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Economie

Location de voitures

Les voitures 4x4 sont les plus prisées par les touristes

samedi 20 septembre 2008 | Rianalazo

En ville ou ailleurs, son confort, sa résistance, son design, tout séduit les clients potentiels en quête de voyage, elle détrône même les autres catégories de voitures en location. Pour mieux connaître les tarifs, le genre de locataires, le profil-type du chauffeur de voiture de location, la fréquence de locations et les dépenses relatives aux entretiens ou autres, deux propriétaires de 4x4- Mamy R. et Rivo ont bien voulu nous répondre.

Tarif de location : Ar 150 000 - Ar 100 000

« Le circuit classique est d’Ar 120 000/ par jour - une route goudronnée -, Ar 150 000 par jour si la route est en boucle-piste-, et la course en ville est d’Ar 100 000 », dévoile Mamy R., « Si on nous demande de faire un transfert de l’hôtel via l’aéroport d’Ivato ou inversement, ce sera alors Ar 50 000 de plus si cela se passe la nuit », rajoute-t-il. « Cependant, nous faisons le plein avant le départ et le client doit le faire aussi après », insiste Rivo.

Réseau

Un réseau se tisse pour trouver les clients. « Les agences de voyages nous contactent quand elles ont des clients à nous proposer », explique Rivo. « Des connaissances -collègues, guides, anciens clients, amis, familles- aussi constituent un réseau de sources pour nous », renchérit-il. « Sinon, des ONG ou des Sociétés font appel à nous de temps en temps », raconte encore Mamy R.

Clients : 95 % d’étrangers et 5 % de Malagasy

« 55% de notre clientèle est composée de Français, viennent ensuite les Anglais, Italiens, Belges, Allemands, Japonais, Hollandais, Espagnoles et enfin les Américains qui constituent les 45% et les 5% restant sont les Malagasy », répondent-ils.

Haute saison et basse saison

Mamy pense que si on accumule les jours, il travaille 6 mois sur 12, sinon pour expliquer, il lui arrive de ne travailler que 10 jours en un mois ou de travailler plus de 20 jours sur 30. Et c’est pareil pour Rivo en comptant les jours où il travaille durant la haute saison et la basse saison.

Connaissances indispensables

« Savoir conduire ne suffit plus, un chauffeur est à la fois guide, interprète, et doit être à la hauteur pour répondre et satisfaire les curiosités des touristes », affirme Mamy R., « Quelques connaissances en tout est alors de rigueur - pour arriver à une destination quelconque, on doit connaître la géographie et les lieux à visiter - quartier, commune, région…, pour éviter la perte de temps ou de se perdre en route », rajoute-t-il. « Comment communiquer si on ne sait même pas se faire comprendre ? Savoir parler quelques langues comme le français ou l’anglais s’avère alors indispensable », insiste Rivo. « Je parle couramment le français et l’anglais ! réplique Mamy, d’ailleurs, je suis guide quand je n’ai pas de clients, je peux gagner entre Ar40 000 et Ar 50 000 par jour ». « Je peux me vanter de connaître Madagascar et sa flore et sa faune ! réplique aussi Rivo, « cela a facilité mon métier ».

Dépenses

« Entre les entretiens des voitures - vidange tous les 5 000km, changement des 4 pneus (Ar 500 000 la pièce) à chaque 40 000km, autres pièces achetées quand il y a une panne - et les patentes à payer d’Ar 700 000/an plus l’assurance d’Ar 370 000, la facture est très salée ! », lancent-ils tous les deux en riant jaune.

Parcours

« J’ai débuté comme chauffeur de taxi en location mais j’ai persévéré et je suis maintenant propriétaire d’une 4x4 », termine Mamy. Rivo a dit seulement qu’il a suivi le même parcours que Mamy.

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