« Madagascar est un organe de notre corps », explique Joachim Chissano quand il répond aux interrogations des journalistes relatives à cette volonté manifeste du Groupe international de contact (GIC) à se mêler des affaires de Madagascar que plus d’uns qualifient d’affaire malgacho-malgache. L’ancien président du Mozambique a pris l’exemple du corps humain tout en tendant ses deux bras, signifiant concrètement que si l’un est blessé, l’autre ne peut que lui venir à son secours, car tout le corps ressent le mal que lui fait ce manque, ce handicap ou cette blessure d’un de ses membres. Par la même occasion, il a réitéré les condamnations de la communauté internationale formulées contre la violence terroriste de ces derniers jours. Il a aussi appelé la presse à ne pas jeter de l’huile sur le feu, tout en exprimant son appui à la liberté des médias.
En fait, selon le président Joachim Chissano, le GIC se dépense autant pour trouver la solution à la crise malgache parce que Madagascar fait partie intégrante d’un ensemble qui s’appelle, la SADC, l’Union africaine, les Nations unies et la Francophonie.
Pendant ce temps, une autre initiative malgacho-malgache commence à faire parler d’elle de manière plus concrète. Il s’agit d’un groupe qui s’est réuni à Iavoloha mardi 28 juillet. Ce groupe véhicule la nécessité de conclure une convention entre les mouvances et les forces vives avant que le GIC ne rentre. Un des membres de ce groupe, en l’occurrence le général à la retraite Désiré Ramakavelo, s’est exprimé ce mercredi soir du 29 juillet. Ce groupe souhaite que le GIC n’impose rien mais qu’il se contente d’approuver ce que les Malgaches entre eux ont convenu.
Quelle est donc cette « convention » concoctée enfin et qui en seront les signataires ? Pourquoi avoir attendu autant de temps, autant de pertes pour sortir ce « plan de sortie de crise » ?
Vos commentaires
« Quelle est donc cette « convention » concoctée enfin et qui en seront les signataires ? Pourquoi avoir attendu autant de temps, autant de pertes pour sortir ce « plan de sortie de crise » ? »
Tiens, il y aurait une solution de « derrière les fagots » ?
Quand je disais qu’il faille s’attendre à voir poindre tout une kyrielle de « faiseurs de on ne sait trop quoi », j’étais loin de la vérité.
We want to see the seriousness of the IC facing the real issues and bring an end to this international non-recognition of our country, But hope they will act wisely and require the true National reconciliation that non of the parties so far manage to deploy it.
Although, we show our worries and serious worries, if these representatives of the IC act in favor of one or few of the parties. We strongly condemn them ! Because the population and the citizens do not, as such, want their intervention, if they act only on behalf of selected person(s) for their ultimate and secret advantages.
In the other hand, Where are the commitment of the various entities towards this decision of attending the meeting that the IC is to be organised in Mozambique. We greatly need such attitutdes !!! Those entities must stop their public or secret meeting that we, all know, become a means of destabilization and disturbance public. So as every entity with whole population would accept and respect the outcome of the IC’s particular effort to settle once and for all this lingering problem.
18 ème siècle,né et mort avant la révolution française 1789, Jean-Jacques ROUSSEAU précurseur de l’égalité des hommes par les lois communes universelles dans une république, sa plume est toujours une arme redoutable imparable sans coup de feu ni de canon.
Son Excellence,
Monsieur Le Président de la République de Mozambique,
Les raisons qui poussent le groupe international à résoudre cette crise ne seront efficaces que si votre engagement ne prend en compte les caractères de ce peuple.
Sachez Son Excellence que, si vous ne le sachiez déjà, ce peuple reste fondamentalement attaché à leur terre qui est aussi sacré que l’organe d’un corps malade.
Dans votre démarche, en rencontrant M. Ratsiraka à Paris ces derniers temps, démontre la quasi-méconnaissance de cet grand organe malade (U.A, groupe de contact international) de la situation du pays. Vous vous en êtes même rendu compte après cette rencontre, des mensonges et du manque de lucidité des anciens politiciens à Madagascar ! Est ce le cas de l’Afrique en général ?
L’obstination à faire valoir une seule solution qui se résume à réitérer les mêmes erreurs depuis cinquante ans présente un risque d’une totale déstabilisation car, aucun de ses anciens dinosaures n’a de vraies ambitions pour Madagascar.
Mais vous avez raison de penser qu’il faut accompagner ce peuple dans la mutation républicaine qui doit s’opérer et pour ce faire, vous devez vous adresser le plus simplement à ce peuple. Dites leur votre compréhension, avec des mots simples, de ce qui se passe ! Dites leur les enjeux de la communauté internationale à faire perdurer ou à arrêter la crise ! Dites leur votre opinion personnelle sur les différentes propositions actuellement connues.
Je ne peux que vous souhaiter, Monsieur Le Président, Son Excellence, la réussite totale dans votre action, qu’elle soit une réussite complète pour ce peuple.
Un Malgache qui œuvre pour la paix de son pays natal.
Monsieur CHISSANO Joaquim,
Son excellence,
Mon souhait de bienvenu à vous et au groupe international de contact que vous représentez signifie que vous êtes avant tout un étranger auquel le peuple Malagasy accueille sur son sol.
Vous avez raison, Madagascar se sent mal aujourd’hui mais la question est de savoir si vous avez fait le bon diagnostic. Vous prétendez connaître la maladie sans osculter le malade (le peuple)sans en étudier le symptome et même sans effectuer d’analyse ?
Connaissez vous Madagascar et son peuple ? son histoire ? ce qu’il a subit pendant la période coloniale et même durant son indépendance jusqu’au départ de Marc Ravalomanana, un autre président qui maltraite son peuple : en considérant comme ses employés ceux qui l’obéissent et élimine celles et ceux qui le dérange ? Comment qualifier ce genre de gouvernance ?
Chose certaine, vous n’aviez dit un mot sur les actes assassins de votre confrère Marc Ravalomanana, bien au contraire vous le protéger. Serait-ce parce que vous aussi, vous aviez eu recours aux mêmes pratiques pendants vos 19années de présidence ?
Le peuple Malagasy a dù endurer 7 années de dictatures de Marc Ravalomanana avec la complicité de la communauté international. Il va maintenant être puni une deuxième fois par cette même CI, d’avoir pu se débarasser d’un dictateur.
Trouvez la faille...
on ne voulait pas tout simplement de la hat
Sua Excelência Chissano, Só queremos que você encontrar uma maneira de resolver este grave problema político em Madagáscar.
Isto é para o futuro e as vidas de todo o povo Malagasy. Você ouviu o quanto as pessoas não gostam do presidente afastado, se você pretende voltar a estabelecer-lo ao poder novamente, gostaria de saber se você pode realmente trazer boa solução para nós. Espero que não são influenciados pelo grupo de dirigentes autoritários do nosso continente que agir drasticamente contra seus próprios cidadãos.
Desejamos as maiores felicidades nos seus esforços para encontrar boas soluções.