Les électeurs d’Antananarivo-Renivohitra s’impatientent de découvrir les noms de ceux qui feront campagne pour obtenir leurs voix dans le cadre des régionales du 16 mars prochain.
Aucune candidature n’a été encore déposée auprès de la CAVEC d’Antananarivo-Renivohitra au moment où nous sommes passés hier, à la Préfecture de Police à Tsimbazaza. « Peut-être que les candidats attendent le dernier jour pour déposer leur dossier de candidature », s’est contenté de souligner hier, un responsable de la CAVEC de Tsimbazaza. Or, le délai imparti par la loi du dépôt de dossier de candidature à l’élection des conseillers régionaux du 16 mars prochain expirera aujourd’hui à 17 heures. Autrement dit, le suspense sur les listes et les noms de ceux qui entreront en lice dans cette course sera levé cet après-midi.
Du côté du TIM, la liste des candidats au conseil régional d’Analamanga n’est pas encore définitivement bouclée. D’après nos sources, il faudrait attendre le retour de Mahajanga du président de la République Marc Ravalomanana pour que celui-ci fasse ses observations sur les noms de ceux qui composent la liste. Jusqu’à hier soir, cette liste TIM était composée en majorité des jeunes et des nouvelles têtes qui ont la chance de convaincre la jeunesse tananarivienne vu leur compétence avérée.
Sanction populaire
De l’autre côté, le suspense reste total quant à l’identité des listes et des candidats qui vont concurrencer la liste présentée par le parti au pouvoir. Un autre « TGV » fera-t-il son apparition pour s’ériger contre le TIM ? Ce qui est sûr, c’est qu’ « officiellement », le maire Andry Rajoelina et son « TGV » n’auront pas des candidats à cette élection des membres du Conseil régional d’Analamanga. Officieusement, c’est autre chose. Dans le camp des petits partis qui ont leurs assises dans la Capitale, pour ne citer que le Grad Iloafo, le Teza de Moxe Ramandimbilahatra, l’Arema « Matotra » de Pierre Raharijaona ou l’AME de Clément Ravalisaona, on patauge dans la prise de décision.
Participera ou ne participera pas ? Une question dont la réponse dépend avant tout, non seulement de la crédibilité de ces partis au sein du microcosme politique de la Capitale, mais aussi des moyens à engager durant la campagne qui nécessite certainement, du moins pour les candidats « sérieux » un fonds non négligeable.
En tout cas, les Tananariviens ne seront plus dupes. Ils ont tiré les leçons du passé. Ils savent bien que pour pouvoir sanctionner un politique ou un parti, il faut attendre les élections. La descente dans la rue n’est plus une solution adaptée aux circonstances du moment.
