fianarana teto,efa ela taty aorina mbola namangy ny renibeako foana izy reo,RANENY no fiantsony azy !

      izay no hanaovako hoe:ANJARANTSIKA TSIRAIRAY no manova ny tsy mety

  • 23 juin 2009 à 13:20 | Citoyenne Malgache (#599)

    Pourquoi ne pas oser en parler ? Je voudrais pouvoir dire que je suis merina, sans que ce soit perçu comme un signe de supériorité ou comme une tare.

    A part la langue malgache de base qui nous réunit et nos points communs sur le riz, les zébus et les feux de brousse...la différence existe, dans le faciès, dans les traditions, dans les dialectes, et dans les niveaux de développement. Cette diversité devrait nous enrichir et non pas nous diviser.

    Ayant du aller dans des zones reculées pour des raisons professionnelles, je n’ai jamais eu à essuyer un affront de la part de mes compatriotes tanala, betsileo, sakalava ou tsimihety. Malgré le fait que ma non compréhension du dialecte local
    posait souvent des problèmes de communication. Mais j’ai toujours respecté les lieux qui sont fady merina, fady tongolo, fady kisoa ou fady tout court.

    Les rivalités commencent quand il s’agit de défendre un intérêt professionnel, économique ou politique. Et il est vraiment déplorable qu’on utilise toujours cet argument ethnique à chaque fois qu’il y a un politichien qui n’est pas content. Et ce sont toujours les merina qui en bavent.

    Quant aux rivalités professionnelles, les gens de Tana ont eu une avance en
    matière d’éducation. Soit. Mais il n’y avait pas que les merina qui en ont
    profité. Pourquoi donc tous ces non-merina qui sont sortis des universités ne sont pas revenus chez eux pour booster le développement de leur région, au lieu de contribuer encore plus au développement de la capitale ? Il ne faut pas tout mettre sur le dos des merina...

    Il faudrait aussi qu’on coupe cette habitude de parler de côtiers, en opposition aux merina : il n’y a pas 2 ethnies à Mada, il n’y en a pas 18, il y en a beaucoup plus, et il faut d’abord que chaque tribu soit fier de son identité.

  • 23 juin 2009 à 13:32 | Achem (#705)

    DHo an’i Dieg !

    Resaka Quota ahoana ary ??? Nianatra teny amin’ny Grande Ecole iray teto Mcar aho. Nasiana anio Quota io... Ny zava-niseho dia izao :

    - Ny Merina tafiditra voalohany amin’ny quota Antananarivo dia nahazo sahalan’isa 18/20.
    - Ny avy ao Toliary tafiditra voalohany dia 11/20.

    Noraisina ihany io mpianatra avy any Tuléar io. Izany hoe ilay Merina tafiditra 10ème amin’ny quota Antananarivo nefa nahazo 14/20 dia tsy tafiditra tamin’io sekoly ambony io.

    Ny zavatra azo notsapain-tanana anefa dia izao : tsy naharaka velively ireo Merina taoan-dakilasy ry zalahy avy any Tuléar ka vao maika niha-lehibe ny elanelana tao an-dakilasy.... Izay ve no tadiavin’i Dieg ? Tsy tsara ve raha ny avy any am-potony mihitsy no hatsaraina ? Izany hoe omena herijiky ny ankizy rehetra hitovy ny fahaizana azony na aiza na aiza no misy azy eto Madagasikara ??

    Toa efa natombok’Ingahy Ravalomanana izany tamin’ireny fampitafiana ankizy amin’ny alalan’ny aro akanjo sy fampitaovana samihafa ary fanamboarana sekoly marobe avy amin’ny FID...

    Izao koa aloha ê ! Tamin’ny andron’i Président Tsiranana sy Préésident Ratsiraka dia ny côtiers foana no nahazo tombon-tsoa amin’ireny Bourses extérieures ireny. Conabex sy ny sisa io resahina io. Ka aiza daholo ary ireny olona nampiofanana tany ivelany ireny ? Fa nahoana no ny Merina indray no mbola betsaka niverina teto an-tanindrazana sy mampita ny traikefa azo tany ?

    • 23 juin 2009 à 14:19 | dieg (#2041) répond à Achem

      Achem

      on arrive au stade où il faut faire participé au moins 6 les provinces à tout les niveaux,car sinon à chaque fois il y a une période difficile,les merina devient cible et ça c’est la politique des seza.

      tu sais comment il a fait Ra8,quand il a quitté le pouvoir,Antalaha il ont tué une dizaine de zébus pour fêter ça.

      tu imagine un peut la frustration des gens.

