Madagascar possède 10 000 Km de réseaux d’approvisionnement en eau potable selon l’affirmation d’une représentante de la JIRAMA lors d’un forum tenu hier sur la formation de technicien en matière de traitement d’eau, à la Faculté des Sciences de l’Université d’Antananarivo. Ils nécessitent des entretiens pour maintenir la qualité de l’approvisionnement. Mais il n’y a pas assez de techniciens disponibles à Madagascar. De même, il n’y a pas assez de formation pour renouveler la connaissance des techniciens en service pour suivre l’évolution de la technologie.
Un centre de formation adapté
Après le constat par les divers responsables de ces problèmes, deux forums se sont tenus à la Faculté des Sciences de l’Université d’Antananarivo. Celui d’hier matin a permis d’élaborer le contenu et le contenant de la formation adaptée au contexte du problème de l’eau.
Il y a au moins trois catégories de besoins, des techniciens pour la distribution en eau potable, des techniciens pour le traitement des eaux usés, et les techniciens pour le contrôle de la qualité des eaux.
Pour les réseaux de distribution d’eau potable, il y a des besoins en techniciens traiteurs d’eau, les responsables de réseaux, les responsables d’usine de production. Pour les eaux usées, il y a les agents de stations d’épuration, le technicien de contrôle de réseaux d’assainissement, le responsable de service assainissement. Et en matière de maintien de la qualité de l’eau, il y a les préleveurs d’eau, les techniciens de laboratoire d’analyse des eaux, les techniciens du génie sanitaire.
Une Licence d’Ingénierie Sciences et Technique de l’Eau (LISTE) va voir le jour à partir du mois de mars 2008 à l’Université d’Antananarivo, selon un orateur durant le forum d’hier. Ce forum a permis de discuter sur le problème de logistique et de matière à dispenser aux étudiants intéressés par la formation.
Les deux forums ont été effectués dans le but de dispenser une formation de bonne qualité en matière de sciences et techniques de l’eau. On a vu la participation de divers organismes internationaux tel l’UNICEF. Il y a aussi des centres de recherches tels CNRE ou CNRIT qui ont participé aux débats, et des représentants de l’Agence National de l’Eau et de l’Assainissement (ANDEA), de la JIRAMA, et du FID. Il y a aussi les ONG CARITAS et WATERAID. Sans oublier les acteurs principaux de la formation telles les Université d’Antananarivo et les Université de Toliary.
La formation sera payante pour les intéressés.
