Les candidats aux Législatives du 23 septembre n’ont devant eux que quatre jours pour déposer leur dossier de candidature auprès des CAVEC de leurs districts.
Les noms des candidats du TIM aux Législatives du 23 septembre prochain seront connus très bientôt. Mardi dernier au MAGRO d’Ankorondrano, le bureau politique de ce parti au pouvoir a procédé à l’examen des propositions de la base, des chefs de régions et des ministres-coachs.
Une liste provisoire en serait sortie et une source digne de foi a permis de savoir que la liste en question vient d’être soumise au président de la République Marc Ravalomanana.
C’est lui qui decidera en dernier ressort sur les noms des candidats que le TIM alignera à cette élection législative anticipée du 23 septembre.
Les membres du bureau politique étant soumis à l’obligation de réserve, aucune information n’a filtré sur les noms figurant dans cette liste provisoire. Reste à savoir par ailleurs les critères que le président de la République va mettre en œuvre pour sélectionner, parmi les noms proposés, les têtes des listes du TIM à cette élection. En tout cas, des observateurs politiques se demandent si le statut et le réglement intérieur du parti confère au président de la République cette prérogative de detenir le dernier mot sur la liste des candidats du TIM ?
Effervescence
Depuis ce mardi, c’était l’effervescence au sein du parti au pouvoir. La réunion du bureau politique qui s’est tenue au MAGRO ce mardi a été suivie de près par ceux qui postulent à l’investiture du parti. Du côté des ex-députés qui envisagent de se porter candidat à leur propre succession sous les couleurs du TIM, c’est l’inquiètude. « Je ne sais pas si mon nom figure dans cette liste prosivoire établie par le bureau politique et qui vient d’être soumise au président de la République », se contente de repondre à notre question un ex-député TIM de la région Androy. Mais, il n’est pas le seul à s’inquièter ainsi. D’autres, qui ne font pas partie des reformateurs au sein du CRTIM, se plaignent de n’avoir pas été jusqu’à présent consultés. « On ne comprend plus la demarche adoptée par le bureau politique pour la présélection des candidats du parti. » déplore un ex-député TIM de la région Analamanga. D’autre part, il faut reconnaître que la tâche du bureau politique du TIM n’est pas du tout facile. Tout le monde veut être candidat. Tout le monde se dit TIM des premières heures, s’estimant ainsi mériter d’être les candidats du parti à cette élection qui n’intéresse plus certains ex-députés.
« Investir dans cette élection n’est plus rentable. Il faut débourser au moins 200.000.000 fmg durant la campagne. Avec les avantages auxquels les députés ont droit actuellement, il faut presque tout un mandat pour pouvoir amortir ce gros investissement. », fait comprendre un ex-député opérateur économique de la région Sud Est.