      Actuellement il faut le quota pour eviter la division,parce que on est dans une période explosif.Après si tout va mieux on peut faire autrement

  • 23 juin 2009 à 14:11 | Basile RAMAHEFARISOA (#417)

    A Madagascar,il y a une personnalité politique apte à résoudre ce problème « merina/côtier ».En 2002,il avait fait du tabac pour sa conférence de presse à la Maison de la Radio Nationale Française.Tous les journalistes français et étrangers présents étaient unanimes de la compétence de cet « HOMME-POLITIQUE » malgache.En aparté,les journalistes ne ménagent pas les éloges pour ce malgache.En 2009,il pourrait faire profiter totalement aux malgaches ses expériences et ses valeurs professionnelle et humaine .
    Basile RAMAHEFRARISOA(2)22ramahefarisoa

  • 23 juin 2009 à 14:19 | hary (#2672)

    efa roso ny resaka natao « tabou » hatry ny ela dia manana ny ambara ny namana:izahay dia notezaina tamin’ny fifidianana namana(50 taona izay),gaga raha mbola zaza,niaraka nianatra tamin’ny avy tany anindran-tany rehefa nandroso taona, nijanona hatreo ampianarana ihany ny fifankazahoana , ny tiako lazaina dia ny fanambadiana no nahasarotin’ny ray amandreninay,« samy Andriana no mivady », tsy nisy ny olana satria izany ny fomba nitezaina anay ,ary izany koa no hitezainay ny taranakay,nefa kosa ny namana mifampinana ny manta sy ny masaka dia nisy ary misy ny avy anindran-tany,tsy nisy ny « racisme »ary misy aza ireo namana taloha miara-miasa aminay, mifankahazo ampo ary toy ny mpirahalahy sy mpirahavavy tokoa,fa io fanambadiana io no fomba na toe-tsaina tazonina hatram’izao !tsy entina hanambonian-tena ary tsy hanambaniana ny hafa !

  • 23 juin 2009 à 15:28 | Mandimbisoa (#2104)

    tsy misy merina sy cotiers izany fa malagasy daholo rehefa eto,

    Ny Razam-bentsika taloha dia nitsaoka tany amin’nisy azy tany ary nanorina ity firenena araky ny sai-mpatany,
    inona no nataon’izy ireo teny fatratra :
    NY FIHAVANANA

    tsy maintsy misy foana anefa ny mpanakorotan-tsaina amin’io fizaraha- mbazana io kanefa raha tena mandinika sy mieritreritra isika dia tokony tsy hanaraka ny lohan’izy ireo !

    TOLERENCE +TOLERENCE +TOLERENCE + fanetre-tena ary fanajana no fanafodin’izany na ho aiza ianao na ho aiza eran-tany,

    ny manambony tena sy ny mizahozaho no tokony esorina ao amin’ny toe-tsaina mba hampirindra ny FIARAHA-MONINA

    • 23 juin 2009 à 16:10 | hary (#2672) répond à Mandimbisoa

      ny fanajana dia misy tokoa,ny ankizy amin’izo fotoan’andro izao dia tsy manisy ny tsy fitovian-koditra intsony,raha dinihina ange ka mitovy ny olona rehetra e !ny fomba no maha-samy hafa,samy manana ny fombafombany ny faritra rehetra eto Madagasikara ary ny « merina »isan’ny manaja izany rehefa mandalo ny faritra,ary samy sarontiny amin’ny fombafombany avokoa isika,amin’ny saina tsy miangatra no ilazako fa ny tanindrana tokoa tia fihavanana kokoa noho ny merina,rehefa mifandray am-po aminao dia mandrakizay izay fa ny merina no fatsora sy fetsy lahy, kinga kokoa amin’ny fianarana, fa tsy maharaka ny tanindrana avara-pianarana indray anefa,izany no ataoko hoe mifameno isika ary mpiray Tanindrazana marina.

    • 23 juin 2009 à 17:47 | courage politique (#1097) répond à Mandimbisoa

      En lisant l’article, on ne peut rester insensible et indifférent.

      Il faut saluer le courage de Dimby d’avoir osé crever l’abcès. je pense que le fait d’en parler est déjà l’esquisse de solutions à nos maux et vous Dimby, avez entièrement raison de le faire.

      Les avis se sont exprimés et la plupart de ceux-ci vont et convergent vers l’apaisement. Cela est encourageant.

      Oui, il est indéniable que l’une des causes de notre misère et de notre sous développement est la peur de celui qui est différent de soi et par conséquent, cela aboutit à l’incompréhension mutuelle.
      D’où, méfiance et blocage exploités par des esprits malintentionnés.

      L’évocation de l’éducation pour scolariser chaque enfant de chaque coin de ce pays est louable voire primordial. Car quiconque le sait, l’ignorance est un facteur bloquant du progrès.

      Pour éradiquer le système de quotas reprouver par la plupart des intervenants ici, il faudra admettre que, ne pourra se faire qu’ en donnant les même chances de gagner à tous. Cela passera par la dotation en infrastructures et en ressources compétentes équivalentes partout dans l’île et dans la transparence et la responsabilité de chacun.

      Oui, ce sont les efforts considérables à déployer pour vaincre les grandes difficultés.

      Il est aussi absurde de dire que les meilleurs gagnent alors que le point de départ est d’emblée inégal. Comme on ne peut non plus espérer obtenir les même chances de gagner alors que le cheval sur lequel on est suspendu, boite de la jambe.

      Ne peut-on pas rétablir les aides en octroyant des bourses aux plus démunis pour faire fonctionner l’ascenseur social ? ou que sais-je encore ? les pistes sont nombreuses mais la volonté de les réaliser en manque cruellement.

