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Les vrais amis

samedi 23 février 2008 | RaJean

Il est vrai qu’on ne peut rien contre une catastrophe naturelle, et à chaque pays la sienne. « El nino » et autres ouragans pour les Amériques, Tsunami et séisme pour l’Asie (...) Et les cyclones pour Madagascar. Dernièrement après « Fame », il y a eu « Yvan » qui a laissé de dramatiques dégâts dans presque toutes les régions de la grande île. Des morts, des milliers de sinistres, sans parler de la destruction des infrastructures. Même Antananarivo en a souffert. Tous les chiffres avancés ne sont que provisoires et le bilan s’alourdit de jour en jour. On parle d’une quarantaine de morts, d’une quinzaine de disparus (Voir article par ailleurs)... Heureusement, les aides commencent à affluer de la part des pays amis et des autres organismes humanitaires sans oublier les contributions de l’Etat et des compatriotes. Il est vrai que c’est dans le malheur qu’on connaît les vrais amis.

Evidemment, il y aura toujours des râleurs qui se demandent s’il n’y a vraiment pas des moyens de prevenir sinon d’amoindrir les effets néfastes de nos cyclones périodiques ? Ils ont entendu quelque part de bâtiments résistants au cyclone, de la fameuse station de pompage d’Ambodimita, inaugurée en grand pompe, en son temps et censée protéger la capitale des innondations, il y a aussi l’APIPA dont le rôle réside dans la surveillance et la protection de la plaine de Tana ...

Mais les digues ont été quand même rompues. Bien sûr il y a l’effet de l’eau, mais les interventions humaines n’y seraient-elles pas aussi pour quelque chose ? Pour ne citer que les Briqueteries, les vendeurs de sable, ces remblayages sauvages, ces camions qui passent le long des digues( ...) Une responsabilité partagée en quelque sorte.

Quoi qu’il en soit, la cote de popularité du chef de l’ Etat Ravalomanana connaît en ce moment une ascension même en cette période tragique car on le voit sur tous les fronts et... en treillis ! apportant secours, aides et réconforts. A voir l’engouement populaire partout où il passe, on se dit que le peuple Malgache a retrouvé dans ces gestes généreux du président de la République, le « Fanjakana raiamandreny » d’antan qu’il avait perdu à cause de ce libéralisme mal vécu et incompris.

« A quelque chose, malheur est bon » ! dit-on.

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