Les leaders syndicaux d’Air Madagascar traduits en justice par le ministère des transports d’Ulrich Andriatiana, devront être jugés aujourd’hui 9 juillet 2015. Ils ont bénéficié d’une liberté provisoire après l’enquête devant le juge d’instruction. Les autres syndicats qui les soutiennent ont une assemblée générale et sont revenus vers leurs bases respectives pour se concerter sur la suite du mouvement. Car il y aura une suite du mouvement selon les leaders syndicaux. « L’objectif consiste à faire respecter les droits des travailleurs mais pas de faire la grève », explique Thierry Rakotonarivo du Syndicat des administrateurs civils « la grève n’est que l’étape ultime quand toutes les autres recours sont épuisées. La dialogue doit être la principale arme de négociation » selon lui.
Les syndicats constatent que ce régime n’est pas du genre à privilégier le dialogue et ne respecte point les droits des travailleurs en général. Aussi, les syndicats vont porter plainte contre « les responsables d’Air Madagascar qui n’ont pas payé ni les cotisations sociales des employés ni les IRSA alors que ces deux obligations sont prélevées sur la fiche de paie. » Notons que le service des domaines est toujours en grève et la négociation est au point mort.
Vos commentaires
Ity Ulrich Andriatiana ity koa dia tokony halefa mandihy miaraka amin´i Mahafaly any amin´ny tany-ngazana misy ny dahalo any no sahaza azy.
Th Ra ,administrateur civil connaît bien les limites ==« du sabotage économique »==.Il lui reste à expliquer aux autres syndicats que la grève est un droit mais avec un respect du « DEVOIR » pour la Nation.Point barre !
Il faut arrêter des « grèves-ultimatums »,spécialité des « MALGACHES » avec obstruction du lieu de travail (-empêcher les non-grévistes d’aller travailler-)
FINI le « CHIENLIT » !
Le PADESM et ses héritiers.
Basile RAMAHEFARISOA-1943
b.ramahefarisoa@gmail.com
Il faut attendre, peut être ne feront-ils pas grève au bout d’une semaine/un mois /un semestre parce qu’ils ne voient pas arriver les résultats d’un effort qui doit se faire sur le long terme (sic).
En attendant, toujours pas la moindre trace d’une Vraie politique syndicale pour le droit des travailleurs ... Tout ce que l’on sait c’est « Non-J’veux-Pas », « Cépamafote, Célasienne ».
Est-ce vraiment l’Exécutif qui refuse le dialogue ou l’impatience des grévistes qui freine toute communication ?!Maintenant que le nouveau PCA est connu, que va-t-il se passer ? D’autres résistances à prévoir apparemment... Cette histoire ne se terminera-t-elle que lorsque la compagnie tombera en ruine ?! Ou bien est-ce le but recherché ?!
Bonne question !
En l’occurence, la demande de divulgation de contrats économiques qui auraient du, dans une grande mesure, rester confidentiel pour éviter aux concurrents de savoir à quoi s’en tenir, relève au mieux d’une inconmpétence manifeste, au pire d’une volonté de sabotage économique.
Je crois que l’expression française est scier la branche sur laquelle on est assis.
Une spécialité devenue endémique ...
La grève continue. Toute activité non-rentable est très encouragée et pendant ce temps, la compagnie fait faillite. C’est quoi le but ?