  • 23 juin 2009 à 18:57 | Gasy_french navy (#2136)

    Je participe un peu dans ce forum que dans les sujets intéressants. Peut-être que pour les abonnées des commentaires certains se souviennent de moi. En tout, je remercie beaucoup au journaliste « Ndimby » d’avoir évoqué ce sujet assez tabou à Madagascar mais qui reste une des hypocrisies des malgaches sur des cas réellement constatés dans la vie quotidienne. En tant que côtier du sud-est (Vatovavy) résidant ici en France je me permet de féliciter à ce courageux journaliste.
    Ici en France, on en compte pas mal de malgache, bien placé au niveau des chiffres des résidants dans l’exagone.
    Jusqu’à maintenant, on peut constater ces petites querelles entres ces deux groupes. C’est que je constate souvent, c’est que les merinas ce voient toujours supérieures à nous côtier. Dans les métros, en soirées, en discothèque, tu reconnais très bien qu’ils ou elles sont malgaches et font semblant de ne pas te reconnaître, même pour dire bonjour. C’est ce côté snob snob que nous constatons souvent. Nous, avec nos cheuveux assez crépus se reconnaissent facilement et les hauts plateau généralement assez lissent. En faites, nous pensions qu’ils ont toujours leur mentalité de l’histoire archaique comme quoi ils ont eu une éducation, le cerveau, les génies et nous les côtiers qui gardaient encore les vaches, s’occuper de la plantation, analphabètes ??? Ces temps ont révolu, et je peux même dire que si on ferait des statistiques dans ce domaine, je peux vous assurer qu’on est bien placé à Madagascar et même ici en France ou ailleur. Mais bon on est pas dans ce cas la au jour d’aujoud’hui et tant mieux. HEURESEMENT que c’est des petites querelles à tendances verbales car si on compare à ce qui se passe en Afrique, c’est encore pire car ils se comprennent même pas dans le même pays, leurs institutions politique et surtout financier aggrave encore ce problème (fontières non contrôlées, corruption, trafique de drogues, enfants soldats....) enfin un peu de tout pour mettre le feu. Nous les MALGACHES heuresement qu’on est sur île magnifique, qu’on a une langue officielle malgré la présence des différentes ethnies mais qui en GENERALE se comprennent dans le dialogue. En tant de crise comme actuel si jamais on avait pas le canal de Mozambique, ca serait une guerre civile depuis longtemps, une avantage pour faire venir des MERCENAIRES mais qui est jusqu’à maintenant ne reste qu’une propagande de destabilisation, faire plaire à une petite minorité de partisan...LIMITEES a Tananarive et Antsirabe ! Les gens des autres provinces ne veulent pas ces troubles chez eux (en tout cas pour soutenir l’ancien régime), ils ont assez ramassé durant ces 07 ans.
    Pour les questions de notes en examen, concours, on peut pas dire comme ce qu’annonce certains que les Merinas ont une meilleur notes et que les côtiers en ont moins mais se fait quand même pris. C’est peut être vrai mais je peux aussi dire le vis versa.
    Ici en France, on voit depuis quelques années ce qu’on appel l’égalité de chances (entre les gens aisés et pauvres) qui accèdent par exemple aux grandes écoles...Auparavant et même jusqu’à aujourd’hui ces grandes écoles sont généralement composées des gens aisées mais surtout intellectuelles et que les autres sont mis à l’écart et dans l’avenir n’occuperont jamais un poste important (ministre, officiers, diplomate...) ce que fait le gouvernement c’est donner UNE CHANCE aux autres qui n’ont pas les moyens en octroiyant une bourse exeptionnelle et des séances de mis à niveau pour faire.
    Ces CHANCES données sont des défis déjà pour l’Etat mais surtout pour l’intéressé, car cela reste UNE chance mais pas DES chances.
    Ainsi pour Madagascar, le cas n’est pas tout a fait la même malgré que cela fait l’une des composantes du problème.
    Pour un développement RAPIDE de Madagascar, ce problème doit se régler rapidement et rester optimiste dans l’avenir sinon on va JAMAIS s’en sortir.
    L’Afrique du sud, les USA ont réussi à régler les leurs et pourquoi pas nous pour les MERINA et COTIERS ?

    • 23 juin 2009 à 19:33 | hary (#2672) répond à Gasy_french navy

      je rencontre beucoup de« Malagasy » ici en France mais le probleme:moi, merina ,n’ai jamais arrivé à comprendre la langue ou les langues des cotiers, je n’ai jamais compris pourquoi les cotiers comprennent tout quand on parle merina,et en France on ne sait plus qui est Malagasy ou africain ou arabe(tunisie)

  • 23 juin 2009 à 18:59 | meloky (#637)

    Ce problème reste encore sous une forme ou d’une autre. Ca se voit tjrs quand ce genre d’asymetrie existe.

    Ne joue pas l’hypocrisie !!!

