Madagascar est classé par le PNUD comme étant le 13ème pays au monde le plus exposé aux cyclones tropicaux et le premier le plus exposé en Afrique. Face à cette situation, la Banque mondiale vient d’octroyer un financement d’un montant de 1 146 620 USD, soit l’équivalent d’un milliard trois cent millions d’Ariary de la part du GFDRR track II (Global Facility for Disaster Reduction and Recovery) par le biais de la Banque mondiale. Ce financement entre dans le cadre d’une assistance technique pour intégrer le climat et la gestion des risques et des catastrophes dans les programmes de développement. Le projet couvrira la période 2008-2010 et présente quatre différentes composantes. La première concerne l’évaluation des risques de catastrophes naturelles qui consistent à la formation d’experts malgaches dans l’analyse des trajectoires des cyclones et des vents cycloniques ainsi que de l’établissement d’une cartographie y afférente, outre l’élaboration d’un atlas de risque.
Les deuxième et troisième composantes concernent la mitigation des risques c’est-à-dire la réduction des conséquences néfastes d’une catastrophe naturelle et le financement des risques. Enfin, la quatrième qui correspond à la gestion des urgences est une expertise internationale sur le système d’alerte précoce/MIS, l’harmonisation des systèmes nationaux existants et la création d’un système d’information rapide pour le BNGRC.
Bilan de FAME
Il est à souligner que le cyclone « Fame » a causé la mort de 12 personnes dont 5 à Ankazobe. Il a fait aussi deux blessés et 1450 sans abris dans les zones où il est passé. Tel est le bilan humain d’une mission technique menée sur terrain par le BNGRC (Bureau national de gestion des risques et des catastrophes). Au total, 5025 ont été recensés.
Sur le plan matériel, plusieurs infrastructures ont été touchées comme les écoles, les hôpitaux, les logements publics. À Besalampy, 98 % des bâtiments administratifs ont été endommagés. 220 hectares de rizières ont été inondés à Soalala.
Recueilli par Lanto