  • 23 juin 2009 à 20:14 | FAHJUNZI (#424)

    Dans toutes les manifestations de la vie:Art, Politique,Affaires,Litterature,
    Mécaniques, dans toutes,quelle qu’elles soient, ce qui compte c’est la personnalité.Et non Merina ou Côtiers.La personnalité est l’expression libre, illimitée, mais contrôlée. Que personne ne s’y trompe. Ce n’est pas non plus gouverner,bien que l’autorité s’accompagne toujours de personnalité.C’est étonnant combien de gens aimeraient exercer le pouvoir, surtout quand il n’y a rien à diriger.Aucun chef ne se lève dans une réunion pour déclarer « Messieurs, je suis prêt à accueillir vos suggestions.Veuillez me dire ce que je dois faire » ce besoin de diriger n’est en somme que le besoin de se mettre en avant et que l’on constate souvent.Merina et Côtiers ne sont pas la cause de notre malheur. Permettez-moi de vous expliquer clairement que dans la vie, il existe pour chacun une place bien définie et que chacun peut libérer la splendeur encore ignorée qui est en lui, donner libre cours à ses talents cachés et édifier une personnalité radieuse.Observons bien,l’une et l’autre sont affaire de développement, de croissance. Il est louable d’être fier de son origine, qu’il soit Merina ou Côtiers.C’est votre état de conscience qui détermine tout ce qui survient dans votre existence. S’il est inférieur,si vous avez l’impression de n’être pas armé pour affronter les luttes de la vie, vous souffrez d’un complexe d’infériorité. Au contraire, si votre mentalité est telle que vous vous sentiez à la hauteur des circonstances,sans être peut-être d’une intelligence extraordinaire, vous êtes capable de vous débrouiller dans l’existence, de gagner votre vie et celle de votre famille,vous n’éprouvez pas de sentiment d’infériorité. Merina et Côtiers sont des MALAGASY.

    • 24 juin 2009 à 07:26 | Mandimbisoa (#2104) répond à FAHJUNZI

      Miarahaba,

      mitovy ny fijerintsika sy ianao,Misaotra nanazava kokoa ilay izy

  • 23 juin 2009 à 20:52 | demokrasia fostsiny (#160)

    Bannissons de notre langage le mot cotiers ,concept inventé par les colonisateurs pour instrumentaliser les relations entre les merina et les tanindrana ,élément important de l’histoire précolonial de Madagascar et qui sera un problème récurrent dans son histoire contemporaine.

    Actuellement soulever ce problème ne sert strictement à rien pour résoudre la crise qui frappe le peuple malagasy qui vit dans les 22 régions de Madagascar.

    Le silence assourdissant des 21 régions ne peut être couvert par les manifestations bruyantes de la 22ème au Magro.

    Donnons le plus vite possible la parole aux régions en organisant les conférences régionales.

    On aura peut-être la bonne surprise de constater que la problématique de la démocratie remplacera celle du merina et tanindrana.

  • 23 juin 2009 à 23:19 | Rivohanitra (#142)

    J’ai lu pratiquement tous vos commentaires et quelque part (hum !) sans vouloir provoquer personne, je vous trouve hypocrite : oui pratiquement tous. Mais ce n’est pas une hypocrisie voulue, c’est disons quelque chose de sociale, une sorte de politesse mal placée qui permet à des gens bien élevés mais différents de vivre ensemble, à partir d’un ensemble de code de bonnes conduites.En respectant la tradition...

    Voulez vous me pardonner de perturber l’ordre social sur ce forum. Mais j’interviens juste pour vous dire que c’est de cette manière que la société reste bloquée et n’avance pas : on prétend sortir d’un tabou alors que véritablement on s’enfonce. Il y a certes le poids de nos réflexes conditionnés.

    Oui à commencer par Dimby, désolée de ma sincérité, qui ne voit que la paille dans les yeux des autres et pas le poutre devant celui de Ravalo. Pourquoi ce grand mensonge ?

  • 24 juin 2009 à 01:25 | niry (#210)

    Comme tout le monde veut des assises et se fait débouter à tour de bras, comme Ndimby a crevé l’abcès et que demain est encore plus sombre qu’hier, moi je veux un état confédéré à l’instar de la Suisse ! Pas de fédéralisme ratsirakiste calqué sur le modèle français ! Allez voir pourquoi, même les 22 régions (de Basile) sont issues de subdivisions des provinces post coloniales !!

    La distinction Merina/Côtier existe et est effectivement ravivée à chaque problème politique (tous les 10 ans). Des petits c.on.s adorent exacerber ce clivage ? Et bien soit ! Créons des pôles de compétences autonomes : les villes sont là, les routes sont maintenant bien construites, le réseau aérien aussi : que chaque pôle de développement s’occupe de sa sphère d’influence. Leur chef n’est pas unique ni nommé, mais est issu d’un collège d’élus, eux-mêmes issus des administrés de ces pôles.

    Le pouvoir politique central (Présidence confédérée, Assemblée SUPRA-nationale) reste à Tana mais les pouvoirs et décisions économiques sont entièrement dévolus aux organes décentralisés. Que toutes les recettes fiscales restent également aux pôles décentralisés. Toutes les décisions liées aux investissements se prennent de façon autonome par chacun des pôles.

    Les organes de contrôles confédérés restent à Tana, (tous les ans, il y a plein d’étudiants sortants, de potentiels contrôleurs économiques pluridisciplinaires, non ? - experts comptables, jeunes économistes, etc..) ils devraient avoir un pouvoir disciplinaire fort et étendu et un budget propre, financés par l’ensemble des pôles décentralisés.

    Qu’une saine concurrence s’établisse entre ces pôles et plus personne ne viendra em.m.erder les autres sous prétexte qu’il gère mal tout l’argent qu’il reçoit (recette fiscale ou subventions extérieures). Evidemment, en cas de cataclysme naturel, tous les pôles se doivent mutuelle assistance à hauteur de leurs capacités.

    Voila j’ai refait mon monde..

    • 24 juin 2009 à 07:16 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à niry

      niry !!vous avez cité 22 régions de Basile.Les régions peuvent résoudre beaucoup de problèmes.Région synonyme de décentralisation.Décentralisation administrative(déconcentration).La décentralisation administrative renvoyant à la déconcentration doit être perçue dans son sens large et peut ne pas convenir à toutes les interprétations possibles de la décentralisation.En effet,la décentralisation s’accompagne d’un transfert de pouvoir sur des domaines de compétences définis,ce qui n’est pas le cas dans la DECONCENTRATION(par exemple,toujours,en France ,le Préfet qui représente le gouvernement dans chaque département ne détient pas de pouvoirs propres mais jouit d’une autorité dans l’application de ce qui est décidé par le Gouvernement.
      DECENTRALISATION FONCTIONNELLE(délégation).
      DECENTRALISATION POLITIQUE(dévolution).
      DECENTRALISATION STRUCTURELLE(privatisation).La dynamisation des régions est un facteur essentiel pour gommer cette incompréhension entre merina et et les « autres ».
      Basile RAMAHEFARISOA(2)22ramahefarisoa
      Niry !!!!à bientôt.

    • 24 juin 2009 à 10:11 | Mandimbisoa (#2104) répond à niry

      tsara ilay hevitra ,

      io mantsy manjary mapifaninana ny provinces 6,miezaka daholo ny mponina hampandroso ny azy : aiza no hopitaly tsara,ny oniversite ,ny mora fiainana, sns...

  • 24 juin 2009 à 07:42 | hafatra (#1895)

    Raha tsy nanome « aingam-panahy » ny fijerena ny zava-maniry sy biby misy eto amintsika(araka izay voalazako etsy mabony) dia tsara angamba ny mijery traikefa avy any ivelany .Manao ahoana moa ny any Suisse, toa misy « foko » telo samihafa any hono , manao ahoana ny any Belgique , flamand,wallons ,germaniques ? Manao ahoana ny any Chypre ,Bosnie, ny any Russie, manao ahoana ny fifandraisan’ny basques , ny catalans, ny espagnoles rehetra, manao ahoana ny zanatany inouite any canada, ny aborigenes any australie .......
    Manaoa ahoana ny eto amintsika raha ampitahana amin’ireo ?

  • 24 juin 2009 à 12:20 | Radomy (#2741)

    Ndimby n’a fait ici qu’une simple masturb.ation intellectuelle. Ce qui est dommage.
    Porter “tout le malheur” des malgaches sur la colonisation est un raccourci dangereux car c’est archi-faux.
    Toute analyse sérieuse sur le problème malgache doit tirer son origine au “canibalisme”(culturel, social, économique et politique envers les populations côtières) du royaume Hova, depuis Radama 1.
    La colonisation n’est que la suite logique de cette “destruction sociétale”. Occulter ces faits historiques c’est refuser de débattre sérieusement du sujet et, donc, de refuser de voir la réalité en face.
    Merina/côtier est une invention coloniale. certes ! Mais cette invention tira sa source dans la vicissitude du Royaume Merina. La barbarie de celui-ci envers la société malgache.
    Il faut analyser sérieusement “l’histoire de ce royaume” pour comprendre dans une clarté étonnante les causes du problème de Madagascar contemporain.
    Cette responsabilité des Hova n’écarte pas, bien sûr, celle des élites côtières (avec leur reflexe avilissant) ni celle de la colonie. Toutefois, chercher à comprendre le problème de Madagascar sans tenir compte de la responsabilité de ces 3 entité, à la fois,(royaume – colonisation – élite côtière) est une perte de temps et d’énergie.
    On ne produira que des résultats deféctueux puisque la “moule intellectuelle” avec laquelle on a façonné le produit est par essence et déjà “défectueuse”. La preuve, cet article de Ndimby.

  • 24 juin 2009 à 12:31 | Radomy (#2741)

    Pour vous donner quelques pistes sur la corruption de votre analyse :

    1.Radama 1 a été “sacré Roi de Madagascar” par les britaniques alors même qu’il n’a ni conquis ni unifié Madagascar. Nous sommes en 1817. POURQUOI ?

    2. Avant les soutiens massifs des Britaniques, Radama n’était que le 3ème des royaumes “considérables” qu’existaient à l’époque à Madagascar. Il y en avait dans les côtes orientales et occidentales.

    3. Radama 1, sans les Britaniques n’avaient aucune chance (militairement parlant, intellectuellement, politiquement..) d’unifier le pays tout entier. A son époque il n’avait pas les moyens de ses ambitions.

    4. Grâce aux Britaniques (appui militaire notamment) Le royaume Hova a pu “canni.baliser” les autres sociétés existantes à Madagascar et ce jusqu’en 1896.

    5.La facilité avec laquelle les Français ont pu mettre en bran.le la royauté Merina signifie déjà que celle-ci n’a pas eu le soutien entier de la population malgache. POURQUOI ?

    6. En 80ans de pouvoir Hova, 1817 -1897, il y avait déjà 200.000 lettrés à Antananarivo, alors que dans les régions côtières (berceau de la culture malgache – par exemple le sorabe…) n’avaits à peine une centaine. EST-CE DONC ADMISSIBLE ???

    7. La colonie est venue non pas pour réduire LES MERINAS en escl.ave comme Radama et ses descendants ont fait des autres mais de casser le Royaume Merina, en tant qu’institution politique, qu’elle a remplacé par la colonie. 90% des malgaches ayant acquis la nationalité française sont des Merina. en 1912, sur les 800 élèves aux lycées des Myrhes à Tanà, 85% sont des Merina. 99% des malgaches ayant émigrés en France (pour les études notamment) sont des Merina. Les côtiers y ont été dans l’armée….

    8. La colonisation s’appuyait sur les Merinas : sur les 20.000 administrateurs malgaches, 80% sont des Merina.

    9. Le Padesm a un objectif clair : Refuser le retour à la monarchie merina. Ce choix n’est pas condamnable en soi. Le Padesm n’accepte comme membre que les Maint.y et les côtiers. C’est plus condamnable. MAIS LA QUESTION EST POURQUOI CETTE POSITION RADICALE ? Lorsqu’on constate encore actuellement le mépris que certains Merina ont envers les “bas-quartiers”, les “mai.nty”..LE FAIT même qu’il existe (SEULEMENT EN IMERINA) la hiérarchisation sociale par LA COULEUR DE LA PEAU…..On peut se poser la question sur la responsabilité des Merina pour expliquer, du moins comprendre “l’extremisme” du Padesm.

    10. Le MDRM a beaucoup bénéficié du faveur de la part de la colonie. Les membres du MDRM qui ont subit le plus de barbarie se trouve DANS LES COTES ORIENTALES (L’Est de Madagascar). Pourtant, on assimile rarament le MDRM aux côtiers. POURQUOI ???? On a beau dire que le MDRM a une base dans toute l’île, POURTANT les intellos Merina surtout, occulte “l’influence jouée” par les côtiers du MDRM. 

    11. le parti PDM constitué des bourgeois et commerçant Merina a été contre le MDRM, et a eu comme objectif de RESTER AVEC LA FRANCE….alors qu’on n’en parle presque jamais comme étant un adversaire du MDRM et surtout comme étant des pro-français. POURQUOI ?

    12.Tsiranana a libéré les leaders du MDRM emprisonné en France. Pourtant Ra8 a préféré laissé ses adversaires mourir en exil. Si Tsiranana épousait vraiment l’objectif du Padesm du quel il est issu, ou si le Padesm avait un rancoeur tenance (plus que les Hova ont des côtier – Ra8 l’a démontré), Pourquoi est-ce que Tsiranana est allé libérer ces “prétendus adversaires” ?

    13. Le drapeau malgache est composé de trois couleurs dont les rouge se trouve en position SUPERIEURE à la verte. Etant conscient de la hiérarchie “supérieur/inférieur”, “Merina/Côtier” des Merinas, gageons que le vert du bas n’a pas été mis là par hasard. Même si l’interprétation a été biaisée très récemment, en donnant à la couleur verte le symbole de “l’éspoir”, c’est douteux de voir qu’on met ainsi “l’espoir” en position inférieur. Alors que le blanc et le rouge est un drapeau du royaume Merina.

    14. Même avec Tsiranana, Andriamnajato et consorts jouaient un rôle clé dans la vie politique malgache. Pareil avec Ratsiraka. Celui-ci s’appuyait sur l’intelligentsia Merina pour gouverner le pays avant que ceux-ci le lâche en 2001 pour un des leurs. Zafy, trop émotif, s’est laissé berné par la cause côtière qui n’a aucun fondement. Ratsirahonana a profité de l’occasion pour s’autoproclammer chef d’Etat.

    15. Même si Tsiranana Pierre évoque la méfiance que le peuple côtier a envers les Merina, la question aurait dû être : POURQUOI ????? avant d’accuser les côtier de tribaliste.
    Il n’empêche que les VJE, Marson evariste, Pety, Jao Jean, Jaosoa Pascal, etc…des côtiers ont contribué à l’élection de Ra8. Pourtant, certains esprits cherchent à occulter cette évidence. En disant que l’élection de ra8 n’a été l’oeuvre que des seuls “princes” de l’Imerina.

    16. La politique d’exclusion de Ra8 a été exhibée comme étant l’oeuvre du génie des Merina. D’où l’effacement des intellos malgaches durant 7 années durant. On n’a jamais entendu l’analyse éditoriale de Ndimby à cette époque. POURQUOI ? Or, ce “génie”, si formidable tel que l’on nous l’a vanté, a fini par un coup d’Etat, une fuite d’un président de la République en Afrique du Sud, et une demande pressante des forces de mercenaires….Le génie Hova s’est réduit là à sa plus simple expression : l’illusion !

    17. la HAT de Andry TGV ne fait pas mieux. Il fait même pire. Triomphe de la roublar.dise, triomphe du n’importe quoi, corruption de la constitution….Et cela dans un seul but : Maintenir un Merina au pouvoir. Les Ratsirahonana, Ny Hasina et consorts tirent les ficelles derrirères. Les monja Roindefo ne sont là que pour décorer les chrysanthème.

    18. Les élites côtières sont depuis longtemps le dindon de la farce de l’histoire de Madagascar. Jusqu’à la colonisation, elles ont encore des excuses. Mais depuis l’indépendance, ils étaient responsbales politiques à Madagascar. Mais leurs “larbi.nismes” ont fait qu’ils ont échoué. Au lieu de chercher la cause de leur “faillite intellectuelle” chez elles, ces pseudo-élites accusent automatiquement les Merinas.
    La cause côtière est la plus grosse co.nnerie de ces élites côtières. Depuis l’indépendance la majorité des députés, sénateurs, maires, SONT DES COTIERS…..Pourquoi dire encore aujourd’hui qu’ils n’avaient pas eu l’occasion de gouverner le pays et qu’elles cherchent à se partager le gateau.
    Voilà les élites côtières regroupés par la TGV dans la HAT, nommés chef de ceci, chefd e cela, SANS POUVOIR REELS.

    19. Les Merinas croient que les Britaniques vont les aider à contrer la France. Les élites côtières croient que la France les adoubent. Or, aussi bien les merinas que les élites cotières NE SONT QUE DES COC.US MAGNIFIQUES que les anglais et français manipulent.

    conclusion : Faisons chacun un réexamen de conscience. Les Merina doivent descendre de leur illusion d’être les “meilleurs”, “les supérieurs (Si cela était vrai, cela se saurait, Madagascar n’aurait pas été dans la situation dans laquelle elle se trouve actuellement), qu’ils cessent de produire des “elites discriminantes” ; les côtiers doivent sortir de ce statut “victimaire” dans lequel ils s’accomodent et DEVENIR ENFIN responsable.

    Madagascar n’appartient ni aux SEULS merinas, ni aux SEULS côtiers. C’est à tous les malgaches. Son développement dépend du génie de tous les malgaches.
    Les français et les anglais ne vont pas penser à notre place.

    Arrêtons d’être le co.cu magnifique. et pensons au pays. D’abord changer notre regard (les Merina méprisent les côtiers ; les côtiers se méfient des Merina) les uns envers les autres. Pour cela, il faut reconnaitre chacun nos torts. Réhabiliter notre histoire commune. Il faut que les malgaches arrivent à s’approprier le concept du “donner et du recevoir” chèr à nos illustres intellectuels.
    Et tout cela passe par plusieurs actions dont la principale est “l’éducation”. Une politique d’éducation non “discriminante” mais sincère et nationale.

    http://gasikarasahy.blogvie.com

    • 24 juin 2009 à 13:45 | keta (#474) répond à Radomy

      Bravo Radomy pour cette article qui malgrés sa longueur ne m’a pas découragé.
      Ensuite j’ai visité votre blog que je trouve aussi intéressant et révélateur de la flamme patriotique qui est en vous.
      Je suis côtière , et fière de l’être.
      Le problème réel de ce pays , à mon avis n’est pas tout à fait la notion « merina-côtier » mais le manque (ou l’absence) de patriotisme aussi bien chez les côtiers que chez les merinas.

    • 24 juin 2009 à 22:57 | niry (#210) répond à Radomy

      Le blog de radomy est excécrable, on y sent une haine viscérale envers l’histoire de son pays. Il a une surestimation de soi trop haute et mal placée et assène ses « vérités » (cf. la théorie absolument effarante du « mein Kampf » des merinas) De tels délires à ciel ouvert devraient être bannis et mis à l’index de la communauté..

      En revanche, son intervention sur Tribune a le mérite de montrer qu’il y a en ce bas monde, des gens foncièrement frustrés de nature, qui ne vivent que pour une chose : la reconnaissance de leur personne ou de ce qu’elle représente. Au même titre que des associations se lèvent pour dénoncer l’esclavagisme d’antant, Radomy se lève pour nous relire SON histoire.

      Est-ce du révisionnisme ? Moi, je dirais NON, au contraire, cet individu mets le doigt sur certainement bon nombre de non-dits et de silences de l’Histoire malagasy. Je dois reconnaitre que sa relecture de l’Histoire illustrée de sérieuse argumentation à l’appui, ne peut qu’interpeller tous les Malagasy et nous forcer à effectivement faire un travail en profondeur sur nous mêmes, ainsi qu’une sérieuse remise en cause.

      Madagascar ne pourra réellement avancer tant qu’une frange de la population (qu’elle qu’elle soit) mettra des bâtons dans les roues des autres. Et cela passe par l’écoute des revendications de tout le monde..

      Ainsi, sans cautionner les énormités des bouffées délirantes de Radomy dans son blog, je ne peux qu’applaudir les réalités historiques relevées ci-dessus.

  • 25 juin 2009 à 12:57 | Radomy (#2741)

    Vous pouvez très bien considérer ce blog comme vous le décrivez. De toute façon tout dépend de l’angle par laquelle on voit les choses. Toutefois, j’ai décidé de crever l’abcès quitte à répandre l’odeur nauséabonde que la pue dégage. C’est un choix foncièrement assumé.

    En revanche, il n’y a rien de « surestimation de soi ». Au contraire, c’est la seule façon de faire bouger les lignes et surtout de dire les choses comme elles le sont vraiment, loin de toute falsification de l’histoire ainsi que du « consensus mou » mais fondamentalement avilissant pour ceux qui sont en position des « dominés ».

    Vous vous êtes encore trompé lorsque vous le comparer à Mein Kampf (je ne sais pas si vous l’avez lu ou si on vous a juste raconter ce qui a été écrit, mais je vous conseille de le lire mais avec des lunettes de l’objectivité et non dans celles des racistes). Je n’attaque pas les « Merina », mais les « Merina racistes ». A moins que vous n’y trouvez pas de différence.

    Et si vous croyez que je ne fait que lire « MON » histoire, j’aurai été curieux de savoir sur quelques points, sur quels évènements je me suis trompé. Comme çà, le débat a plus de sens et est plus sérieux. Car c’est trop facile de faire des « affirmations gratuites ». Je vous demande de faire un peu plus d’effort pour appuyer votre thèse en contredisant les « évènements » que j’ai cité.

    En plus, je ne revendique rien.

    J’expose les faits. Occultés depuis par certains « intellectuels ». Or, ces faits sont un élément clé permettant à Madagascar de se développer car ce « bannissement » est le pilier fondamental de « l’errance de Madagascar ». Ndimby a dit, par ailleurs, dans son édito : « 49 ans de gâchis ». Je suis entièrement d’accord. Sauf, que nous risquerons d’être à côté de la plaque et rater la solution TANT QU’ON CONTINUE D’OCCULTER les évènements et les faits qui mettent en cause la barbarie et le cannibalisme du Royaume Merina.

    La cause du « mal » malgache n’a pas commencé par la colonisation. C’est faux ! Il y a une antériorité plus desastreuse encore qu’il fallait absolument voir pour comprendre les problèmes de la société malgache. Surtout pour qu’on puisse trouver une solution « efficace ».

    http://gasikarasahy.blogvie.com

    • 26 juin 2009 à 00:20 | niry (#210) répond à Radomy

      Evidemment que tous les merinas sont des racistes... comme tous les américains sont des bushistes convaincus !

      Je n’ai rien a dire par rapport à votre argumentation pour la simple et bonne raison que je les découvre. Peut être d’ici 1 ou 2 mois qu’en j’en saurais réellement un peu plus..

      En revanche, je maintiens que dans l’état où il est présenté, votre blog est nauséabond et a des relents pestilentiels de racisme ouvertement assumé. N’importe quel lecteur lambda qui tombe sur votre blog peut sans doute relever la violence de votre verbe. Alors, bien sur, vous assumez et vous jouez le ton résolument provoc’, c’est un choix et c’est le votre.

      Or visiblement, vous détenez une mine d’informations, vous avez là une réelle opportunité éducative. Vous avez une argumentation solide, mais croyez moi, vous pourriez avoir beaucoup plus d’audience si la première impression qu’on a, en entrant dans votre blog, n’était pas un rejet épidermique.

      Ainsi, vous aurez certainement compris que ce n’est pas tant dans le fond que je trouve (pour le moment) quoique ce soit à redire, mais vraiment dans la forme.

      Mais, comme vous assumez..

  • 25 juin 2009 à 19:56 | ambalakazaha (#2235)

    tout d’abord je salue le courage de Ndimby d’avoir abordé ce sujet la plupart du temps évité par les intellectuels malgaches.pourtant je le considère comme fondamental pour un vrai développement de Madagascar.je remercie également Radomy d’avoir enfin decidé à poster sur tribune le lien pour son blog qui contient pas mal de matière à refléxion quoique très provocative.car c’est un des lieux sûr pour lui de rencontrer des lecteurs capables de débattre des idées et faire des échanges.ce qui me surprend un peu, mais en fin de compte, ceci conforte encore plus l’analyse de Radomy, c’est que très peu des forumistes qui d’habitude encensent Ndimby et son éditorial ont manifesté leur opionion par rapport à l’article « merina et côtier » et presque personne n’a voulu réagir au post historique de Radomy.mais c’est peut être à cause du retard de son post. personellement je ne partage pas du tout l’avis de Niry qui a suggeré que Radomy écrit SON histoire, elle réagit là par une réflexe défensive sans aucun argument rationel.ayant fréquenté, par défaut,le départment d’histoire d’Antananarivo dans les années 80, je soupconne Radomy d’être un vrai connaisseur de l’histoire de Madagascar et de surcroit quelqu’un qui a accès au secret de « la grande famille ».j’aimerais juste lui dire qu’il ait plus de courage pour nommer et dénoncer ce groupe de « merina raciste » mais ne pas se verser dans le safo be mantsina au risque d’apparaitre subversif.en tout cas son post a le mérite de pousser les merina (y compris ambalakazaha)à une auto examination et à vraiment réfléchir sur les vraies causes du sous développement.

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